k ! Ë î Ë | r É È
LS
‘Français. venu le salut.
Abbé GROUIX.
Fed CS D ce LA dv je + + CO +
Vol. XVIII
OBSERVATOIRE
HAN
+
Orientation agricole de nos jeunes
Au cours de sa dernière réunion, le Comité d'agriculture de lAC.F.A. a longuement discuté de la situation agri- cole des nôtres en Alberta: améliora-
tion de nos fermes, achat des terres, ef
surtout orientation à donner à notre jeunesse. Ce &ernier point est peut-être l'un des problèmes qui presse le plus de solutionner. -
On se plaint, ici comme ailleurs, de la désertion de la terre. Quelle est la cause du mal? À qui en attribuer la faute? on ne saurait jeter le blime sur les épaules d'un seul; mais par ailleurs, plus d'un est responsable de cette dé- sertion.
L'amour de la terre, cela va de soi, se développe d’abord au sein de Ia fa- mille. Dès que l'enfant commence à comprendre, on devrait s’efforcer de lui inculquer, par tous les moyens possi« bles, l'attachement au soL Comment veut-on qu'un enfant aime la terre, si à coeur de jour et d'année il entend ses parents se plaindre, critiquer la vie agricole, désirer le plaisir factice de la ville? Comment veut-on que l'enfant aime le foyer rural, si le milieu qui l'entoure est fait de désordre, de sale- tés, de laideurs, de bouts de planches clouées à la diable. Les parents de- vraient commencer par prêcher d'exem- ple, par rendre le milieu familial agréa- ble, par-intéresser leurs jeunes à l'agri- culture. Ils n'auront pas plus tard à vendre la terre à des “étrangers”, pen- dant que leurs enfants s’exileront. L’a-
(suite à la page 8)
Petits conseils L]
Tournez-vous la isngue sept fois dans la bouche avant de parler. On conseille aux commères d'arrêter après la sep- tiéème fois. L
Si vous avez trop de grain dans votre élévateur, débarassez-vous du surplus. Si vous avez trop d'argent dans votre porte-monnaie, laissez faire le gouver- nement; il vous débarrassera du sur- plus.
ES
Æ %
Ne remettez pas à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui; .quand ca pique, on se gratte tout de suite.
Æ Æ %
Pierre qui roule n’amasse pas mousse. “Les barils de bière qu’on roule, “Finissent par faire de la houle; “Et les personnes qui se saoûlent, “Deviennent toujours maboules.
* * *
dj fn ea ee en fe rl ve ln nf en ef of me nf na 33
En Amérique, dans cette atmosphère saxonisée et saxOnisante, nous le savons maintenant: nous sommes restés catho- liques parce que nous sommes restés Après Dieu voilà d’où nous est
ŒEELLLLELELLELELELLELERCEETE EL EEETEEE LOTS
CORRE
_—
Gceu
pation de l'Autriche par les Russes et défaite du parti communiste
| De ‘la Liberté, de Fribourg, Suisse, qui pouvaient se faire comprendre d’u- numéro du 29 novembre 1945: [ne manière ou d’une autre par les Rus-
Un séjour en Styrie, après l’occupa- ises étaient dans une situation privilé- tion russe, un voyage dans la zone de igiée par rapport à leurs concitoyens. guerre et d'innombrables conversations | Ceux-ci, en effet, devaient assister sans avec des autorités, des médecins, des | autre cérémonie à l'enlèvement et par- ecclésiastiques et des personnes de tou- | fois même au pillage de leurs biens. Il
EDMONTON, ALBERTA —
tes classes et de toutes professions ont;
permis à l’auteur de ces lignes de se
arriva que des pillards furent punis mais, le plus souvent, seulement lors-
Organe de l'Association Canadienne-Française de PAlberta
MERCREDI 9
JANVIER 1946
Dommages énormes aux églises
Fribourg, Suisse. — L'agence de nou-
velles catholique suisse KIPA dit que, !
selon les estimés d'aumôniers militai- res américains, les dommages matériels subis par les églises catholiques en Eu- rope se chiffrent à plus de six billions de dollars. Ce chiffre ne comprend pas les écoles, hôpitaux, etc.
No 8
| Charité du Souverain Pontife
| |
envers les réfugiés juifs
Le nouveau ministère Discours de S. Sainteté le pape Pie XI1 à un groupe = d'Israélites qui sont allés le remercier. — L'Eglise condamne l‘égoïsme humain et prouve son
Ottawa. — Les ministères des Muni-
Coopérative de cinéma Itions, des Approvisionnements et de la
en Ontario
faire une opinion sur l'occupation russe ! qu’ils étaient pris en flagrant délit par jen Autriche, Toutefois, ce serait une | l'officier surveillant, Une plainte dépo- erreur de porter un jugement définitif, sée comportait certains risques pour sur le caractère et la manière d'agir du ! son auteur. Citons, à titre d'exemple, le soldat russe sur la foi de ce simple | cas d’une femme courageuse, habitante aperçu d'actes qui se sont produits sur d'une petite ville, qui s'éleva contre le des milliers de kilomètres et ont em-|pillage de sa demeure et aida même à brassé des millions d'êtres humains. Les la punition de trois soldats. La consé- conditions furent souvent très différen- |quence fut, quelques nuits plus tard, tes. d'un endroit à l'autre et même à | l'incendie de sa maison.
l'intérieur d'une seule commune. Nous! Dans les villes et les villages, beau- | n'avons rencontré personne qui fût ca- |coup d'’incendies furent provoqués plus pable de se faire une opinion tant soit par négligence que par préméditation. | peu claire sur l'âme, le caractère et les!En effet, les soldats éclairaient les|
aspirations des Russes, malgré une oc-|chambres qu'ils pillaient au moyen de! yondres. —- Le lieutenant-général cupation ininterrompue de trois mois. torches et de papiers allumés qu'ils je- | Guy Simonds, commandant de l'armée Chaque fois, des opinions même cir-,taient ensuite sans autre, abandonnant !
conspectes sur tel ou tel acte se révé-|la maison à son destin,
1érént inessetés à'la euté d'in nouvel FREE D in eg : annoncé que trois officiers de l’armée note Réquisitions de l'armée d'occupation |conadienne avaient été placés “sous
ee a RE des Jen aire q Te | ivoyé illégalement trois véhicules de pays te nature destinés à l'entretien des |Rotterdam à New-York. d'Europe, le Russe à été mis en contact |troupes, le transport de machines et} y, & ommuniqué de presse émis du avec des bienfaits. et des commodités | d'installations industrielles de tous gen- ! quartier général de l’armée canadienne de la civilisation qui lui étaient incon- res, le tout fait d'une manière extraor- | ajoute: “T1 a aussi été nécessaire de nus. Comme ils lui plaisaient, il voulut | dinairement minutieuse. La saisie du| © cu : en profter, ce qui était souvent d'autant | bétail, du matériel roulant et indus- Lu Poe es, de plus facile que les habitants de pro-|triel a été faite d’une façon si absolue, | 7, déclaration du Hatenant-sénsrel priétés privées se sauvérent dans les fo- |sans compter les dégâts occasionnés par | joutifie les accusés comme étant le réts et s'y Winrent cachés. Gé Que DOS les bombardements et les combats, que [lieutenant-colonel P.-H. Tedman, le ca- savons du comportement des soldats la reconstruction par leurs propres je S-B. Landell et le capitaine D.-
russes en terre autrichienne donne la conviction que le confort normal d'une (suite à la page 8) |w. Thompson, to de Toronto.
maison européenne leur était inconnu. Les objets préférés étaient les montres
Toronto. — Une compagnie vient d’é- tre constituée à Toronto sous le nom de! “The Central Film Cooperative Asso- ciations” qui à pour but de centraliser les sources d’approvisionnement du film et d'intensifier les représentations ci- nématographiques à domicile, dans les écoles, les églises et l’industrie,
Officiers de Toronto sous arrêts
canadienne en territoire européen, a
(les réveils entre autres suscitaient leur intérêt et éveillaient même leur méfian- ce dans certains cas), la belle lingerie | féminine, de bons habits et surtout les | bicyclettes, qui, pour beaucoup, étaient une grande attraction, et sur lesquelles les soldats pouvaient s'amuser royale- ment des heures durant. Cela explique
La conférence fédérale-provinetale se réunira à ttawa le 28 janvier prochain
Montréal. — La conférence fédérale- “l'importance primordiale provinciale, on le sait, reprendra ses
du grand! problème de l'heure, celui de la sauve-
\ble.”
Reconstruction ont été reconstitués of- ficiellement pour devenir le ministère de la Reconstruction et des Approvi- sionnements dont le titulaire est l'hon. C.-D. Howe.
Quelques-unes des responsabilités du nouveau ministère comprennent le con-
Itrôle et ie développement et lénergie
atomique, l'aide à l’industrie pour ai- der à la transformation de la produc-
tion de guerre en production de paix. | Le ministre aura aussi juridiction sur|
le bois, le caoutchouc naturel, le char- bon, la distribution des véhicules-mo- teur. ainsi que sur le gaz naturel dans le sud-est de l'Ontario.
Enseignement de la religion à l'ecole
Parlant devant la Fédération des Ins- tituteurs des écoles secondaires de
IVOntario, en fin de décembre, le pre-
mier ministre Drew a déclaré au sujet des cours de religion: “Je veux qu’ils soit bien compris que nous ne songeons aucunement à discontinuer ces cours. “En un temps où la délinquence ju- vénile est la cause d’une si profonde inquiétude au Canada et ailleurs, je
isuis convaincu que l'enseignement des ! Ù : : : + principes moraux qui doivent régir no-
tre vie de tous les jours est à la base de l'édification d’une société convena- 4
Le premier ministre s'est dit désireux d'extirper toutes les causes de frictions qui peuvent s'être manifestées à l'occa-
!sion des cours de religion donnés dans
‘ amour pour tous.
| Je 29 novembre dernier, le Saint- Père a recu en audience particulière un {groupe de soixante-dix personnes qui représentaient des réfugiés juifs pro- venant des camps de concentration al- lemands. Ils avait préalablement, dit la “Croix” du 9-10 décembre, d’où provient ce texte de l’allocution de Sa Sainteté, sollicité “le très grand honneur de re- Imercier personnellement le Saint-Père | de la générosité qu'il leur avait témoi- gnée” pendänt leur persécution.
Voici maintenant les paroles du Pape:
Votre présence, Messieurs, Nous sem ble un éloquent reflet des transforma- tions psychologiques et des orientations nouvelles que le conflit mondial a sous différents aspects fait müûrir dans le monde.
Les abîimes de ia discorde, de la haine et de la folie de la persécution, qui, sous l'influence de doctrines erronées et intolérantes, en opposition avec l'es- prit noblement humain et vraiment chrétien, ont été ouverts entre les peu- ples et les races, ont englouti d'innom- brables victimes innocentes, même par- mi celles qui n'avaient eu aucune part active aux événements de la guerre.
. Le Siège apostolique reste fidèle aux principes éternels qui rayonnent de la loi écrite par Dieu au coeur de chaque homme, qui resplendissent dans la ré- vélation divine du Sinaï et qui ont trou- vé leur perfection dans le Sermon de la montagne, et n'a jamais, fût-ce aux moments les plus critiques, laissé le
moindre doute que ses maximes et son!
action extérieure n’admettaient ni ne peuvent admettre aucune des concep- tions qui dans l’histoire de la civilisa-
part d'hommes et de femmes qui, en des temps angoissants pour eux et souvent même sous la menace d'un péril de mort imminent, ont expérimenté com- ment l'Eglise catholique et ses vrais disciples savent dans l'exercice de la charité s'élever au-dessus de toutes les limites étroites et arbitraires créées par l'égoïsme humain et par les passions raciales.
Sans doute, en un monde qui peu à peu seulement et en luttant contre de nombreux obstacles doit aborder et ré- soudre les multiples problèmes qui sont le douloureux héritage de la guerre, l'E- glise, consciente de sa mission religieu- se, ne peut que maintenir une sage ré- serve en présence des différentes ques- tions, en tant qu'elles sont de caractère purement politique et territorial. Toute- fois, cela n'empêche pas que, en procla- mant les grands principes d’une vraie humanité et fraternité, elle établisse les bases et les présupposés sûrs pour la solution de ces mêmes problèmes selon la justice et l'équité.
Vous avez éprouvé dans vos propres personnes les dommages et les morsu- res de la haïne; mais au milieu de vos angoisses, vous avez également senti les bienfaits et les délicatesses de l'amour, lâe cet amour qui ne se nourrit point de motifs terrestres, mais d'une foi profonde dans le Père céleste, dont le soleil resplendit sur tous les hommes, quelle que soit leur langue et leur race, et dont la grâce est ouverte à tous ceux qui cherchent le Seigneur en esprit et en vérité. | Sur vous. qui avez voulu Nous mani- fester si ouvertement votre reconnais-
que, lors du retrait de leurs troupes, les :
Russes ne voulurent pas se séparer de ces objets et emportèrent avec eux tout ce qu'ils pouvaient utiliser et bien d'au- tres choses encore dont ils n'avaient
pas l'emploi. I1 convient de relever que:
les logements d'ouvriers eurent le même sort que les maisons bourgeoises. Ceux- [l comme habitations de‘ travailleurs, mais comme propriétés capitalistes.
Nous avons vu des maisons qui étaient |
complètement vidées, où il ne restait même pas un mouchoir où une lampe. Lors de ces visites privées, les habitants
là n'étaient, en effet, pas considérés |
‘délibérations à partir du 28 janvier pro- chain. Les premiers ministres des di- verses provinces, qui font partie du co- ,mité de coordination de la conférence, se rendront de nouveau à Ottawa pour jcontinuer l'étude des propositions fé- dérales. Le gouvernement de la provin- ice de Québec a retenu les services de plusieurs experts, parmi lesquels des ljuristes éminents, pour examiner les divers aspects des propoitions du fédé- ‘ral aux provinces,
“Ces propositions soulèvent des pro- blèmes multiples”, a déclaré le premier Iministre. “Je les ai étudiées iongue- Iment avec nos experts, qui continuent leur travail.”
garde des libertés et prérogatives PrO- Iles écoles secondaires. vinciales”. Le chef du gouvernement a! M. Drew a dit qu’il était encore pos- précisé sa pensée en ajoutant: “NOUS 'sible d'améliorer la préparation des devons dire aux centralisateurs et aUX | professeurs et d’être plus exigeant pour assimilateurs qui ne veulent qu’un Par- l'admission dans les écoles normales. Il lement, qu’une langue et qu’une reli-:a signalé que l'Ontario a besoin d'un gion, qui veulent la disparition de nos traditions et de notre mentalité: “Vous | ne crucifierez pas ia province de Qué-! bec, même sur une croix d'or”. Le premier ministre a tenu à insis-| ter sur la gravité des problèmes de l'heure présente. Les questions qui s’a- gitaient à l'aube de la Confédération, dit-il, sont d’une importance infime, , en comparaison de celles qui se dispu- tent à la conférence fédérale-provin-
grande difficulté, dit-il, c'est de pour- voir au constructions nécessaires en dé- pit de la rareté des matériau et de la main-d'oeuvre.
Paris. — Le gouvernement français a
grand nombre de nouvelles écoles. La,
La France et l'Espagne |
| D'ici la reprise des délibérations de la ciale. L'union et la solidarité sont pour
j sance, Nous invoquons les lumières et tion seront rangées parmi les égare- ja protection du Très-Haut, puisqu'il ments les plus déplorables et les plus lest le Père àes miséricordes et le Dieu déshonorants de la pensée et du senti- de toute consolation, source suprême de ment humain. salut et de réconfort, non moins pour
Votre présence ici veut être un té-!les individus que pour les peuples et les moignage intime de gratitude de la nations.
|
… L'atüitute de l'Angleterre à l'égard du | Canada est sévèrement critiquée
Î Québec. — L'exportation est néces-
cl £: " PRE = |saire afin d'éviter le chômage au Ca-
avec raison notre popualtion et contre lesquels je tiens à protester, nous pgu-
conférence, le comité économique, for- mé des représentants des diverses pro-
L] = Formation sociale = = lvinces, se remettra lui aussi à l'oeuvre. | des di rigeanis | Le premier ministre Duplessis a de-
mandé de bien se rendre compte de
Montréal. — Les dirigeants de l’'U- nion Catholique des Cultivateurs ontl
approuvé la tenue d’une semaine de for- | Du sang nouveau dans :
= Jeune veut, Dien le veut * ‘mation sociale pour les propagandistes | EURE ca 1e peus toujours ee les dirigeants diocésains de YU.C.C.! surtout quand il lui faut payer des cha- Gette semaine se tiendra du 23 au 28
peaux qui sont de véritables peureux- janvier 1946 à la Maison des Retraites
le parti conservateur
Les chefs du parti conservateur sont
‘sur le point de lancer à travers le pays de-corneilles.
on plus nécessaire due jamais. Ce In’est pas une question de politique, ce n’est pas une question de couleurs, c'est une auestion de vie où de mort. Allons- nous survivre? oui, à condition de faire preuve d'une solidarité qui nous à manqué trop souvent dans le passé.
: De son côté, le premier Drew, au cours d'une longue déclaration, a rejeté ‘le projet soumis par le gouvernement fédéral. M. Drew a ajouté qu'abandon- ner les taxes, c'était abandonner son autonomie.
informé M. José Piral, président du pseudo gouvernement républicain espa- gnol, que la visite qu’il projetait de fai- re en France serait inopportune dans le moment. La raison pour laquelle le gou- vernement de Paris a refusé à ce qu'on croit, le désir du gouvernement d’atten- dre les résultats de la conférence qui doit avoir lieu à Paris prochainement
‘nada et la décision de l’Angleterre de ne plus acheter notre blé ne peut être :que préjudiciable au Canada, a déclaré
‘récemment M. Wilfrid Lacroix, député.
du comté de Québec-Montmorency aux , Communes, en marge de la nouvelle ‘disant que l'Angleterre avait décidé de ine plus acheter notre blé ni nos pro- iduits fabriqués au pays.
entre la France, l'Angleterre et les E-| “Notre industrie et notre agriculture tats-Unis au sujet de l'Espagne. Les ine peuvent marcher en notre pays sans socialistes et les communistes ont pré- l'exportation, car nous devons tenir
conisé que la France reconnaisse le |compte qu'avant la guerre le Canada “gouvernement” espagnol installé au :
vons conclure que ceux qui étaient op- posés à l'entrée du Canada en guerre afin de sauver l'Angleterre avaient par- faitement raison. |
“L'Irlande l’a compris. J'espère qu’en fin la prochaine fois le Canada le com- prendra et qu’il laissera l'Angleterre se sauver elle-même”.
mais pour travailler.
%& + CS
Pour le mal de dents, consultez voire dentiste; pour vous défaire de la ver- mine, adressez-vous à la chatte de Sophronie: pour les autres bobos, voyez le Goffeur. | & # ;
N'attendez pas d'être morts, pour a- voir du savoir-vivre. %—k *
Voulez-vous avoir des cauchemars pendant votre sommeil? Mangez une
#
+
“tourquère” et une brique Ge “guerton”;
avant de vous mettre au lit. La saison des Fêtes est un temps propice pour essayer cette recette. 4 On n'aime pas ceux qui assomment avec des critiques; on ne croit pas ceux qui nous assomment ‘avec des coups d’encensoir. Si vous n'êtes pas capables de vous modérer dans vos paroles, fer- mez-vous,
[x >
g * & ser
Le temps, c'est de l'argent. (Time is money). Il y en a qui n'ont jamais le temps; c’est pour cela qu'il n’ont ja- mais d'argent. |
ke % %
L'économie est une vertu; le “séra- phinage” est un vice. Economisez, mais ne faites pas vos Séraphin.
1
* # Avis aux paresseux. Prenez modèle sur les abeilles, non ‘pas, pour piquer, K + *% Les aveugles se conduisent avec leur
duisent à coups de bâton. Ne soyez pas
des partisans aveugles.
+ # % Certaines personnes n'aiment pas le trou du Goffeur; elles n'ont qu’à ne pas
: se mettre le nez dedans.
Le Goffeur.
fermées de Ste-Agathe des Monts, P.
j Québec. Le programme comporte une
conférence de M. Esdras Minville, di- |recteur des Hautes-Etudes commercia- les sur la façon de former de vrais cul- tivateurs canadiens-français, une con- iférence de M. Abel Marion, président général de l'U.C.C. sur les diverses éta- | pes de lU.C.C. depuis sa fondation, plusieurs cours de M. Gérard Filion, se- |crétaire général, sur le problème agri- lcole dans Québec et au pays, la coopé- ration et le syndicalisme, la restaura- ition sociale de l’agriculture, le corpora- tisme, etc. Le dimanche, 27 janvier, il y aura messe et sermon à 8 heures, un
Mexique, et rompe les relations diplo- matiques avec le gouvernement Franco.
Assemblée de Radio- Canada
Ottawa. — Le comité des gouverneurs de Radio-Canada a décidé de tenir sa prochaine réunion les 27, 28 et 29 jan- vier inclusivement à Vancouver. En nous réunissant à Vancouver, a dit M. Dunton, le président, nous continuons la pratique de tenir nos réunions en dehors de la capitale fédérale. Ceci per-
june campagne dont l’objet est de ren- | forcir les diverses sections de l'Associa- LG ss : : ition conservatrice. i
Ce regain d'activité dans les rangs | Une Medaille du conservateurs porte sur quatre points CL) u principaux, savoir, a) établir des rela-, Canada pour civils [tions plus étroites entre les diverses Co de l’association nationale et F ottawa. — Un ordre canadien, dis- groupe on 2e DRASS fédéraux; :tinct des orûres de chevalerie britan- È] ne TRIER CORHAIREE Fenpune au ‘niques, sera créé d'ici quelques mois, on Ro à l'avenir; c) infuser du sang jeune ns DOS PESAN ae Fois nouveau dE les organisations conser- ! A ue PAUSE 1e; Durant qu
: Le \ | ; premier ministre, en confirmant la
yauee régionales; a) rendre. les oFeae ‘nouvelle qu'il n’y aurait pas encore de inisations provinciales
SU HSAmment civils parmi les Canadiens à recevoir
! 4 > LU : ï Î e LS À jeQUES sur l'U.C.C. et l'Action catholique | puissantes pour permettre la décentra des honneurs royaux le ler janvier 1946. et enfin une séance de cinéma.
lisation du contrôle à Ottawa. ‘
l
se fait senti
Ottawa. — Dans les milieux gouver- nementaux, on voit aujourd'hui les in-
chômage dans un rapport publié par \rOffice fédéral des statistiques. Ce do- |eument révèle que le nombre des per- jsounes sans emploi au Canada, est de 167,000.
Ces statistiques sont basées sur une enquête faite pendant la semaine allant |du 11 au 17 novembre 1945. On a révélé qu'il y à 4,531,000 personnes dans les rangs des travailleurs civils au Canada.
ont un emploi et 167,000 qui n’en ont pas. Fe
Les chiffres du chômage seraient beaucoup plus élevés, a-t-on fait re- imarquer, si les milliers de vétérans, qui ont été récemment licenciés et qui pren- nent congé avant de se chercher un
ee d’une augmentation alarmante du
Une augmentation alarmante du chômage
r au Canada
emploi, étaient inclus dans l'enquête. t Les chiffres de l’enquête ont révélé qu’il y à 3,799,000 personnes non com- prises dans les rangs des travailleurs, tels que les étudiants, les ménagères et iles personnes qui sont à leur retraite ou {sont incapables de travailler. Sont com- prises dans le nombre total des em- ployés 231,000 ménagères, étudiants et personnes à leur retraite qui travaillent par intervalles. ‘
Le nombre des personnes qui ont un emploi et de celles qui n’en ont pas est
bâton; les aveugles politiques se con-|Sur.ce sombre, il y en à 4,364,000 quille suivant dans les différentes régions
du pays: ‘
‘Province ont un emploi sans emploi iMaritimes …… 370,000... 16,000
: Québec …1,247,000........... 63,000 Ontario ……...1,504,000..... 50,000 Prairies . 902,000. . 22,000
. Colombie 16,000
Mais une liste d'honneurs canadiens sera publiée dans quelques mois, alors ique plusieurs civils de toutes classes et condition dont les efforts patriotiques méritent d'être récompensés recevront ‘la médaille du Canada.
instituée au cours de la guerre pour ‘récompenser les Canadiens et les étran- gers qui auront bien mérité du pays, cette médaille du Canada n'a jamais été décernée encor: parce que le gou- vernement canadien avait adopté la politique de ne recommander l'octroi d'aucun honneur civil relevant des ordres de chevalerie durant la guerre. Lors de l'institution de la médaille, le gouvernement reçut de nombreuses sug- gestions concernant la création d’un ordre canadien distinctif. Le gouverne- ment a mis ces suggestions à l'étude et fera connaître ses décisions dans quel- que temps, d'après ce qu'indique un communiqué que le très hon. M. King a fait publier.
, “Les intentions du gouvernement en ce qui concerne l'octroi de la médaille du Canada et la création d'un ordre canadien distinctif seront annoncées en temps et lieu.” :
met aux gouverneurs, a ajouté le pré- sideñt, de se tenir au courant des con- ditions de radiodiffusion dans les diffé- rents centres du pays.
Noms des gagnants
Tirage hebdomadaire en fa- veur des abonnés dont l'abon- nement est en règle.
Gagnants de cette semaine: Alcide Turcotte, . Prince Rupert, B.-C. Arthur Vallée, Legal, Alta Ernest Doucet, Tangent, Alta
J.-B.' Brosseau, Brosseau, Alta
Chacun de ces gagnants recevra un album de la Bonne Chanson, com- prenant trente chansons.
mere
L] Don pour construire Le 5
ompte qu'avant Ie guerre le Can une église ;était contraint d’écouler à l'extérieur ù 60 pour cent de la production de son blé,
Re amer desrenoré tons: dé ar Chicoutimi. — M. l'abbé A. Proven- | plus 90 a ea de SR ie cher, curé de la paroisse Saint-Jacques, i pe SRE Arvida, a annoncé, à toutes les messes
SR T $, et queque 9% PO : venait de faire un don de cent mille
cent de es papier JOUrnaR nos SXPOET i piastres pour la construction de l'église tations d’avant-guerre fournissaient Re 2 : k ë une sobime -de-005 ill de doll paroissiale. M. le curé a déclaré son in- Somhortant dés.cb) : £ Es e ie pe ltention de procéder le plus rapidement : sie 1 20 IQUéS EVFEUSS possible dans la construction, mainte- \à 651 millions et des matières premières ani : ta à ee nant que les matériaux et la main- représentant 274 millions. Cette expor-1., 1 iles à tation était nàcessaire afin d'éviter le RAOEUVIS QUE DIS AEUEE aPRe PRÉSURE z let son espoir que la Noël soit célébrée chômage au Canada”.
‘ dans la nouvelle église en 1946.
Et M. Lacroix de continuer: “Si nous | La paroisse de Saint-Jacques d’Arvida considérons en outre l'effort militaire | a été fondée en 1942. M. l’abbé Proven- considérable que le Canada a fait pen- cher en est le premier curé. Jusqu'à dant la guerre: don d’un milliard sans | maintenant les offices ont été célébrés
conditions ainsi que plusieurs milliards en matériaux de toutes sortes, pertes humaines énormes, fardeau très lourd de taxes que le contribuable canadien aura à subir pour @e longues années à
venir comme conséquence de notre par- |
ticipation. Et tout cela pour sauver l'Angleterre.
“Nous réalisons enfin combien ingra- te est l'attitude de ce pays, qui préfère, maintenant qu'il n'a plus besoin de nous, acheter son blé de l'Argentine, refuse d'acheter nos produits sachant très bien que le Canada ne pourra don- ner de l'ouvrage à ses vétérans qui se sont sacrifiés, ni à ses ouvriers qui se sont saignés à blanc financièrement sans le concours de son commerce d’ex- portation.” ;
“Malgré nos sacrifices énormes en sa
+
faveur au moment du danger, poursuit
M. Lacroix, l'Angleterre reste ce qu'elle
‘a toujours été, égoïste, et préfère jeter;
nos ouvriers sur le pavé, forcer nos cul-
tivateurs à sacrifier leurs produits, plu- |
tôt que de dépenser un seul sou en no- tre faveur. :
“En face de ces faits qui indignen
idans les écoles. :
La paroisse-mère d’Arvida, Sainte- Thérèse, fut fondée en 1925. Son pre- Imier pasteur et curé actuel est M. l’ab- bé Joseph Lévesque.
i Nuremberg. — On a révélé qu’Adolf ‘Hitler, dans une lettre de Joachim von {Ribbentrop, ministre nazi des Affaires étrangères, prophétisa, une , semaine avant sa mort dans Belin en flammes: “Mon esprit surgira du tombeau et l’on verra alors que ja’i bien agi”.
Adresse demandée
!Ÿ Un certain M. J.-B. Leclerc est
passé dernièrement au bureau de la | Survivance pour payer un abonne- ,| ment à notre journal. Par erreur, on à omis d'enregistrer son adresse, | On serait reconnaissant à cette per- |Î sonne, où à quiconque connaît M. :À Leclerc, de nous faire parvenir son || adresse. 5
SP EE,
CAGE 2
Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010-109e rue, Edmonton, Alberta
ons :5 i6 novembre 1928
Journai iträépendant en politique et entlérement con-
sacré À la cause religieuse et nat:onale.
P.-E. Breton, O.M.I. Rédacteur en chef
PRIX DE L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest 82.00
par an: Etats-Unis et Québec, 82.50 par an: EÆurope $3.00 par an. Organe Officiel de “L'Association Canadienne-Françalse de l'Alberta”
Autorisé comme envoi postal de la deuxième classe, Ministère des Postes, Ottawa.
La Survivance |
er m
MERCREDI 9 JANVIER 1946
L'Eglise, société supranationale
Nous publions aujourd’hui la deuxième partie de l’allocution de Sa Sainteté Pie XII prononcée à l’occasion de Noël. Après avoir rappelé le caractère universel de l'Eglise ca- tholique, le Souverain Pontife indique, dans cette deuxième partie, les trois points essen- tiels à une paix juste et durable.
Ce document souligre fort à propos la position de l'Eglise dans le monde; et le ’ geste qui l'accompagne (la création de 32 nou- veaux cardinaux), est un exemple vivant de l'universalité de cette même Eglise. Rien de plus opportun que ce rappel du caractère su- pranational de l'Eglise, à cause, selon les paroles mêmes du Pape, “des responsabilités plus graves que jamais, non seulement pour l'époque, mais encore pour lavenir”. Nous sommes à peine sortis d’un conflit où l’on a brouillé les concepts de race, de nation, de patrie, et nous sommes menacés de tomber dans un autre conflit, à cause de la soif de certaines grandes puissances et des idéologies non moins dangereuses que le totalitarisme nazi. L'Eglise se doit de montrer au monde entier qu'elle est au-dessus des mesquines visées politiques, qu’elle appartient à tous les peuples et à tous les temps, qu'elle n'est l’ins- trument d'aucune puissance, mais qu’elle pla- ne dans un domaine qui touche à l'éternité. Le Souverain Pontife revient avec insistance sur ce point:
“L'Eglise est une mère, “Sancta Mater
Ecclesia”, une véritable mère, de toutes.
les nations et de tous les peuples non moins que de tous les particuliers. Et pré- cisément parce qu’Elle est une mère, Elle n'appartient et ne peut appartenir ex- clusivement à un peuple, ni même à un peuple plus qu'aux autres, mais égale- ment à tous. Puisqu’Elle est une mère, elle ne peut nulle part être étrangère; Elle demeure, du moins devrait habiter, de par sa nature, chez tous les peuples.” Aussi le Souverain Pontife condamne-t-il ceux qui voudraient se servir de l'Eglise com- me d’un instrument pour arriver à leurs fins, et ceux qui, à l'extrême opposé, veulent met- tre l'Eglise hors la loi. “L'on commet un at- tentat sacrilège chaque fois que l’on essaie d'en faire une prisonnière et une esclave, au service d’un peuple en particulier. . . ou de l'ostraciser d'une nation”. Or, on ostracise l'Eglise de diverses facons: en votant des lois antireligieuses, telle celle du divorce; en chas- sant Dieu de l'école par un enseignement neutre ou athée; en reléguant l'Eglise et la morale au second plan, etc. .. Ceux qui croient obtenir l’unité par cette culture laï- que’se trompent grandement. Pour avoir mis Dieu et son Eglise au rancart, on a abouti à la brutalité et à la barbarie. Et il semble que la leçon n’a pas encore été comprise de tous. Tout en soulignant le Caractère suprana- tional de l'Eglise, le Pape a soin de sauvegar- der “l'amour naturel et légitime de sa patrie”. ‘Il rappelle cet amour légitime en termes non équivoques:
“Ainsi se vérifie toujours plus complè-
tement en l'Eglise du jour le phénomène que louait saint Augustin dans sa “Cité de Dieu”: “L'Eglise”, écrivait-il, “recrute ses citoyens de toutes nations, et rassemble la communauté de ses pèlerins sur terre dans toutes les langues: elle ne se soucie pas des diversités d’usages, de lois, d’ins- titutions; elle n’en retranche et n’en dé- truif aucun, mais plutôt les respecte et les observe. Elle dirige même les diffé- rences nationales vers le but commun de la paix sur terre, tant qu’elles ne font pas obstacle au culte du seul vrai et souve- rain Dieu”.
R#enons bien la leçon: l'Eglise respecte et observe les usages, les lois, les institutions des diverses nations. C’est le temps de le ré- péter: ne soyons pas plus catholiques que le
Pape, mais soyons-le autant que lui. Le res-
pect des nations, même si elles ne sont que des minorités, est le fondement véritable de la paix.
Nous pourrions commenter longuement encore les graves avertissements du Souve- rain Pontife. Nous laissons à nos lecteurs le Soin de les méditer. Puissent ces paroles trouver écho dans tous les coeurs et diriger ceux qui, dans toutes les sphères de la vie, travaillent à rétablir la paix dans le monde.
P.-E. B.
En lisant Les journaux
3
Souhaits aux cuitivateurs :
Le meilleur souhait que nous puissions adresser à nos familles de cultivateurs, nos grosses familles surtout, n’est-il Pas de garder à la terre leurs fils et leurs filles? C’est aux parents d’abord, à la famille ensuite, qu'in- combe le devoir de l'établissement des fils. De longue main les parents soucieux de Jave- nir de leurs enfants doivent prévoir et pré- parer leur établissement. Pour en arriver là toutefois, ils sont d’abord tenus de prêcher par l'exemple, de manifester leur amour réel
D
Re 2 Re Re De 2 0 2 SU a
du sol et de la profession agricole. Ensuite, même au prix d’abnégations et de sacrifices matériels consentis par tous les membres de la famille, ils verront, dans la mesure du pos- sible à multiplier autour d'eux les foyers de vie. Si la paroisse natale ne peut plus offrir de perspectives d'établissement, les parents, s'ils sont de la trempe des conquérants, con- sentiront de bonne grâce à déplacer la souche familiale pour lui permettre de ramifier, d’in- tensifier en l’agrandissant, son emprise du sol.
Nous souhaitons aux fils de cultivateurs de rester fidèles à la terre, de ne point lui manifester d'ingratitude. Nous voulons les voir se prévaloir de toutes les occasions pour préparer eux-mêmes leur avenir. Cet ave- nir, la plupart d’entre eux n’en trouveront pas de meilleur que dans la profession qu'a exercée leur père. Qu'ils aient servi dans les Forces Armées, qu'ils se soient sur les con- tinents du monde couronnés de gloire ou qu'ils aient travaillé dans les industries de guerre au pays même, peu importe. Ce qui presse maintenant c'est de continuer la vie, c'est de collaborer à l’avènement de la paix, En au- tant que faire se pourra, ils devront tous as- pirer au plus haut degré de liberté personnel- le, et pour en arriver là ils ne pourront guère mieux faire que de se rapprocher de la terre pour en recevoir toute la protection qu’elle seule est capable d'assurer aux hommes. S'il est vrai que du strict point de vue de la jouis- sance des biens matériels elle doive le céder à d’autres occupations urbaines, il est égale- ment juste que, tout compte fait, c’est elle qui offre encore les plus grands avantages. C.-E. COUTURE.
Méthode paienne
LE DROIT. — S. Exc. Mgr Pocock, évêque de Saskatoon, a dénoncé comme immorale une recommandation du Dr Hincks, de Toron- to, qui conseille la stérilisation des faibles d'esprit. Cette recommandation est contenue dans un rapport fait au gouvernement de la Saskatchewan: “Il est quelque peu surpre- nant, dit Mgr Pocock, d'entendre prôner la stérilisation eugénique aujourd'hui même, quand la défunte Allemagne nazie est blâmée sévèrement, mais justement, pour avoir usur- pé au nom de l’eugénisme des pouvoirs illé- gaux sur les corps des citoyens innocents”. Ce qui est condamnable en Allemagne l'est également au Canada.
ARGUS.
Fière réponse de Franco
L'ACTION CATHOLIQUE. — Franco vient de donner une fière réponse à ceux qui ali- mentent une campagne de mensonges et de calomnies contre l'Espagne. Il rappelle. .que son gouvernement a rompu ses relations di- plomatiques avec Tokio dès l'attaque du Ja- pon contre Pearl-Harbor. Le Caudillo dit que l'Espagne vivra isolée si on Fy contraint, mais qu'elle ne se laissera pas conduire par les puissances étrangères.
En parlant dans ce sens, Franco appli- que les principes de la Charte de l'Atlantique. Ironie des situations ! . ..
Louis-Philippe ROY.
Politique chrétienne
LA PATRIE. — La dénonciation que le Souverain Pontife à faite de l’Etat totalitaire, dans son message de Noël, exhorte le monde à accepter une conception chrétienne du gou- vernement: celle qui fait de l'individu le roi de la création. Il rappelle que le gouverne- ment, la société civile, n’est qu'un cadre où l'homme doit avoir la liberté de vivre et d’é- voluer suivant sa volonté. Au sein des na- tions comme dans le concert international, l’idée totalitaire est à l’opposé de la saine dé- mocratie conçue suivant les principes chré- tiens. A mesure que le voile se lève sur l'o- rigine et sur le développement des forces qui ont amené la guerre, déclare le Pape, plus clairement il apparaît qu’elles étaient les hé- ritières et les continuatrices des erreurs du passé, nées du mépris des principes chrétiens. Le remède consiste donc dans un retour à l'ordre divin, à l’idée chrétienne dans les rela- tions entre les peuples. Ne laissons pas dire que c’est là un programme dénué de réalisme politique. Au contraire l’expérience nous en- seigne que cette ligne de conduite, respectu- euse des lois divines, est la plus pratique. Les politiciens “réalistes” qui pensent autrement ne font qu'accumuler des ruines.
Impôts ét petits salaires
LE DROIT. —- C'est avec raison que le sé- nateur Neil McLean, libéral du Nouveau- Brunswick, a critiqué, à la séance d’un comité du Sénat, les impôts excessifs qui frappent ce qu’on est convenu d'appeler les petits salai- res. D’après lui, les exemptions en faveur de ce groupe de contribuables ne sont pas assez élevées. Le sénateur McLean n'est pas le seul à penser de Ia sorte. Ce qui étonne le peuple, c’est que les députés,, ministres y com- pris, augmentent annuellement de $2,000 leur indemnité parlementaire, alors qu'ils préten- dent être incapables de soulager les petits et les moyens contribuables. Si le gouverne- ment à tant besoin d'argent qu'il ne peut pas leur accorder de plus grandes exemptions d'impôt, comment peut-il en avoir pour ac- croitre de 50 p. 100 l'indemnité parlementai- re des députés?
“Le premier dergré d'injustice, c’est de prendre plaisir à voir mal faire; le second est de mal faire; le troisième est de n’empê- cher point de mal faire, quand on le peut.
Michel de l'Hospital, ,
; Le problème économique serait orienté vers sa vraie solution, si patrons et ouvriers, producteurs et consommateurs, étudiaient leurs devoirs et leurs droits à la lumière des enseignements de la morale chrétienne, et si les uns et les autres ajoutaient aux légitimes exigences de la justice, les préoccupations de la charité sans lesquelles les relations hu- maines restent dures et infécondes.”
Cardinal Verdier.
MERCREDI 9 JANVIER 1946
: DE a
La Survivance | + _taines de familles, dans la plus abjecte |
Trois conditions nécessaires à 2" 221% mue) une paix juste et durable
jet à la civilisation que depuis des siècles | ils s'efforçaient de faire grandir. : | I impose aussi des limites arbitarires à la nécessité et au droit d'émigrer, au | désir de coïoniser. Tout cela constitue
lune politique contraire à la dignité et .
Confiance réciproque. — La véritable majorité. — contre l'Etat totalitaire. — Les prisonniers de guerre. — Pour un prompt rapatriement :
au bien de l'humanité. . Le totalitarisme manque au progres Et pourtant, de droit divin, ce ne sonêt
ni la voolnté ni le pouvoir d'intérêts
nantis par le hasard et variables, c'est l'homme, dans le cadre de la famille et de la société, qui ‘par son travail est maître de l'univers. Par conséquent le totalitarisme manque à la seule mesure du progrès, à savoir à la constitution progressive de conditions toujours plus ‘larges et meilleures pour la vie publi-
(Suite de l’allocution prononcée par le nêtement et paisiblement de leur tra- pape à l'occasion de Noël) vail dans le cercle de leur famille, et qui L'édification de la paix veulent faire la volonté de Dieu. A leurs A une heure comme la présente, oùlyeux les querelles pour obtenir des nous célébrons la naissance de Celui qui |frontières plus avantageuses, la pour- est venu réconcilier les hommes avec suite des trésors de la terre, même si Dieu et les uns avec les autres, Nous nelelles ne sont pas nécessairement en pouvons laisser passer l'occasion de dire principe injustes d’elles-mêmes, Ha du un mot de l'édifice de paix que les clas-|moins toujours une dangereuse entre- ne : ses dirigeantes de l'Etat, de la politique |prise que l'on ne saurait entreprendre que, afin d'assurer que la famille s et de l'économie, s'appliquent à bâtir. |sans risquer de provoquer un amas de développe comme unité économique, J Avec un trésor peut-être sans égal jus- morts et de ruines. ridique, morale et religieuse, _—— qu'à présent d'expérience, de bonne vo-l La grande majorité de bons pères, de Dans les bornes de us . . lonté, de sens politique et de génie or- bonnes mères de famille veulent défen- tant que dans la grande ee : d ganisateur, les hommes ont abordé dre et sauvegarder l'avenir de leurs en- peuples, le totalitarisme d'Eta es a les préliminaires du règlement de paix. fants contre les prétentions de toutes compatible avec la démocratie Saine € Après 30 ans d'incalculables misères les politiques de violence, contre le to- véritable. Comme un dangereux micro- Jamais peut-être depuis le commen- talitarisme arbitraire de l'Etat tout- |be il infecte la communauté des nafions cement du monde les hommes d'Etat ne Puissant. et la rend incapable re Fa Le se sont trouvés devant une tâche aussi Puissance de l'Etat totalitaire FRE de chaque _ és CONENQUE vaste et complexe, à cause du nombre, Troisièmement: toute la surface du | perpétuel danger de guerre. de la gravité et de la difficulté des pro- globe, rougie de sang pendant ces terri- Un but louable blèmes à résoudre, devant une tâche si bles années, proclaine la tyrannie de L'édifice de la paix future vise à met- importante dans ses effets pour le bien l'Etat totalitaire. La trame de la paix tre hors la loi internationale tout usage et le mal en étendue et en profondeur, |TEPoserait sur une base chancelante et | agressif de la force, toute guerre d'ag- que celle de rétablir l'ordre, la paix, la | toujours près de toraber, si l'on ne Hel- |gression. Qui pourrait ne pes saluer prospérité pour l'humanité après 30 tait fin au totalitarisme, qui réduit avec enthousiasme une telle intention ans de guerre mondiale, de crises éco- !l'homme à un simple pion du jeu polti- ‘surtout si elle se réalise de fait? nomiques, d'incaleulable misère. que, un chiffre du calcul économique. Mais si cela doit être plus qu’un beau Elevée, formidable est la responsabi- ; Crauté des déportations geste, il faut bannir toute oppression, lité de ceux qui s'appliquent à mener a! D'un irait de P ue 1; HAE tout acte arbitraire Gu dedans et du de- bien une si gigantesque entreprise. Nous 70ntières des Etats; d'une décision pé- |hor. Devant l’état de choses ainsi re- | iremptoire il prive l'économie d’un Peu- connu, il ne reste qu'une solution: le
Les Jeunes Filles Elegantes ont Toujours Paradol dans leur Réticule dol 1 = a du la due
‘autres malaises, qu’il leur aidera aussi à enrayer un rhume.
Une jeune fille écrit: “Avant de faire usage de Paradol, je souffrais tous les mois de douleurs presqu'- insupportables. C'est le calmant ls plus promptement efficace dont j'aie jamais fait usage et qui ne laisse pas. de désagréables effets à sa suite.”
- Pour.le soulagement de is douleur
Nous Nous souvenons avec une profon- de tristesse de tous ceux qui, bien que la fin de la guerre ait été proclamée, doivent cette année encore passer ce beau temps en terre étrangère et sen- tir, en cette nuit de réjouissance et de
n'avons pas l'intention de discuter les re : ‘ ; : pa ue qu'ils pourront ap- Iple, qui fait toujours partie de sa vie lretour à Dieu et à l'ordre qu'il a établi. (suite à la page 3)
rte à d'aussi _énineux -Droblémes nationale, de ses débouchés naturels; L'origine des forces belliqueuses RENE po P Ê ‘javec: une cruauté mal dissimulée il] Plus on lève le voile sur l'origine et chasse des millions d'hommes, des cen- ‘Ja croissance des forcés qui ont Do ses, caisses. Livrons paquets, messa-
qué la guerre, plus il est clair quels ges. Garçons et autos à votre service,
sont les héritières, les dépositaires et les | T.-M. CHAMPION iconitinuatrices d'erreurs dont l'élément | ; | ‘Lu sente était l'omission, le renverse- ! | CHAMPIONS, ment, le refus et le mépris de la pensée A
des principes chrétiens. a 10121-101e rue — Téls. 22246-22056 Si c'est donc là la racine du mal, il in'y à qu'un remède: le retour à l’ordre
ge impérieusement la collaboration, la: EVANGILE ‘fixé par Dieu pour les relations entre bonne volonté, la confiance réciproque ! (S. Luc, chap. 1, v. 29 à 34) ‘peuples et Etats; le retour à la chré- de tous les peuples. Les motifs de haine, En ce temps-là, Jean vit Jésus qui tienté véritable dans l'Etat et entre de vengeance, de rivalité, d’antipathie, venait à lui, et il dit: Voici l'Agneau Etats. Que l'on ne dise pas que ce n'est de concurrence injuste et malhonnéte de Dieu, voici Celui qui efface le péché PAS le réalisme politique. L'expérience ‘doivent être tenus à l'écart des débats du monde. C’est de lui-même que j'ai: d0it avoir appris à tous que la plus et décisions politiques et économiques. ‘dit: Il viendra après moi un homme qui : "elle, là plus tangible des politiques, “Qui peut dire”, pouvons-Nous ajouter, est au-dessus de moi, parce qu’il était ! C'est Celle que guident les vérités éter- dans les paroles de l'Ecriture sainte avant moi, Pour moi, je ne le connais- :nelles et les lois de Dieu. Les politiques Éproverbes, XX, 9-10), “mon coeur est sais pas: mais je suis venu baptiser dans réalistes qui pensent autrement ne font pur, je suis libre du péché. La diversité : l’eau, afin qu’il fût connu dans Israël, ,AU'entasser les ruines.
des poids, la diversité des mesures, sont'Et Jean rendit alors ce témoignage: | Prisonniers de guerre ydétestées de Dieu”. Donc quiconque exi- : J'ai vu, dit-il, l'Esprit descendre du ciel | prisonniers politiques
Le l'expiation du crime par le juste sous la figure d’une colombe, et se re-; Maintenant enfin Notre regard qui à
Nous croyons cependant de Notre fonc-
|| Faisons commissions. Portons vaii- tion, en prolongeant Nos messages de Noël antérieurs, pendant la guerre, d'in- diquer les conditions morales préalables
| . et nécessaires d'une paix juste et dura- | Le Saint Evanpgile
ble; Nous les ramënerons à 3 brèves
ns
considérations. : Re . . Trois conditions préalables et nécessai- | L'Octave de l'Epiphanie jet res de paix juste et durable —————
|
Premièrement: l'heure présente exi- | (Le 13 janvier)
10024 -1OISt STREET-
| Lockerbie & Hole
LIMITED
châtiment des coupables pour leurs for- poser sur Iui Pour moi, je ne le con- lerré ne serait-ce qu’un moment, sur l’é-
faits doit bien se garder de commettre : naïssais pas; mais Celui qui m'a envoyé .tat actuel du monce, doit s'arrêter une PI bi tai
lJui-même ce qu'il reproche aux autres baptiser dans l'eau m'a dit: Celui sur ; fois de plus sur la masse encore immen- RRPISIS SRISQITES
comme des crimes ou des fautes. qui vous verrez l'Esprit descendre et se des prisonniers de guerre. Comme e Quiconque demande réparation doit s’arrêter, c’est celui-là qui baptise dans _Nous Nous disposions à passer dans L|
fonder sa requête sur les principes mo- le Saint-Esprit. Je l'ai vu, et j'ai rendu | calme, la joie intérieure et la fervente |
raux, le respect des droits naturels et témoignage qu'il est le Fils de Dieu. prière la sainte fête de Noël, qu icon-
Ingénieurs pour systèmes de chauffage
inviolables qui restent valables même : REFLEXIONS \firme et ennoblit, avec une harmonie
pour ceux qui se sont rendus au vain-: Agneau sans tache, vous êtes descen- séculaire et intacte, les liens de la fa- ,
jaueur sans condition. Quiconque de- qu dans l'eau pour la purifier; mais :mille humaine, et invite au foyer fami- || Tél.: 21768 — 10718 - 10le rue Imande la sécurité pour l'avenir ne doit nous, pécheurs et souillés, nous avions iial, comme à un rite sacré, même La EDMONTON
[pas oublier que sa seulé garantie vérita- : besoin de descendre par le baptême ‘Qui en vivent habituellement éloignés | ible repose dans sa force intérieure, dans une eau sainte; grâce à la vertu | l jc'est-à-dire dans la défense de la fa- jque votre divin toucher lui a commu mille, de l'enfance, du travail, dans l2 |niquée, nous en sommes sortis purs et! | charité fraternelle, l'exclusion de toute ‘transformés. Conservez en nos âmes | haïne, de toute persécution, de toute icette innocence qui vient de’ vous, ô. ARAUÈLE vexation des citoyens honnêtes, | Jésus! Si nous l'avons perdue, faite- | ie loyale concorde entre les Etats et |nous-la recouvrer par le baptême labo- : 1e peuples. lrieux de la pénitence, qui seul peut | Les voeux de la majorité nous rendre la blanche:r de notre pre- :
Deuxiémement: pour assurer cela, les imier vêtement. Epanchez de plus en: hommes doivent partout renoncer à la Die dans les coeurs le fleuve de votre création artificielle, par le pouvoir de la amour. Que ses flots aïllent jusque dans richesse, d’une censure arbitraire, de les déserts, jusqu'aux extrémités du jugements partiaux et de fausses affir- monde chercher les malheureux qui [mations, d'une prétendue opinion publi- | vous ignorent. Inondez la terre, ainsi que qui fait osciller les idées et la vo- que vous l’avez promis. Que nos crimes lonté de l'électorat comme les roseaux | ne retardent point la prédication de Y'E- secoués par le vent. vangile. Le Père céleste ordonne à toute :
Que l'on respecte comme il convient | créature de vous écouter: parlez à tou- la véritable, l'énorme majorité des hom- te créature, 6 Verbe de vie! et que tou-: mes, composée de ceux qui vivent hon- |te créature vous obéisse.
a ———_——_— EE.
CARTES PROFESSIONNELLES
41 . Nous vous servons mieux :
| Dr L.-0. Beauchemin
Médecin et Chirurgien 207-06, Edifice du Grain Exchange Calgary Alberta
Dr A. Clermont
Dentiste Docteur en chirurgie dentaire 230, Edifice Birks, angle 104e rue : . et Jasper Tél. rés. 82113; bureau 25838
Dr J. Boulanger Médecin et Chirurgien Edifice Boulanger ‘Tél. 22009 | EDMONTON ALBERTA
J. Erlanger
Optométriste
303 édifice Tegler bureau 27463 — rés: 26587
TéL.:
L'hôtel à l'atmosphère familiale ! =9T€ q l'atmosphére familiale
Dr G: Fortier B.A., MD., L.M.C.C. Médecin et Chirurgien Bureau, 3e étage, Edifice Banque
: de Montréal, Edmonton Téls.: bureau 24689: résidence 84415
Dr A. O'Neill Dentiste 307, Immeuble McLeod
Tél. rés. 31717;
Bilingue bureau 24421
LELAND HOTEL
Edmonton, Alberta
Dr E. Boissonneault Médecin et Chirurgien
247, Edifice BRirks Angle 1M4e rue et Jasper
Téléphone, bureau et rés. 21612
TAUX RAISONNABLES Le rendez-vous des familles
Peter À. Starko Jos. J. Starko
Optométristes Examen des yeux 230 Edifice Tegler—Tél.: 21248
10351 - 102e rue
R. CHOQUETTE, gérant
Dr L..P. Mousseau . MD, LM.C.C. Médecin et Chirurgien
Bureau 526 et 527, Edifice Tegler Rés. 9841-110e rue TéL bur. 22453
C.-E. Gariépy, CR.
Avocat et Notaire
Achetez les Produits de l'Alberta!
d’une Compagnie organisée 109% en Alberta Fameuses Essences “LION” — Huile “Heavy Duty” “LION” — Lubréfiants “LION” pour transmission et carosserie = Accumulateurs électriques “LION” pour autos, camions, Sys- tème d'éclairage de ferme.
TOUS CES PRODUITS VENDUS PAR
LION OILS LIMITED
Compagnie canadienne-française
Dépôt d’Edmonton: 10609 - 104e avenue, Edmonton Téléphone: 22574 5
Tél. 27882.
Dr Charles Lefebvre B.AM.D. L.M.C.C. Bureau: Edifice Tegler
Tél. bureau: 21645 . Rés. 23528 EDMONTON : ALBERTA
Paul-E. Poirier, C.R.
Avocat :
Bowker — Edifice Banque Royale Ave Jasper
‘A.-N. Dechene, LL.B. ; Avocat-Notaire Chez Duncan, Cross & Johnson
201-14 Edifice Bank of Nov: Edmonton, TÉL: EE
Gérard-R. LEVESQUE
Notaire
Falher
Alberta
“2e étage, Edifice Canada Permanent |: Edmonton |.
Müner, Steer, Poirier, Martland & |:
Edmonton |‘
MERCREDI 9 JANVIER 1946
L’Amicale de Falher célèbre le jubilé :
L’'Alma Mater de Falher lançait un vibrant appel à tous les Anciens afin de célébrer dignement le vingt-cinquiè- me anniversaire de l'arrivée des Reli-
d'argent de son Aima Maier
L1
l'écrivain sacré: “Elles ont passé en faisant le bien”. Nous évoquons le sou- venir de nos anciennes religieuses qui
n'ont pu se rendre à ce jubilé. A tou-
gieuses Ste-Croix dans la paroïsse. Cet |tes et chacune nous leur redisons un
appel fut accueilli avec enthousiasme, car un grand nombre d’'Amicalistes se donnérent rendez-vous’ à cette . belle fête de la reconnaissance et du souvenir.
Dès deux heures de l'après-midi les portes s'ouvrent par la bénédiction so- lennelle du Saint-Sacrement. Les voix
profond et cordial merci.
Le R.P. Bouchard, curé, est invité à se faire l'interprète des religieuses pour répondre à l'adresse. Son coeur si pa- ternel exprime avec justesse et avec toute la délicatesse qui lui est connue les sentiments de fierté, de reconnais-
des Amicalistes montent religieusement |Sance et d'espoir qui animent les coeurs vers le Roi des rois et la Vierge-Reine. | des religieuses.
C'est avec confiance et amour que nous redisons: “Nous t’apportons notre ten- dresse, rends-nous notre premier bon- heur.”
Après le salut son Exc. Mgr H. Rou-
Soyez assurés, cher Père Curé et chè- res religieuses, que les Anciens se sou- viendornt de leur devise du cours supé- rieur, ““’Noblesse oblige”.
Girouxville
Comme d'habitude, le premier de
jl'An, M. Hülaire Leclerc a reçu ses cinq
La Survivance
LAMOUREUX
Enfin! plusieurs de nos soldats sont
enfants, accompagnés de leurs maris €t'revenus d'Europe et ont fait ensemble épouses; en tout 37 convives, dont 27 J: traversée de l'océan sur le “Queen petits-enfants. Le soir avant de se met-'Ejissbeth”. Arrivés à Edmonton dans tre à table pour le souper, le plus vieUX ]: soirée du 1er janvier, ils se sont des enfants demanda la bénédiction | rendus directement dans leurs fami- paternelle au chef de la famille qui ac-|1es Ce sont: Harold Ed. Buchanan cepta de grand coeur de bénir toute Sa ;arié à olvine Godbout, et père de descendance. Puis ce fut le repas tra- | deux enfants; puis Rodrigue Lamou- ditionnel. La veillée se passe à chan-|;eux, Henri Bazinet et Joseph Guil. M. [ter et à jouer aux cartes. Puis f fallut | je curé les ayant apercu dans l'église, di-
jatteler les chevaux sur la “cabouse” ln uche dernier, leur adressa quelques pour aller mener au train “la visite” dej paroles de bienvenue et tous après la iTangent. M. Leclerc a plusieurs autres |messe se rendirent au presbytère saluer enfants et petits-enfants qui demeurent | jeu: pasteur. Chacun est heureux de les
à Vancouver et à Ribestone,
CLYDE
revoir indemnes et en parfaite santé.
M. et Mme Landry (Marie Anna La- moureux) de Saint-Boniface sont en visite depuis une semaine chez M. et
L'assemblée se continue. Plusieurs! Le sergent Paul Devin est revenu propositions importantes concernant |d'outremer en bon temps pour pouvoir l'organisation de l’Amicale sont discu- |passer la fête de Noël au sein de sa adressa la parole. Nous reconnaissons [tées et adoptées. Signalons au nombre lfamille. A cette occasion, Mme A. De- dans sa chaude allocution les divins en- des propositions qu'un service du tren-|vin, sa mère, et Mile Marcelle Desro- seignements de l'Evangile qui nous rap-}tième jour soit chanté pour le repos de lsiers sont venues d'Edmonton pour
thier, qui avait daigné rehausser notre: belle fête par sa si digne présence, nous
pellent que nous devons vivre une vie chrétienne intense par l’état de grâce et le bon exemple. Que les Anciens, pères et mères, prennent conscience de leur grand devoir de parents et qu'ils com- prennent leur rôle comme éducateurs d’âmes et semeurs de vie spirituelle.
se rendent à la salle de récréation où se
Au sortir de Ja chapelle les Anciens | tient l'assemblée générale de l’Amicale. :
l'âme de Mme Beauchamp (décédée le 11 décembre dernier), mère de M. Mau- rice Beauchamp, notre dévoué ex- président de l’Amicale.
L'heure déjà avancée nous fait pas- ser au réfectoire où un succulent re- pas nous est servi. Un air de fête flotte dans l’espace pendant ces agapes fra- ternelles. Son Exc. Mgr Routhier, nos RR. PP. Bouchard, Nadeau, Parent,
M. Gérard Bugeaud, président du co- Marsan, Lechasseur, Pinard, St-Jac-
mité d'organisation, adresse un mot de bienvenue et donne un mot d'explica- tion sur le travail d'organisation qui s'est fait dans le but d’avoir cette réu- nion.
Les minutes des réunions d'organisa- tion et la correspondance à cet effet sont lues par la secrétaire de l'assem- blée.
M. le Président nous fait part des chronologies de vie religieuse et mili- taire, et de nos chers défunts.
C'est avec un légitime orgueil que
ques et les élèves de la première heure sont à la table d'honneur. Notre Révé-
rende Mère Provinciale, Soeur Supé-
rieure de Falher sont entourées de l'exécutif de l’Amicale. Puis les autres ÂAmicalistes par groupe de classe font honneur à tous les délicieux mets. Notre salle du banquet revétait un cachet spécial, car en cette fête nous célébrions en même temps les noces de deux Amicalistes M. et Mme Réal Guin- don (née Aurore Beaudoin). Une table spéciale avait été préparée pour les in-
nous comptons un Père Jésuite mission- |vVités de la noce. Félicitations et meil- naire en Chine, deux Scholastiques leurs voeux de bonheur aux nouveaux
Oblats, dix-sept religieuses. La chrono- logie militaire compte au delà de cent garçons et six filles qui ont bravement servi dans les forces armées. Plusieurs d’entre eux sont morts en héros sur les champs de bataille. En souvenir de tous nos chers défunts décédés depuis 1938, nous récitons un pieux De Profundis. M. le président se fait l'interprète de
époux.
Après le souper nous avons le mot d'ordre de nous rendre pour la séance tenue à huit heures. Pendants ces quel- ques minutes libres chacun renouvelle d'une part et d'autre les liens d’ami- tiés et le souvenir des anciens jours.
La séance fut un franc succès. Notre Alma Mater compte de beaux talents
tous les Amicalistes pour présenter à d'artistes qui savent fort bien amuser
nos très chères et dévouées religieuses l'hommage de nos coeurs reconnaissants
pour tout le bien qu’elles ont accompli] Nous passons Gu Jean Narrache aux |Hysique la vénéraient, peut-être un peu |nesse de l’hôpital. Malgré les circons-
durant les vingt-cinq ans passés au mi- déclamations classiques, Notre réper-|; cause de son talent indiscutable dans |tances un peu adverses, et très peu de lieu de nous. Nôus pouvons dire avec|toire de chants canadiens est des plus :
sainement et agréablement toute l'as- semblée. |
variés. Tantôt c'est la note gaie du Canadien dans “La Soupe aux pois” et “Les Crépes”, puis on repasse les ex-
quelques jours. : + + +
Le soldat Georges Ashton a passé Noël sur le “Queen Elizabeth”. Sa mère est allée à Edmonton à temps pour l'ac- cueillir à sa descente du train.
Æ OX à
Mlle Murielle Chevalier est venue en
visite chez ses parents. + % *
Mlle Ethel Zatyko, qui étudie en ce moment à Chatham, Ontario, fait un petit voyage en Floride pendant les vacances de Noël.
Jean Lapin.
IN MEMORIAM
Fauchée dans la fleur de l'âge
C'est la troisième fois, en l’espace de très peu d'années, que l'Ange de la Mort visite les Filles de la Providence à la date du 31 décembre. C’est à l'au- be de ce jour, en effet, que Soeur Thérèse-Marie (née Irène Baril) ren- dait sa belle âme à Dieu, à l'hôpital Saint-Paul, Saskatoon.
Cette jeune religieuse de 31 ans ré- sidait à Prud’homme, Sask, depuis cinq ans. Précédemment, elle fit le même stage à Vegreville, Alberta. Par- tout elle sut gagner l'estime et l'affec- tion de son entourage. Ses élèves en
Part, mais aussi et surtout à cause de son inaltérable patience et de sa douce gaieté. Ses Soeurs en religion la
Mme Albert Lamoureux. + € % Profitant du beau temps et des beaux chemins, M. et Mme Adélard Houle
sont allés visiter leur parentée au Lac- La-Biche.
LS +
plusieurs améliorations, entre’autres de
PACE 3
Remerciements
Les membres de la famille Frigon re- mercient par l'entremise de la Survi- vance tous ceux et celles qui ont expri- mé leur sympathie par envoi de bou- quets spirituels, intentions de messes, etc, et assistance aux funérailles.
MALLAIG
Une grande foule assistait à la Messe de Minuit. Ce fut notre premier Noël dans notre église neuve. Nous y voyions
belles lumières et une jolie crèche qui certainement a servi à augmenter la piété des gens en représentant d'une manière plus vive le premier Noël à Bethléem. L
ER Æ %
Plusieurs réunions familiales eurent lieu durant la semaine de Noël, entre’- autres chez M. Tardif, MM.. Louis et Jos. Chartrand, M. Jos. Mahé, M. Dou- cet, M. P. Marchand.
CE
M. l'abbé N. Therien et M. l'abbé
Mailloux étaient de passage au pres-
Alcide Godbout, étudiant au grana{bytère dernièrement.
Séminaire est venu passer ses vacances de Noël dans sa famille. + % +
Notre organiste Mlle Blanche La- moureux, à du payer son tribut à la grippe. Dimanche dernier Mme Wilfrid Théroux la remplaçait à l'orgue.
+< % +
Mme Henri Normandeau de retour de l'hôpital continue à prendre du mieux et ses forces reviennent graduel- lement.
+ Ok %
Les classes ont recommencé et après quelques jours de repos tous les élèves sont retournés à l’école ou au couvent,
Æ % +
Nous avons été peinés et surpris d'apprendre la mort soudaine de Soeur Marie-Thérèse, des Filles de la Provi- dence de Prud’homme. Nous offrons à tous les membres de la famille Baril nos vives et sincères condoléances. Nos regrets s’adressent également à la Con- grégation des Filles de la Providence qui perd en la personne de Soeur Marie Thérèse u nsujet précieux et une reli- gieuse très estimée.
| McLENNAN
| Le bazar au bénéfice de l'hôpital du | Sacré-Coeur s’est tenu le 29 décembre ‘sous les auspices des Dames patron-
temps à leur disposition pour préparer ju soirée, ces dames ont fait des prodi- ges d’habileté et les dons reçus ont été
! lation de notre village augmente tou- jours.
+k % #% |
CR PEROU PR SE
= + M. Albert Gouin et son fils, Joseph,
sont venus résider à Mallaig. La popu-
*
M. et Mme O. Lafleur et leurs en- fants sont allés passer les fêtes de Noël et du Jour de l'An à Saint-Paul chez M. J. de Moissac.
EE % x
M. Ernest Ouellette qui est sous trai- tements à l'hôpital Général doit ven | passer le Jour de l'An avec sa famille.
KO % >
M. S. Masse est en visite chez des amis à Mallaig. |
Nous offrons à tous nos meilleurs | voeux pour le Nouvel An. j
Lisette. |
A TELE |
, Des expéditions à la | Russie
Ottawa. — Le Canada exportera en Russie, au cours de 1946, pour $2,000,000 de matériel ferroviaire, à annoncé le département des Munitions. On n’a pas donné de détails sur cette transaction.
La laitue se conservera fraîche
New-York. — Les progrès réalisés au cours de la guerre dans le domaine du plastique permettent de conserver de la laitue fraiche pendant au moins trois semaines. En effet, on à réalisé des sacs en plastique pour conserver les légumes.
[bien contente de les voir, mais n’avait qu'u nberceau et qu'un nombre limité de langes, etc. Quelque temps après, l'u- ne de ses amies eut la même aventure.
LOS ANGELES
À une adresse bien ordinaire dans a petit centre de Compton, vivait un Chi- | Mme Owam comprit sa situation, et elle nois: un Chinois comme tous les au- courut lui porter tout le petit linge qui tres Chinoïs à en juger par les appa- avait servi à ses trois jumelles et qui ne rences. Il avait un petit commerce, vi- |IeUr convenait plus. L'idée lui vint alors vait retiré, fumant sa pipe et économi- [€ rendre permanent cet échange de se-
cours. Elle fonda alors l'association dont nous venons de parler. Elle en est la présidente. 11 y à aux Etats-Unis quelque 3,000 mères de triplets: pres-
sant ses sous.
Mais voici qu'il meurt! Un grand re- muement, des ‘funérailles éclatantes, une procession de 50 limousines, deux
fanfares.
Ce Chinois, du nom de Wong, était à la tête de la Yong Wong, une associa- tion familiale de 30,000 membres aux Etats-Unis et de plusieurs autres mille | en Chine. On comprend maintenant qu’il fallut, pour les funérailles, à peu près toutes les limousines dont les sa- lons funéraires de la ville pouvaient dis- poser.
K % % Il existe aux Etats-Unis une asso- | ciation formée des mères des triplets. | Lorsque la cigogne se détide de placer trois bébés à la fois chez les mêmes pa- | rents, ceux-ci, étonnés d’abord, se trou- vent souvent dans l’embarras. On avait préparé du linge, des médicaments pour un, et il y en a trois. Mme Owam reçut un jour trois petites jumelles, Elle était
Cinéma éducateur
que la moitié fera partie de l'association l'an prochain, dit Mme Owam. Vous verrez si on ne commencera pas bien- tôt à élever les petits trois par trois.
€ * +
Je relève cette petite histoire dans notre “Courrier français”. Peut-être l'avez-vous déjà lue? Alors je la donne pour ceux qui l'ignorent, Un jeune lieu- tenant est promu capitaine. La gazette officielle indique l'an 1041 au lieu de 1941. Notre jeune homme, surpris d’a- voir été si longtemps capitaine sans le savoir, s'informe si c'est bien 1041 qui est écrit. C'est bien cela. Alors, il a droit à une petite allocation qu'on a ou- bliée de lui donner pendant de si nom- breuses années. Il réclame. Tout câäl- cul fait on lui doit 39,999 livres sterling. Mais on remarque qu'il est le seul offi- cier survivant de la bataille de Hastings
où les Normands battaient les Anglo-
Saxons et débarquaient en Angleterre. On est bien heureux de retrouver notre
capitaine qu'on tient responsable de la Itinéraire suivi par M. D. Bouvier, pour : perte de 20.000 chevaux à cette batail-
sa tournée de cinéma éducateur Dimanche 13 janvier: St-Paul, 8.15 p.m.
[14 janvier: Lafond, 1.30 p.m.; 15 jan-
vier: Villeneuve, 8.30 p.m.; 16 janvier: ! Legal, 3.00 et 8.00 p.m.; 17 janvier: Mo- | rinville, 3.00 et 8.00 pm.; 18 janvier: Donatville, 8.00 pm.; 19 janvier: Brey-: nat, 8.00 p.m.; 20 janvier: Atmore, 2.00, pm. et Plamondon, 8.00 pm.; 21 jan-! vier: Lac-La-Biche Mission, 2.00 pm.; et Egg Lake, 8.00 p.m.; 22 janvier: Lac-| La-Biche, 8.30 pm; 23 janvier: Boyle, | 8.00 p.m.; 24 janvier: Picardville, 8.00 | p.m.; 25 janvier: Vimy, 8.00 pm. Voici le programme de cette tournée: En français ; Nouvelles maisons pour les castors. |
le. I1 doit à Sa Majesté une livre ster- ling. ' R. Thibodeau
Editions Granger
54 ouest, Notre-Dame, Montréal
Mémoires d’une souris canadienne Par Marie-Louise d'Auteuil
Criquette (c'est le nom de la souris),
ploits de Napoléon et du Frère Jac- ques. . . en canon. Ensuite c’est la note grave et quasi religieuse du chant “Aux petits Ontariens” chanté par Son Exec. paix, le tourment de leur sort incertain |Mer Routhier, du “C'est la Jeunesse” et de la séparation de leurs parents, chanté par le RP. Bouchard, et du épouses, enfants, frères, soeurs, de tous luMontez toujours” chanté par le R. P. leurs êtres chers. St-Jacques. Les chants en choeurs et Souffrances des captifs divers solis sont goûtés de tous. :
Et si Nous voülons renûre l'hommage] La musique de la soirée découvre que d'une juste reconnaissance, d’une lou-|je peuple canadien n’a rien à envier aux ange méritée aux autorités, aux orga-!étrangers, car les mélodies sont variées nisations et particuliers qui se sont ef-let de très bon goût. forcés de soulager et de raccourcir leur |. Avec le témoignage des Pères nous triste condition, Nous ne pouvons ca-|reconnaissons que notre esprit français
Trois conditions. Een
(suite de la page 2)
chérissaient, car c'était une fervente généreux. Les religieuses présentèrent religieuse doublée d’une très aimable [aussi un étalage de beaux travaux de compagne. Sa vertu était douce et at- fantaisie, dignes de leur renommée en tirante, sachant s'affirmer virile et Îce genre de confection. L'assistance n'é- héroïque même à l'occasion. Elle était ltait pas très nombreuse, mais l’entrain mûre pour les Jardins célestes, c'est l'était soutenu. Son Excellence Monsei- pourquoi le Maître de la Vigne vint la lgneur Routhier, o.mi., encouragea de sa cueillir, après douze ans seulement de :présence cette oeuvre excellente, ainsi vie religieuse, ayant —— comme il est dit ique le R. Père À. Bouchard, o.m.i.,, de du Juste — fourni une longue carrière | Falher, le R.P. Nadeau, o.mi., curé, et en peu de temps. sieur paroissiens de Donnelly. Il est
Durant les trois semaines que la chè- à mrésumer que, comme par le passé, les re disparue séjourna à l'hôpital, elle résultats financiers seront à la hauteur édifia tout le personnel par son admi- | du dévouement des organisatrices. rable patience dans l'épreuve. Elle sui- Æ + +
Les reportages. Centenaire des Oblats dans l'Ouest. L'ile de John Bull.
En anglais
lest écrivain et'relate dans ses Mémoi- ires! Les événements qui ont marqué sa naissance dans le grenier des Moreau, Child Welfare in Sweden. quelque part en bas de Québec; Warble fly. Sa rencontre mouvementée avec le Nous faisons remarquer que le film | chat Bouboule; sur les Oblats dans l'Ouest est tout Son départ pour Québec et les péri- particulièrement intéressant pour les |péties du voyage; nôtres, car c’est une page d'histoire de Son retour dans le grenier qui l’a vu nos régions. Ne manquez pas cette re-|naïitre, maintenant désert et où, dans présentation qui sera montrée pour la lune solitude propice, elle écrit ses Mé- première fois à Lafond et aux endroits |[moires. . . suivants. Prix: 0.40
| TANGENT l
Aspect religieux des Fêtes
Notre paroisse a vu les Fêles se passer dans le recueillement et la prière. Les | grand'messes furent servies par de grands jeunes gens, ce qui était en soi- même très édifiant. Un merci à ces hommes qui se sont rendus au désir de | leur curé.
Æ % % Ouverture des classes
cher la douleur que Nous éprouvons Lest fourni d’arts culturels que nous de- lorsque Nous avons appris, outre les |vons mettre à profit.
souffrances forcées de la guerre, d’au-|° tres infligées presque délibérément aux |
L'heure de la séparation sonne. L'hymne national suivi du “Bonsoir,
prisonniers et déportés; lorsque dans mes amis” met fin à de si agréables certains cas, Nous avons vu prolonger heures passées sous les murs de notre leur captivité sans motif raisonable; cher Alma Mater.
lorsque le joug de la prison dur en lui- | même, s’est aggravé de travaux péni- |
bles et injustifiés; ou lorsque, par un
inexcusable mépris des règles fixées par |
les conventions internationales et des
règles encore plus sacrées de la cons- | cience chrétienne et civique, on leur a | = s z » “. 1 inhumainement refusé le traitement dû
aux vaincus. Pour le prompt rapatriement À ces enfants qui restent en prison, due les anges de Noël portent le messa-
ge de notre Père. Qu'ils reçoivent le ré-
confort de Notre voeu, partagé de tous
Une Amicaliste.
SPIRIT-RIVER
Le Rév. Père M. Proulx, de Peace- River, a assisté Son Excellence Mgr Routhier à la cérémonie du 3 janvier.
E Ok +.
Le: RP. Y. Levaque, de N.-D. des Neiges, de Fort Nelson, B.-C. était de passage à l'hôpital visitant sa cousine
Je Rév. Soeur Ste-Croix ainsi que son ‘cousin M. J. Labrosse. Æ % +
ceux qui aiment le sens de la fraterni- té, qu'ils soient promptement rétablis selon l'ordre dans IJeurs familles sou- |
cieuses et, leurs occupations normales de païx. Nous avons la certitude d'ex- primer les sentiments de tous les justes en étendant ce voeu aux prisonniers politiques, hommes, femmes et enfants, parfois exposés à de terribles souffran- ces, au’on ne peut accuser d'aucun cri- me, d'aucune atteinte à la loi, mais au plus reprocher que leurs opinions poli- tiques passées.
Nous étendrons aussi Notre voeu, a- vec une affectueuse sollicitude, aux missionnaires et laïques d’Extrême- Orient qui par suite des derniers évé-
Durant les Fêtes, les étudiants de l'extérieur sont venus passer ces. jours dans leur famille: Gemma Gaboury, du Couvent de Falher, ainsi que Bernadet- te Labrerque; de l’Aradémie de Grande Prairie, Liliane Roy; de Calgary, M. Armand Dion. ,
' + + +
M. et Mme E. Gaboury, de Legal, ont visité leurs parents M. et Mme Adélard Gaboury. LL
Æ + #%
Mme Roy, de Falher, visitait sa pa-
renté le Jour des Rois. Mme D. Goulet
vait elle-même les progrès de sa mala- die et sut avertir ses supérieures lors- qu’elle se sentit perdue. Elle vit la mort venir avec calme, parfaitement résignée à la divine Volonté, souriant à tous les visiteurs et priant Dieu autant que ses forces déclinantes le lui permettaient. Interrogée pour savoir si elle éprouvait les craintes de la mort, elle répondit: “Non: le bon Dieu m'a bien gêtée jus- lqu'ici; j'espère qu'Il m’aidera jusqu’à |la fin... Bonne Ste-Vierge, aidez- moi... aidez-moi jusqu’au bout!” Quelque temps après, saisissant son crucifix de profession religieuse, elle le ipressa sur son coeur et y colla ses lé- | vres mourantes; puis elle prononça d’u- ne voix encore intelligible: “Mon Dieu, je vous aime. .. je vous aime de tout mon coeur. .. jusqu’au bout!” Ce fu- rent ses dernières paroles. Sa belle âme prit son essor dans cet acte d'amour. Quelle mort de prédestinée! quelle fin enviable!
Les funérailles ont eu lieu à Prud'- homme, lieu de résidence ainsi que lieu de naissance de la défunte, meïcredi le 2 janvier au milieu de toutes ses Soeurs en religion et d’un grand nom- bre de paroïssiens. Le père de la chère disparue ainsi que plusieurs autres membres de la famille étaient présents. Le service fut chanté par Mgr C.-J.-B. Bourdel, tandis que Mgr Maurice Bau- doux prétait son concours au choeur de chant. Mgr Pierre, de Vonda, assis-
M. et Mme Albert Valiquette sont les heureux parents d’un fils né le 16 dé- cembre qui à reçu au baptême les noms de Joseph Edouard Arthur Norman. Parrain et marraine: M. Edouard La- voie et Mme Alberta Lavoie.
C FALHER
Jeudi le 27 décembre, le R.P. Curé bénissait le mariage de M. Réal Guin- don avec Mile Aurore Beaudoin. Le soir même les nouveaux mariés partaient pour un séjour à Edmonton.
L'Amicale du Couvent de Falher or- ganisa une réunion des anciens élèves [à l'occasion du 25e anniversaire de l'ar-
rivée des Soeurs de Sainte-Croix. Ce |
ee — 2 ue
fut un succès sans précédent.
Le R.P. Louis-Marie Parent passe la période dés fêtes avec nous. I1 nous re- vient de l'Est plein d’optimisme pour l'œuvre de la colonisation et son pré- sent voyage a pour but de régler les derniers préparatifs en vue de recevoir quelques familles de colons. Il nous quittera vers le 20 pour retourner à Montréal et Québec où il a ses bu- reaux.
Le bazar en faveur du Collège a rap- porté la somme de $2,200. dépassant de $200. l'objectif fixé. Le R.P. Bouchard a chaleureusement félicité ses paroissiens pour leur générosité. :
Baptême:—
TS
Les trois classes ouvrirent le 3 jan- vier. Nous avons le bonheur d'avoir avec nous la Révérende Soeur Louis Philippe pour la deuxième classe. Le Révérend Père Curé se chargea de la petite école en attendant l’arrivée de Mlle Précille Morin. Nous souhaitons la bienvenue aux nouvelles institutrices.
. LAC FROID
Nos lecteurs liront avec plaisir les nouvelles de notre coin de pays, sur la Fête de Noël. Sur le bord de notre lac, le froid se fait parfois sentir plus qu'ailleurs. Il faut chauffer et chauffer, si l'on ne veut pas geler. Cette année nous n’avions pas suffisamment de bois pour le chauffage de l'église, les gens
Et occupés beaucoup à la pêche. Le
R.P. Curé a pu tout de même trouver assez de scieurs de bois pour lui venir ‘en aide. .
De plus notre devoué Curé a instal- lé pour ia première fois la lumière élec- trique dans l'église, pour avoir de la belle clarté durant la messe de minuit. Il a bien réussi, c'était magnifique. De plus c'est lui qui à fait la crèche; et cette année il s’est surpassé, ce qui atti- re même les protestants. La grand'messe ‘fut chantée par le R.P. Teston; il y eut la l'évangile sermon en français et an- Iglais par le R.P. Curé.
Le lendemain un groupe de petits
4
ns
ACHETEZ À LA BAY
æ LE MAGASIN AMI DES. ECONOMES!
Je n'ai pas Îe temps de courir les rues... ... alors je me servirai de la poste!
‘ rapide et vous épargne du
Tout en étant des plus efficaces, ce moyen est très
temps. Envoyez votre abon- nement par la poste et nous en accuserons réception au
moyen d’une carte postale spéciale. Quelle que soit la distance qui vous sépare de La Survivance elle n'est pas plus longue que celle qui vous sépare de la plus proche boîte aux lettres.
est patiente à l'hôpital Ste-Croix. * * % . Le 27 décembre eut lieu le mariage de
nements graves vivent dans la peine et Je danger, Il est évidemment de droit
ses fils Emile, Donat, Josaphat, Ca-|de M. et Mme Jules Bourgeois. Parrain mille, tous d’Edmonton; Albert, deet marraine: M. et Mme Roméo Tur-
offrande pour l'Enfant-Dieu; l'un d'eux :
naturel que ces malheureux soient trai- tés humaïiñement: Nous jugeons même qu'on ne saurait mieux commencer la _ pacification et la concorde tant désirées des peuples qu'en les libérañt et en les réhabilitant autant que possible avec justice, équité et honnêteté. La bénédiction apostolique Avec ces sentiments et ces voeux aux lèvres et au coeur, Nous prions nôtre divin Sauveur de vous accorder, Véné- rables Frères et Fils bien aimés, et à tous nos chers enfants répandus par . toute la terre, l'abondance de ses grâ- ‘ ces, dont le symbole est la bénédiction apostolique que.Nous vous donnons de tout Notre coeur. ne
M. C. Brochu de Dawson Crook à Mlle C. Chabot, fille de M. Hilaire Chabot. Une grand'messe fut célébrée par le R.P. Binet, omi. M. et Mme C. Brochu éliront leur demeure à Dawson Creek, C.-C. Nos voeux de bonheur les accom- pagnent.
L'expérience enseigne
T1 est inutile de précher sur les ris- ques de la spéculation aux cultivateurs qui sèment de la graine de semence de
qualité inférieure; ils apprendront sû- |
rement leur leçon.
Montréal: ses ‘filles: Soeur’ Marie- [Cotte. Félicitations aux heureux pa- Théôdule, Fille de la Providence, du .rents.
Couvent de Saint-Louis, Saskatchewan,
et Bernadette (Mme Jos. Blondeau), de | de gouret-de Falher remporta la victoi- ; ‘ Îre sur le Peace-River par le score de "4 à 3, dimanche dernier. L'as de la par- tie fut sans contreüit “Pinto” Gagnon- qui assura la victoire aux nôtres.
Domrémy, Saskatchewan. À cette famille si honorable, ainsi qu’à ‘la Congrégation des Filles de la Provi- dence de St-Brieux, nous offrons nos plus sympathiques ét respectueuses condoléances. R.ILEP.
Encouragez la Survivance. quand vous avez des travaux.
À la suite d'un jeu enlevant le club
a même déposé ün billet d’une piastre à la crèche. Tous s’en retournèrent avec le coeur content.
‘Nos chantres se sont surpassés en exécutant la messe chantée et les beaux cantiques de Noël. Il y eut plusieurs communions et la fête fut des plus édi-
|fiantes. j
Servez-vous de la formule ci-dessous, et envoyez-nous le prix de votre abonnement par la poste. Merci à l'avancel
! \ 4
nm mme ee = ee = ue ue sn Nom de l’Abonné RS AAFESSE sssecssseonnmosssmncesssneceonnnenneneseevonesennaesosaneeeees same ce ssenésenens cesse eme 0 Ci-inclus veuillez trouver la somme de Bises toniiiieneses pour abonnement pendant …… Des seesrerresene senesenreeenernrreneee an.
N.B. — Voyez les prix au haut de la page ?, à gauche
LAC FROID
(GRAND CENTRE)
Nous avons eu une belle messe de minuit, une vraie belle température qui a permis à toute la paroisse de se ren- dre pour assister à cette belle fête, et notre curé, le R.P. Lavallée, a été bien enchanté de sa paroisse parce que pres- que tous se sont approchés de la sainte Table. Le sermon a été fait en quatre langues: français, anglais et monta- gnais par notre curé et en cris par notre bon vieux Père Teston.
+ + *
Depuis plusieurs jours la température |
est vraiment idéale toujours au-dessus de zéro et presque pas de neige ce qui permet à nos pêcheurs de ne pas trop souffrir du froid. Comme toujours, à cette époque de j'année, la pêche est actuellement dans son plein et déjà dans un de nos petits lacs dont le nom est “Green Jack Fish Lake” trois de nos gens, MM. Joseph Lefebvre, Antoi- ne Lefebvre et Sylva Miron, ont pres- que fait une pêche miraculeuse; en une
douzaine de jours ils ont vendu pour;
près de quatre mille dollars de beaux gros poissons blancs “Jumbo”. Les au- tres lacs ne mofitrent pas trop bonne pêche; le Lac Froid doit ouvrir seule- ment le 15 de ce mois, on ne sait ce que ça serü.
M. Hector Miron qui était soldat outre-mer depuis 5 ans nous est revenu, et il n été un des chanceux puisqu'il est en parfaite santé et il nous raconte beaucoup des faits dont il a été souvent le témoin pendant son séjour en Eu- rope.
M. Georges David est aussi revenu parmi nous après un séjour en Euro- pe; il a été trois ans en service actif; lui aussi à eu le bonheur de revenir sain et sauf, mais il n’a pas eu encore son licenciement de l'armée, il n’a pas- sé que quelque temps parmi nous et il est à présent à Calgary.
+ + *%
M. et Mme Joseph Compagna de Grand Centre, sont à Edmonton pour passer le temps des Fêtes avec leur fille et gendre M. Joseph Dumont.
M. et Mme Olias Poirier et famille ainsi que M. et Mme E. Fexe et Paul- Emile Fexe et M. U. Baril, ainsi que M. et Mme Philippe Gamache, de Bonny- ville, étaient parmi leurs parents pour les Fêtes ici à Lac Froid. Tous se sont rencontrés comme à l'habitude à un grand souper et veillée chez M. et Mme
Norbert Poirier Sr; un grand nombre |
d'autres parents et amis se sont amu- sés jusqu'au matin. R % %
Edmonton depuis deux ans est aussi venue passer les fêtes avec ses parents M. et Mme Paul Bayard. Un de Ses; cousins M. St-Jean, de St-Vincent, l'ac- compagna.
LEGAL
Le Jour des Rois, selon l'usage anti- que et solennel; du temple orné partout de festons magnifiques. . . les “voleil- | M. Willle Harberanko, époux dœ Ma- | Loc en foule inondent les portiques. | dcleine Hébert, est enfin démobilisé de | Cest la bénédiction des enfants. PIUS l'armée; depuis une couple d'années ü de 250, de l'âge des saints innocents, était éloigné de sa famille et de sa sont venus, conduits par leurs mamans, ferme; cela lui causa de grands ennuis. |. énter Jeurs petits hommages et leurs AS gros sous à l'Enfant-Jésus de leur pa- j Maintenant nos pauvres malades: |roisse.
| M. Z. Allard qui a été à l'hôpital . RE général il y a quelque temps pour! Après la cérémonie à l’église, Pour lune grave opération nous est revenu, imgler l'agréable à r'utile, l'assistance se \mais après un séjour d’une couple de rendit à l'Auditorium paroissial où M. | Bouvier, bien connu des cinéphiles, at- tendait avec un France-Film parlant
+
semaines parmi sa famille il a été obli- igé d'étre transporté à l'hôpital “John Neil” ici à Lac Froid; son état est français intitulé “Don Bosco”; saint ‘assez critique. |Jean Bosco, depuis Pâques 1934, Y'in- M. Paul Poirier qui souffre de mala- 'venteur des “Boys’ Towns”. idie assez grave depuis au delà de trois! au “show” catholique et annuel du mois a passé trois jours avec Ses parents lcuré, la salle était remplie de bébés, mais son cas s'et aggravé et ils ont été |q'enfants, de vieillards: M. Alexandre obligés de le transporter à l'hôpital Charlier, 86 ans; Mme Joséphine Bois- “John Neil” à Lac Froid; son état de vert, 80 ans: tandis que ceux d’un âge santé s'améliore mais il sera obligé moyen, guidés par le Vicaire, suivaient de rester au lii à l'hôpital pour unelsans pitié, une joute de hockey entre couple de mois. vimy et Legal. Mme Oséa Chrétien, de Grand cen-| = # % tre, qui est très malade depuis assez | Sont venus de la ville, comme des longtemps a été obligée de sortir de rois, M. et Mme J.-C. Burger, Mme J.- ‘Yhôpital John Neil afin de recevoir IN, Tessier, Mlles Joan et Joyce Burger; quelques soins spéciaux afin de repren-|M. Réal Bouchard, M. et Mme Mau- ‘dre des forces pour être transportée à Irice Bérubé et leurs enfants. lEdmonton pour être soignée par un spé- ke % # : {cialiste. Le lieutenant Teddy Burger, revenu M. Marcel Poirier est de retour parmiau pays parmi 13,000 hommes sur là isa famille en bonne voie de guérison grosse Queen Elizabeth, a remis pied à laprès avoir subi une opération asseziEdmonton vendredi dernier, où son igrave à Edmonton. épouse et ses parents l'ont attendu pen- M. Prudent Poirier, père, de Grand|qant quatre ans. Il faisait partie de Centre, qui est au lit d'une longue ma-!j'équipe des Madore, tous sont mainte- ladie depuis plusieurs années, à été nant revenus, sauf Pierre, le plus jeu- transporté à l'hôpital de Elk Point a-lne, près quelques traitements du Dr Miller; son cas s'est aggravé; il est maintenant revenu chez lui mais pas trop bien.
*k *% * A la messe du Jour de l'An, on a pu remarquer la présence de M. et Mme Bon courage à tous nos malades et Elphège Trudel, de Jasper, accompa- espérons que Dieu exaucera vos priè- gnés de M. l'abbé Emile Brière, du Sé- (res et nous prierons avec vous {ous |,inaire, de Miles Solange et Jacqueline |pour qu'Il vous bénisse. Trudel d'Edmonton et du jeune Cyrille Trudel de Jasper. La chorale exécuta de nouveau le beau programme de Noël. + + *% Deux soldats de retour du front, Léo
ns ee mt
l
k
[3 0 Moins de paroles et : plus d'action
| = Éesara et Edmond Grégoire, faisaient Washington. — Le président Truman ‘belle figure au sanctuaire, sous les plis la fait appel au peuple américain pourides drapeaux-unis, canadiens-natio- |qu'il réclame du Congrès plus d'action :naux, le “Jack” et le “Carillon”. Pour- et moins de discours sur le projet de quoi nous sommes divisés. législation destiné à réduire le nombre; ,des grèves.
nl Rare | | Parlant de retour, Mme Ernest La- : a de déclaré à ses SHÉIEULS, marche (Alice Martel) est revenue en- ans une allocution FAOPRAIQUE d'u- |chantée de son voyage à Waterways où [Re demi-heure que “le temps passe” | elle a fêté Noël avec ses fils Lorenzo [sans ce que ses autres mesures de re-}6t Léonard. En allant, elle a fait un
La Survivance
| |
ro
| dollars, commencement d'un fonû pour
FORT KENT ta nouvelle construction d’une salle pa-
É roissiale. Comme toujours avec S8 lar-
gesse de tueur M. le Curé y ajouta il
nant du passé; il ne nous en reste que obole et avec une grande is
des bons souvenirs puisqu'elles se sont remercier ses chers Leon ; crue
toutes écoulées dans la gaieté, et si on ,5€s confrères le Père Pelletier, 0. a peut dire dans la sobriété et avec un|M. le vicaire Tardif et tous ses P
Toutes les belles fêtes sont mainte-
Comme d'habitude notre fête de Noël temps idéal, après avoir eu auparavant |siens qui s'étaient rendus malgré une
è i tée se passa très pieusement agrémentée un froid glacial.
d'une belle messe en musique par notre chorale sous l’habile direction de notre maître de chant M. J. Sylvestre. La communion fut distribuée à au del de 700 personnes. Le R.P. Gaudet, su- périeur du Juniorat St-Jean, nous édifia par son éloquent sermon. messe était chantée avec diacre et sOUS- diacre, ayant comme célébrant le Père Gaudet, et assistants les PP. Mar- chand et Tardif. L'église était remplie jusqu'aux portes. La collecte au profit de notre curé fut fait par M. et Mme J.-N. Vallée et M. et Mme C. Lapierre. + # *
La belle température dont nous som- mes gratifiés a permis de passer toutes les vacances d'une façon très heureuse,
# Æ ES
A l'occasion des Fêtes aussi quelques- uns des enfants de M. et Mme Oscar Nobert étaient en visite. Nous remar- quions Mme A. Gourdine et Mme L. Ayotte, d'Edmonton, et M. Jos. Nobert, de Red Deer. Nous apprenons: aussi avec regret que Mme Nobert a été ma- lade, Les dernières nouvelles nous ap- prennent qu'elle va mieux.
M. et Mme Lionel Chalifoux, de Fal- her étaient en visite chez leur parenté les MM. Ouimet et Chs Moreau.
« LA ES
Aujourd'hui, le 6, les joueurs de gouret de Saint-Paul rendirent visite à nos amis de Bonnyville. Par un bel après-midi une grande foule jouit d’une joute tout à fait intéressante et ami- cale. Avec un résultat de 3 à i en fa veur des joueurs de Saint-Paul. L’arbi- tre, Laval Fortier, de Saint-Paul, se montra bien efficace et impartial. Mer- ci à nos visiteurs.
LA COREY
Avec les fêtes déjà passées plusieurs paroissiens nous ont laissé pour cher- cher un emploi ailleurs. C’et ainsi que Camille Verrier et sa famille se diri- geaient vers Vernon, C.-C.
ainsi que Jules Nadon et Georges Thi- | beault, sont aussi partis pour la Colom- bie dans les chantiers. ES ES * Lac Edouard Limoges nous arrivait récemment de Terre-Neuve libéré du
|
4 \
La le
|
|
l ï
ile baptême de Denise Anne Marie Sa- François Auger et son fils Albert,
furent parrain et marraine.
‘furent parrain et marraine.
température très froide. à # 4 /
messé de minuit réunissait pres | Nos classes sont recommencées, n0$
tous les paroissiens, puisque au delà de
à 300 se sont approchés pour recevoir en- institutrices sont toutes revenues en-
core une fois Celui qui venait de re- chantées après avoir passé de si belles naître et leur apporter la vraie paix et | vacances de Noël dans chacune de leurs bonheur dans chacune de leur fa- familles. mille. Nos chantres nous ont harmonisé f it J , M. et Mme Henry Levasseur; à la messe du Petit Jésus avec de beaux Sos te uen si que M. et Mme Dany Levasseur;, de Calgary, M. et Mme Edwin Collins, ain- si que leur frère Joseph.
et nouveaux cantiques.
+ % *
Quelques jours avant la clôture des classes nos enfants avaient rendu une aimable soirée surprise de chants, dé- rire
é ins qui à passé plu- clamations, ete. à notre digne curé pour | É De Res ue 1 . revenue célébrer ses vingt-cinq années de sa- |SIEU’S semaines à l'hôpite 5
ee
la prière et l’adoration à sainte à minuit, la première à Vimy. + Æ *% M. Edgar Parrent et M. John Duchak sont arrivés d'outre-mer pour les Fêtes.
cerdoce: il va sans dire que quand nos [dans sa famille en DORE Ve + Re bonnes religieuses y mettent le doigt |S°" SRSRQUE la petite faces si tout est rendu à la perfection. En plus lqui a été opérée pour les amygoR a d'une bourse rondelette nos paroissiens Mme us Fate . are lui remettaient la petite somme de cent . es ue |l'hôpital. Est né le 25 décembre à M. et Mme VIMY François Ouellette (née Georgette Gau- cher), un fils baptisé sous les prénoms A Noël, nous avons entendu une de de Joseph Noël nos plus belles messes de minuit. Nous M. et Mme Napoléon Gaucher, oncle avons commencé la nouvelle année par et tante de l'enfant, servirent de par- une Heure |rain et de marraine. æ % * Nous souhaitons à tous nos lecteurs amis Bonne et Sainte Année. ne CODESA A Vimy pour les vacances de Noël: |: MM. Gérard, Georges, Joseph, Simonne et Germaine St-Arnaud; Dorina Car- “Jusqu'au bout!” | rière; Lorraine Landry; Georges La-| Dans la soirée du cinq janvier eut chance: Mme Alma Beaulieu et ses en-|lieu à la demeure de M. Siméon Tan- fants: M. et Mme Napoléon Carrière |guay l'assemblée de six (6) valeureux et leur petite fille; M. et Mme Lucien promoteurs d'une généreuse et hardie Fagnan et leurs enfants; M. et Mme |entreprise. Il s’agit de tracer les gran- Dobell; M. et Mme André Belland et|des lignes d'un projet qui a pour but leurs enfants: Françoise Dusseault; la prochaine construction d’une école Mme Lucas (Giselle Gouin). dans le hameau dé Codesa. Durant près Fe de quatorze ans les autorités ecclésias- Mile Constance Lachance est de re- tiques ont noblement prêté la chapelle tour à Vimy pour continuer ses classes |de la mission aux commissions scolai-
lici. res: mais aujourd’hui les circonstances
+ C3 ES A eu lieu dimanche, le 30 décembre,
exigent que la classe soit enseignée dans un local indépendant de l'égilse.
MM. Georges Pichette, Raoul Car- bourin, fille de M. et Mme Edmond |dinal, Jean Bouchard, Kené Chamber- Sabourin. M. et Mme Lucien Fagnan land, Maurice et Siméon Tanguay, tout en préparant une requête à la Grande
A eu lieu aussi celui de Joseph Ro-|Unité de Spirit River, ont bien voulu land Arsène Baert, fils de M. et Mme |comme de vaillants éclaireurs, prendre Emile Baert. M. et Mme Arsène Baert |j’engagement formel de travailler sans
Mes Bella Poirier et Emma Poirier, ; converi : ss à : Ë à - . *converion ne soint adoptés, À Cause Séjour forcé au Lac-La-Biche; en reve- d'Edmonton, sont venus passer une se- de la lenteur décourageante qu sénat
relâche et répit à la construction d'une
service. Il sera employé au magasin de, & & # nouvelle école. Mais ces hommes de
maine avec leurs parents M. et Mme Louis Poirier, pour se réjouir avec eux en l'honneur de la nouvelle -année et elles ont été très enchantées de leur voyage.
+ % *
Mlle Louise Hébert. qui travaillait à Waterwayrs depuis quelque temps, est aussi en promenade ici à Lac Froid chez ses parents M. et Mme Simon Hébert; elle est retournée à Eûmonton après les Fêtes pour aller rejoindre ses deux soeurs Miles Thérèse et Cécile Hébert, tous trois demeureront à Edmonton à Yavenir.
M. E. Compagna de Bonnyville est
venu passer les Fêtes avec ses amis
MM. Pierre Bérubé, Trudel: l'Est.
Arthur et John ce sont des vieux amis de
Mlle Pauline Bayard qui travaille à
60,000 POUSSINS
DE RACE R.O.P., de PRINGLE
Chaque semaine en 1946
en plus de milliers de poussins ap- prouvés provenant de nos trois cou- voirs modernes. Nos excellents pous- sins reproducteurs vous donnent l'assurance de poussins Ge qualité au moment où vous les voulez si vous donnez votre commande de bonne heure accompagnée d'un dépôt. Nous sommes toujours anxieux de vous bien servir.
Prix pour l'Alberta des Poussins 1916 en vigueur jusqu'au 17 mai. Le cent de race approu-
vés
W. Leghorns .... SI6.00 Leg. Pullets . S31.00 N. Hampshires, Rocks
Reds … . $18.00 $16.00
N. Hampshires Rocks
& Red Pullets ... $29.00 $27.00 Coqs Leghorn . … $ 3.00 Cogs Pesants . . $ 9.00
Sur réception de votre commande ou à votre demande nous vous ferons parvenir notre Catalogue et Record de nos troupeaux pour l’année 1946, notre 15e anniversaire.
PRINGLE
ELECTRIC HATCHERIES Calgary Edmonton Chilliwack, B.C.
nant. elle est descendu volontaire- ment à Thorhild où demeure sa mère.
+ * *
et de la Chambre des représentants. RECETTES comme Adrienne Montpetit et Camille D Dozois, ou soeur Lucienne et frère Ber- | Le pain doré constitue un mets sub- a es Monter sont eines se ‘stantiel facilement préparé et toujours CCETS re Re eee bienvenu. Il diffère selon les goûts et HORS NE QMSIBÉONER HE .les habitudes alimentaires de chacun. ROOMS RENE Le déjeuner du dimanche matin de- ou : ivient un repas d'un intérêt spécial si vous servez du pain doré avec du miel. :qu sirop d'érable ou encore avec la con- fiture préférée des membres de la fa- mille. . Le pain doré peut, avec un égal suc- cès. constituer le mets principal ou le ‘dessert dans un repas. Quand vous avez ‘peu de temps à votre disposition et que vous avez des visiteurs inattendus, ser- ivez du pain doré avec une sauce aux pommes épicée chaude ou des fruits en conserve chauffés dans leur jus. C’est simple et court, mais en réalité, c’est un Gessert succulent. | Pain Doré 2 oeufs légèrement battus % de tasse de lait 1 c. à thé de sucre (au goût) 1, ©. à thé de sel Poivre 6 tranches de pain 3 c. à table de graisse | Mélanger les oeufs battus, le lait, le! à sucre, le sel et le poivre. Tremper te! RSS pain dans le mélange. Faire fondre un! SSS NS À peu de graisse dans une poêle à frire. | NT Faire dorer les deux côtés du pain dans de graisse chaude. Servir immédiate- : ment sur assiettes chaudes avec du miel, du sirop. des confitures ou de la gelée. Six portions. Pain doré à FEspagnol 2 oeufs légèrement battus 5, de tasse de jus de tomate 1 c. à thé de sucre l, ©. à thé de sel poivre ' jus d'oignon 6 tranches de pain | | l
oncle de Drummondville, M. Aimé Bois- vert (ne pas confondre), un chèque considérable d’offrandes de messes en mémoire de feu Aimé Caouette, décédé à Noël. + + +
Dimanche prochain, assemblée an- nuelle, choix d’un marguillier pour la division de M. Dominique Montpetit.
Le nombre chanceux
Woolley. Angleterre. — Le nombre treize est un nombre chanceux pour [ce petit hameau situé dans les Cotswold Hills. Treize citoyens de Woolley ont | participé à la première grande fuerre ‘et en sont tous revenus indemnes. Trei- Îze autres ont aussi participé à la se- ;conde guerre et eux aussi en sont reve- [50S sains et saufs.
3 c. à table de graisse
Mélanger les oeufs. le jus de tomate, le sucre et les assaisonnements. Trem- | -per le pain dans le mélange, dorer des! ‘deux côtés dans la garisse chaude dans! une poêle. Mettre sur assiette chaude et| ‘servir avec des oeufs brouillés, des lé- |
j
_sumes en sauce blanche ou de la sauce | "AU fromage. | Pain darè aux fruits
2 oeufs légèrement battus 5, tasse de jus de fruits en conserve 1, ©. à thé de sel 6 tranches de pain 3 ©. à tabfe de graisse fruits en conserve égouttés. i Mélanger les oeufs battus, les fruits et le sel. Tremper le pain dans le mé- lange aux oeufs. Faire fondre un peu de en dans une poéle, dorer le pain [ass deux côtés dans la graisse Chaude, iServir sur assiettes chaudes et garnir avec des fruits en conserve égouttés. Six portions.
mme eo
Vue de Whitehorse, Territoire du Yukon. Vicaire Apostolique du Yukon, S. E. Mgr Coudert, o.m.i.
son pêre. + + *
ignait. ! Ed k #
Mme Hervé Robert qui viennent d'a-
à l'affection de ses parents.
;
l
Î11 janvier: Clyde vs Vimy, à Vimy.
Ù Legal'vs Westlock, à Westlock.
113 jan.: Vimy vs Morinville, à Morinv. Westlock vs Clyde, à Clyde.
18 jan.: Legal vs Morinville, à Morinv. Vimy vs Clyde, à Clyde.
20 janvier: Westlock vs Vimy, à Vimy. Morinville vs Legal, à Legal.
25 jan.: Clyde vs Westlock, à Westlock. Legal vs Vimy, à Vimy.
27 jan.: Morinv. vs Westlock. à Westl. Clyde vs Legal, à Legal.
Le 20 décembre nos “Midgets” jouè- chez-nous, à
rent au gouret à Westlock et revenaient pionniers du Québec, ne s’en tiennent
:80 décembre, et ont gagné 2 contre 1.
Eugénie Limoges est retournée À'victorieux, 5 contre 3. Les Seniors de pas aux vaines formules. Ils lèveront Les collégiens et les. . . couventiennes Calgary. Sa soeur Gilberte l'acCOMPa- Morinville sont venus jouer à Vimy, le
leurs bras forts et tenaces pour abattre ‘ des troncs d'arbres en vue d’en faire des
|Dimanche, le 6 janvier, Vimy ont été planches ei chacun d’eux-promet de
voir la douleur de perdre leur seul gar-: çon âgé de 15 mois qui passait au bon- ‘cien Gingras de Vimy, est décédée le votre aide, votre soutien et votre acte : |heur éternel dimanche matin. Ce fut 27 décembre, à Edmonton, à l’âge de de sacrifice pour la cause commune M. Henri Caouette à reçu de SOR\ {ne pneumonie bronchiale qui le ravit 24 ans. Nos sympathies à toute la fa- sont instamment sollicités. Que tous
CE
- Programme de la Ligue de Gouret no 22
: (Morinville — Vimy — Clyde — Westiock — Legal)
| Nous offrons nos sympathies à M. et: jouer à Legal. Legal ont gagné, 4 à 8. donner gratuitement 2000 pieds de bois.
# #
Mie Isabelle Gingras, soeur de Lu- teurs zélés? Debout les coeurs braves!
mille! ceux qui veulent donner du bois de constructio npour la nouvelle école s’a- :vancent et inscrivent leur nom sur la
liste de souscription.
| a —— ———— : __ Rareté générale du : sucre
Ottawa. — La situation relativement
‘rier fév.: Westlock vs Morinv. à Morinv. aux approvisionnements de sucre au
Legal vs Clyde, à Clyde.
3 fév.: Morinville vs Vimy, à Vimy. Westlock vs Legal, à Legal. .te peu de changements dans ce domai-
8 fév.: Clyde vs Morinville, à Morinville ‘ne, Voilà ce qui se dégage d’une revue Vimy vs Westlock, à Westlock. ‘de fin d'année de M. Donald Gordon,
10 fév.: Morinville vs Ciyde, à Clyde Vimy vs Legal, à Legal.
15 fév.: Clyde vs Vimy, à Vimy. : M. Gordon a souligné qu'il ne s’agit Legal vs Westlock, à Westlock. !pas ici de contrôle ni de prix, mais plu-
17 fév.: Vimy vs Morinville, à Morinville tôt d'une rareté générale de sucre qui Westiock vs Clyde, à Clyde. Îse fait sentir dans le monde entier.
pays ne rassure aucunement et l’on peut
du commerce.
LIENS NRA EAN EN NEA S
N S — S
SN
à È È SSS TS Fe à RS Important cent re d'opérations militaires, Whitehorse est auss
a
RS
RS i le siège du
l'instar des opiniâtres!
‘Leur exemple suscitera-t-il des émula-"
‘s'attendre que la nouvelle année appor- |
-président de la commission des prix et!
| |
MERCREDI 9 JANVIER 1946
BEAUMONT
Dans notre compte rendu de la fête de Noël, nous avons oublié de dire que la quête à la messe de minuit avait éte faite par M. et Mme Ernest Dagenais, M. et Mme Paul-Emile Bérubé. Inutile d'ajouter qu'ils firent une bonne collec. te. |
Le jour de l'an, notre chorale repre. nait la messe qu'elle avait exécutée à Noël. M. le curé nous dit combien il ap. préciait le dévouement des membres de cette chorale et, après la messe, tous turent invités à prendre le vin au pres.
Visitaient aussi leurs parents à Tro-|bytère.
11 nous fait aussi plaisir de constater qu'à tous les offices religieux on ne manque plus de servants. Ils sont en. couragés par la petite récompense qui se trouve au bout. Heureusement que notre bonne Mère Estelle est 1à pour cout ordonner et permettre à chacun de servir à son tour. Les enfants sont contents de voir leurs services récom. pensés.
+ % +
M. Robert Poirier, de l'aviation cana. dienne, était en permission à Noël. …l est retourné à son poste à la Riviére. fa-Paix. Il est le fils de M. et Mme Fred. Poirier, de Looma.
+ # #
Notre curé s'étant absenté pour visi. ter sa famille à Bonnyville, le R. Père Tourigny, du Juniorat St-Jean, est venu Je remplacer. Il n’est pas inconnu à Beaumont. Il est originaire de St. Tite, P.Q., d'où vienrient aussi les Messieurs L'Heureux. Aussi a-t-il pro- fité de son séjour parmi nous pour leur rendre visite. Quand on est né au mê.
ie endroit et qu'on connait bien des parents ou des amis, On peut parler d'une foule de souvenirs et rappeler des histoires drôles,
CRE
Le 23 décembre, il y eut fête en l'hon. neur de M. le curé et à l’occasion de Ja distribution des prix de français par le président du comité local de l'A.CFA, M. Alexandre Bérubé. Celui-ci avait invité le nouveau secrétaire général de notre Association, M. Arcouette, et M. J.-O. Pilon. Tous adressèrent quelques mots. Beaumont était la première pa- roisse visitée par le secrétaire général depuis son arrivée.
Après la distribution des prix, il y eut séance de chants et de musique, à la. quelle prirent part grands et petits. MM, Meunier et C. Magnan nous chantérent de belles chansons canadiennes. Ils fu- rent accompagnés par Mile Angéline Lavigne qui est toujours prête à se dévouer pour nos séances. Nos maitres-
ses présentèrent ensuite le programme .
du’elles avaient préparé avec nos jeu-
curé et la petite Yvonne Magnan pré senta une bourse au nom de tous. Les élèves avaient fait tirer un cinq dollars qui fut gagné par M. Camille L'Heu- _reux. Quand le père Noël fit son appa- ‘rition, il fallait voir les enfants écar- quiller les yeux. Il dépouilla notre bel arbre de Noël où il y avait des cadeaux pour tout le monde. Mais je crois qu'on avait oublié notre père Noël qui eut pourtant assez chaud pour mériter quel-
que chose. Mais on ne peut penser à.
tout, et ce sera pour la prochaine fois | Tous s'en retournèrent contents de ‘cette soirée.
M. et Mme Eric Vallée ont fait bapti- ‘ser un petit garçon sous les noms de ‘Louis René Lucien. M. et Mme Joseph Saint-Jacques, oncle et tante de l'en- fans, lui servirent de parrain et de marraine.
il i Université de Milan
l Cité Vaticane. — L'université catho- ‘lique du Sacré-Coeur, à Milan, qui fut LFAVARES par les bombardements aériens,
l
ré sa 25e année académique avec 8,10 étudiants.
Ferd. NADON BIJOUTIER—HORLOGEE 10115-102e rue — Eämontos
os SSS >
nes de l'école, I1 y eut adresse à M. k |
mais reconstruite à l'aide de contribl- | itions des catholiques italiens, à inaugl-
MERCREDI 9 JANVIER 1946
Fédération Ganadienne Française de la Colombie Britannique
CERCLE CANADIEN-FRANCAIS . DE VANCOUVER
Les organisateurs de la soirée de di- manche, célébrant la fête des Rois, ont raison d’être fiers du succès remporté par la première activité du Cercle pour 1946. | :
La salle fut vite remplie, et après le jeu de cartes et le goûter, le prési- dent, M. Roger Allard, souhaita à tous une cordiale bienvenue et une bonne et hetreuse année. M. Charles Claudon, Consul de France, rious adressa ensuite Ja parole et avec sa grande sincérité sut captiver son auditoire. Nous le considé- rons comme un des nôtres parce que nous sentons que nous avons en lui un véritable ami. Le Dr Blais voulut bien nous parler aussi. Il constata que “la famille” avait augmenté depuis sa der- nière visite, et nous offrit ses voeux pour la continuation de notre oeuvre de bonne entente. M. Arthur Cherami, président de la Fédération C.-F. de la Colombie, nous dit que la Fédération était jeune encore, mais que le but de l'Exécutif était l’union des Cana- diens français de la province et que lon
verra des changements l'an prochain. | La fève traditionnelle fut trouvée
dans le morceau de gâteau de Mme C. Claudon et celui de M. Jos. Gagnon. Ils reçurent une ovation spontanée durant laquelle ils furent couronnés et déclarés roi et reine de la soirée. La charmante reine et son gentil roi s’acquittérent gracieusement de leurs rôles de monar- ques et à la satisfaction de leurs nom- breux sujets.
Le choeur de chant, sous la direction de M. Victor Lévêque, accompagné au piano par Mme Z. Grégoire, rendit les beaux vieux cantiques “Minuit Chré- tiens” et “Les Anges dans nos Campa- gnes”. L'on se croyait transportés dans l'Est. Mlle A. Comeau, accompagnée par Mille Fontaine au piano, chanta une chanson populaire, “Mon petit Khaki”. M. Paul Huot, magicien, nous émerveil- la par son acte de manger du feu. M. Bob Cadorai, visiteur de la Saskatche- wan, personnifia un caractère européen de réputation mondiale pour lequel il reçut de chaleureux applaudissements. En terminant la chorale chanta “Dieu bénissez la nouvelle année”, “Notre- Dame de la Victoire” et “O Canada’ et
Sa Majesté le roi Georges à l'occasion du Nouvel An pour services rendus dans la marine, hous avons été justement fiers de voir le nom de l’'Amiral V.-G. Brodeur qui a reçu le C. B., “Compa- gnon du très honorable ordre du Bain”. Félicitations à notre distingué compa- triote. * C +
Alfred Pouliot, âgé de 65 ans, est dé- cédé le ler janvier, Lui survivent deux soeurs à Vancouver. La messe de re- quiem fut chantée par le R. P. J. Bor- tignon à l’église du Sacré-Coeur, le 5 janvier. Condoléances à la famille.
CERCLE CANADIEN-FRANCAIS DE MAILLARDVILLE
Les religieuses de Maillardville ont eu le grand plaisir d’avoir, pendant plusieurs jours, la visite de leur Rév. Mère Marie Célestine, supérieure géné- rale, venue de France. Notre école de Notre-Dame-de-Lourdes lui a plu par-| ticulièrement, Son départ est fixé vers la fin de janvier. Tous, nous lui souhai- tons heureux voyage.
Æ # *
Noël — Comme toujours et plus que jamais il y eut une affluence très re- cueillie aux messes de minuit et de dix
heures qui furent célébrées par les RR. |
PP. Teck et Meek, avec diacre et sous- diacre. La messe en parties ainsi que les chants furent très bien exécutés. Il en fut de même le 1er jour de l’an- née pour la messe qui fut célébrée par les RR. PP. Girard et Bujold.
C'est en ces jours de fêtes que l'on! peut juger du bon esprit chrétien des Canadiens français, L'échange des
RES Rs
RS
Watson Lake, l’un des centres d'aviation que lon route de l’Alaska conserve, aujourd’hui enc ore, toute son importance stratégique.
La Survivance
RP ER:
rencon
AND Er
Edmonton
tre sur la route de l’Alaska. La
PAGE 5
PICARDUILLE 1 pas dispendieux
Dès son retour le Rév. Père Le Bris: s'empressa de faire la visite de la pa-|{ iroisse avant Noël. Il se dit heureux et: ; + | lenctianté de son contact avec tous les: Gontraementà Fopinion se |paroissiens. | nérale, le genre de service l # + | reçu n'est pas déterminé par La grande fête de Noël fut célébrée | le coût total. Le prix que vous avec beaucoup de solennité. RIRE payez est fixé par la mar- de minuit l'église était remplie à cra- ; quer. Beaucoup de non-catholiques sont | CHAOMISES AUECQUS COR le effleurer les joies et la paix que! mandez plus les frais du ser- tout fervent chrétien goûte en cette! vice professionnel reçu. ‘Fous, nuit sainte. A cause des derniers déran- | sans différence combien vous Er il fut impossible au Rév. Père! dépensez, sont traités avec le de se procurer de l’aide. Ii eut donc leih ; ,
. même soin et la même atten- tion dans tous les détails.
mérite de faire seul tout le ministère ! p a Connelly-McKinley!
Isacerdotal à cette occasion: nombreuses | LT D.
[eontessions, sermon dans les deux lan-: Entrepreneurs de funérailles Tél. 22222 10007-109e rue
gues avec messe du jour à 11.00 hres. ÎLe choeur de chant qui préparait depuis ne mois et demi une messe en partie
s'exécuta pieusement, Et comme tou- | :jours la crèche que M. C. Garqn avait | faite était magnifique. Ææ % % L'année mille neuf cent quarante- cinq qui vient de s’achever a marqué
| Rév. Soeur Marie-Joachim, de Spirit River, D ee Pa Ur eu a prononcé ses voeux perpetuels
diner, le jour de l’an, le R.P. À. Boucher, : provincial om. ainsi que M. et Mme Le 3 janvier, la petite église de Saint- plus touchant que ces paroles;
Hilaire Bériault et leurs enfants Clau-| dette et Rachelle, ainsi que M. et Mme Francis Chappy et leurs enfants Ro-; bert, Pierre, Pauline.
par
Club La Salle
Jésus sur la paille. Mais de plus, domi-
: | : nant le sanctuaire, l'inscription: “Le Le Club se réunissait tout Técem- Christ est ma vie” et sur le fond les! ment à l'occasion des Fêtes. ___. |mots disposés en demi-cercles “Pauvre-|l'autel de la Croix”. * Les jeunes mariés furent les invités ité”, “Chasteté”, “Obéissance”. C’est
sions et de vos sens, etc, etc. et, à l'exemple de Jésus-Christ, faire, s’il est
delà de cent jeunes passèrent une trés de l'Hôpital Ste-Croix, Soeur Marie-|gneur pour la vie.
agréable veillée. | Joachim, doit prononcer ses voeux per-| Le sermon fut donné par Son Excel- Sous l’habile direction de Miles L. Le- | Létuels. lence. Avec son éloquence coutumière
tain, A. Hélie, C. Blackburn; M. À.|° 72 paroisse entièré, s'étant rendue à lil sut captiver l'auditoire par un rap-
re 2e $ ae Ensuite ce fut la lecture des Voeux. let du cercle de l'A.C.F.A. Mme Gravel de la soirée et au milieu d'un cordial ; qu'une cérémonie religieuse doit se dé-|D'une voix ferme et distincte, Soeur |a bien: voulu en accepter l'organisation | échange de cadeaux et de souhaits au |;Gujer.en ce jour; oui, une religieuse Marie-Joachim se consacra au Sei-|aidée de Mesdames Chevalier, Hallaw
Situation tragique : en Europe
des événements inoubliables dans les annales de notre petite paroisse. Evé- nements joyeux et douloureux. Nous sommes encore sous le coup du départ die da Eee : de notre bien aimé pasteur. Mais nous | Ge onnnANoR de" BEtSE USE
Fe ited Press” démontre qu’au c nous abandonnons avec confiance à la: 4 de
Joseph de Spirit River a revêtu un ca-|exemple: ‘Avez-vous bien compris, ma divine Providence qui veille avec solli- AE te rue is ee . chet particulier. En entrant vous yl|fille, qu'en prenant Jésus-Christ pour |citude sur les paroisses comme sur les | PES ae EE voyez la traditionnelle crèche avec ses|votre partage, vous serez obligée, plus | familles et les individus qui les compo- | sapins, ses montagnes, puis les person- {spécialement que.jamais de vivre dans sent, versant ses bénédiction surtout : nages Joseph et Marie et lEnfant-|une constante mortification de vos pas-|Sur Ceux qui les lui demandent.
rations pour subsister.
Ces rations varieront entre 1,000 et 2,000 calories par jour. C’est beaucoup |moins que le nombre moyen de calories
+* E + | ë : . absorbées par les habitants des deux Dimanche prochain no ur n de : P DONS AMOS Res Amériques. Par suite des ravages de la
nécessaire, votre dernier sacrifice sur | partie de carte à la salle du village sous; guerre, de 40,000,000 à 50,0 60,000 de per
1 i j : e patronage des paroissiens du village |sonnes seront sans foyer.
Un navire pour les
et Ouimette. Nous ne doutons pas du ë cardinaux
succès de cette soirée. Notre assemblée annuelle de l'AC.
F.A. s'est tenue après la grand’messe| Rio de Janeiro. -— Le gouvernement
souhaits de Bonne Année au sortir de | Desjardins, A. Gaulin et R. Cormier, le |rinvitation que lui a faite le R.P. Curé, |prochement des deux vies religieuse et dimanche le 6 janvier. Le secrétaire l'annonce qu’il a mis le transport “Du-
l'église donne l'impression qu'ils for-
Club nous promet une “partie de Pa- :{tenq silencieusement et recuéillie.
ment ici une grande famille. + + + Le soldat Albert Landreville, âgé de 25 ans (rue 217, Maillardville), fut ho-
tin” pour le 13 janvier.
Son Excellence Monseigneur H. Rou- ;thier fait son entrée suivi des RR. PP. Binet et Proulx, o.mi., et des enfants
conjugale mais combien différente en |enverra sous peu son rapport'au comité ! que de Caxias” à la disposition des nou- même temps. Avec quel accent il féli- | central. Mais nous ne pouvons taire Au- | veaux cardinaux du Brésil, de l’Argen- cita cette jeune religieuse d'avoir répon- | jourd’hui le nom de notre président, M. |tine, du Péroux et du Chili, pour leur du à l'appel du bon Maître. Il fit res- | Arthur Racine en remplaçant M. Jé-| voyage à Rome afin d'assister au Con-
noré d’une mention spéciale par le] maréchal Montgomery pour les services | rendus dans la campagne du Nord-, Ouest de l'Europe. Nous sommes heu-: reux, avec sa famille, de son retour. k % +
Baptêmes:—
Le 12 décembre: Irène Elisabeth Au- bin, fille de M. et Mme Jos. Aubin (née
Calgary
M. et Mme Jules Gourdine, de Cluny, étaient de passage à Calgary à la fin de l’année. Ils étaient venus chercher leur fils Georges à l'hôpital Ste-Croix. Espérons que celui-ci’se rétablira com- plètement.
Mile Germaine Gourdine est de re- tour parmi nous, après avoir passé
de choeur.
La messe commence puis après le Graduel, le R.P. Binet, chapelain, pré- cédé de la croix et des acolytes se rend :couragea les parents à faire des sacrifi- à l'arrière de l’église et chante l'Antien- lces pour seconder leurs enfants dans ne “Prudentes Virgines”. La religieuse | leur vocation. Il exprima le désir de voir chante le psaume “Laetatus sum” al- surgir de nombreuses vocations sacer-
VATICAN La nouvelle n’a pas été démentie
ternant avec le choeur de chant. Puis | dotales et religieuses parmi la jeunesse | qu’un concile oecuménique serait convo-
le R. P. se rend au sanctuaire et en |de la paroisse. s'inclinant adresse à l'Officiant ces pa-
qué le plus tôt possible (ce qui ne veut
La messe continue. À la Communion, |pas dire beaucoup avant un an). Ce
sortir la beauté de la vie consacrée à rôme Lambert, ce si méritant président | sistoire du 18 février prochain. ; Dieu et l'honneur des familles qui don- | depuis bien des années. Il démissionne nent à l'Eglise de leurs enfants. Il en-|à cause de son grand âge.
Lisez et faites lire
. Ja Survivance.
Huile de charme No 100
PARFUM PUR D'ORIENT à la fois exquis et durable.
la Marseillaise. Etaient présents M. et Mme Charles
c : : a, ave Kathelyn Allard). Parrain et marrai- |quelques mois dans l'Est. Elle est en-!,cxc. «Excellence, notre Mère l'Eglise la nouvelle professe reçut son Dieu et concile de tous les évêques du monde ne: William Allard et Mme Elizabeth chantée de son voyage.
demande que vous daigniez bénir et redisait encore: “Oh! que mon bonheur |serait considéré comme la continuation
Tout votre entourage sera charmé par ce parfum qui se dégage de toute votre per-
[ i
| | Annonces
Claudon, Dr et Mme A. Blais, Dr G. Robinson, M. et Mme Arthur Cherami, M. et Mme J.-B. Goulet, de Maillard- ville, M. et Mme B. Cadorai, de Chau- vin, Sask. ,
La date fixée pour la prochaine soi- rée sociale est le 12 janvier, salle des Forestiers, Broadway et Kingsway. Ve- nez vous amuser avec des compatriotes.
Après avoir passé leurs vacances de Noël avec leurs parents M. et Mme N. Moreau, Gérard et Eveline retour- nent à Bruxelles, Manitoba, pour con- tinuer leurs études de français.
+
Georges Leary, attaché à la Marine, fils aîné de notre bon membre Mme L. Leary est en congé chez sa mère pour 30 jours. James, le cadet, a fait six ans de service dans la Marine et est main- tenant de retour au foyer. Il a repris la vie civile dernièrement.
+ % %
Le soldat Alexandre Beauregard, frè- re de Harry, membre de l'exécutif du Cercle, est revenu d'outre-mer mercre- di. Il a participé aux campagnes d’Ita- lie, France et la Hollande. Cordiale bienvenue à ce brave.
= %k % Sur la liste des honneurs décernés par
ES
Pour vérifications, comp- tabilité, tenue de livres, et vos rapports de taxes sur l'impôt du revenu, voyez L. G. AYOTTE Suite 6 Edifice Institute,
10042 - 109e rue Edmonton Tél. 22912 — Rés. 23686
classifiées
CHEZ “POWER’S”
Bons repas de famille. Cordialité et hospitalité. “Tower's”, 10432, avenue Jasper, Edmonton.
Ménagère demandée Ménagère pour presbytère. S’adresser boîte 17, La Survivance, Edmonton.
Compatriotes désireux de vous éta- ‘blir dans des centres canadiens-fran- i çais ou à Edmonton, soit sur fermes ou dans places d'affaires, j'ai en vente plusieurs propriétés de choix qui fe-
‘d'immeubles, 402 Empire Bldg. Edmon ton, Alberta. | :
livrets de compte à la Survivance.
raient sans doute votre affaire. Pour détails, écrivez à Robert Croteau, agent
Hommes. d'affaires: Commandez vos
Alard. : Le 30 décembre: Denis Adrien Louis
Vien, fils de M. et Mme Léo Vien (née jours à Calgary, en route pour Fort) A2 trois appels auxquels répond la ,rais; quoique je sois encore sur la terre,
Alice Durand). Parrain et marraine: M. Lucien L'heureux et Mme Louella L'heureux. ? , + + * Mariages :—
Le 24 décembre eut lieu le mariage de M. Harold Ramsay et de Mlle Eve- lyne Allard. Témoins: MM. Henri Al- lard et Robert Kilmartin.
Le 26 décembre un autre mariage, ce- lui de M. Walter Joseph Etier et de Mlle Marie Hellen Pereau. Témoins: MM. René Pereau et Mile Albertine
Le 27 décembre, un troisième ma- riage; celui de M. Joseph Raoul Vezina et Mile Denise Granger. Témoins: MM. Joseph Lanoïix et Léopold Granger.
Le 7 janvier, un quatrième mariage entre M. Raymond Mathot et Mlle Elsie Kathelyne Keys. Témoins: M. Frank Keys et Mlle Alice Simard.
Maillardville prospère!
Carrier. |
M. et Mme Fred. Paquette, de Rose- !
town, Sask., se sont arrêtés quelques
Ajbani. M. et Mme Ernest Gourdine, famille, M. Honoré Gourdine, de Dids-
L'U RS
Cr
mi 7 Catholique ETATS- UNIS
S. Exc. Mgr Adrian, évêque de Nash- ville, a administré le sacrement de con- firmation à un groupe de quatre-vingt- neuf Noirs récemment convertis.
La conversion au. catholicisme du
Nous offrons nos félicitations eb nos|Chef communiste Louis Budenz à sus-
meilleurs voeux de bonheur aux jeunes époux. j
LE MARCHE
Les prix du marché d’Edmonton
Avoine—
. 89% 38%
3 C.W. Fourrage No 1 Fourrage NO 2...
36%
1 CWe nrrrneennens 48% D CNW nn … 48% 3 CW. sms
. 177
Bétail—
Veaux de choix 10.50 à 1150 Bouvillons de choix 11.00 à 1175 Ordinaires 9.00 à 10.00 Génisses de choix 10.00 à 10.50 Orâinaires . 8.50 à 9.50 Vaches de choix … 7,50 à 8.25 TAUTEAUX sr. 6.00 à 7.15 Beurre— Ù
No 1, 36; No 2, 34; No 8, 82
Crème— No 1, 41 à #3; No 2, 36 à 38.
Oeufs— Grade A large Grade À medium .… Poulettes
Lisez et faites lire la Survivance
cité des commentaires intéressants dans la presse ouvrière des Etats-Unis. Un journal syndical de Saint-Louis, l“A- merican Photo-Engraver”, considère ce retour à l'Eglise comme “un indice de la déception croissante des gens intel- ligents à l'endroit du matérialisme dur et sans principe des gauches”. Il con- clut: “N'oublions pas que partout où le
Îtotalitarisme est venu au pouvoir, que
ce soit en Russie ou en Allemagne, la religion à été la première persécutée et chassée, Ii est vrai, comme l'affirme Budenz, que le communisme est une tyrannie sur l'esprit humain; il est également vrai qu’il est en conflit per-
pétuel avec la religion! et la liberté.” (Messager canadien).
JAPON
L'Université catholique de Sophia, à
48% Tokyo, espère reprendre bientôt ses
cours, suspendus depuis un an. Un grand bâtiment qui contenait tout le matériel scolaire a été détruit par les bombardements; les autres bâtiments sont occupés par des familles sans toit. Cette université, dirigée par trente-cinq jésuites, compte 1,200 étudiants. On si- gnale que depuis la: fin de la guerre le nombre des convertis a augmenté, | POLOGNE
Deux membres du congrès américain, M. Gordon, de l'Illinois, et M. Ryter, du Connecticut, ont pu, au mois d’octo- bre, pénétrer en Pologne. M. Gordon, à son retour, ne pouvait trouver de mots pour décrire la dévastation causée dans cè pays par l'occupation allemande et aussi par la présente occupation des
,\Soviets. “Les conditions économiques,
dit-il, empirent encore au lieu de s’a-
iméliorer, parce que l'armée soviétique
27 inais, mais aussi parce qu'elle pille et 18 à 21 enlève tout ce qu’elle ne peut consom-
mer sur place.
“Dé plus, ajoute-t-il, les Polonais ne reçoivent d'aide ni de l'UNNRA ni d'au- cun organisme ‘de secours internatio- nal, car tout ce qui est expédié en Po-
consacrer à Notre-Seigneur Jésus- IChrist cette vierge ici présente”.
religieuse en s'avançcant vers l'Offi-
et leur Éns elle s'agenouille devant lui et dit: est tout amour.”
! re EE : t“Accueillez-moi, Seigneur, selon votre bury, ont passé le premier jour de l'an (parole, et affranchissez-moi de toute
» lici, chez M. et Mme Ubald Gourdine.
injustice.” Après le chant du “Veni Creator”
ques questions ou exhortations. Rien de De DT men logne par ces organisations est saisi par les Russes.
RUSSIE
Dans un discours à Radio-Vatican, S. lEm. le cardinal Tisserant se demande si l'inclusion à l'intérieur de la Russie soviétique de nombreuses populations catholiques ne servira pas à son pro- fit spirituel: “La suppression systéma- tique des quelques groupements catho- [liques, dit-il, força les prêtres et les fidèles à se disperser dans des endroits où jamais l’on n'avait vu un catholique auparavant. Les innombrables déporta- tions de Polonais, de Lithuaniens, d’'Es- thoniens et de Ruthènes, opérées de \Yautomne 1939 au 22 juin 1941 et aussi pendant ces derniers mois, ont rendu inévitable la dispersion sur tout le ter- ritoire de l'Union soviétique d’un grand nombre de catholiques, prêtres, reli- gieux et laïques.
Un jeune prêtre franco-américain, le R.P. Georges Laberge, assomptionniste, vient d'arriver à Moscou pour y des- servir l’église de Saint-Louis-des-Fran- çais, à la place du P. Braun. Eu se trou- ve le seul prêtre catholique de la capi- tale soviétique et loge à l'ambassade française, Le P. Laberge, qui a 80 ans,
enseignaît auparavant au Collège de près cette date l'administrateur distri-
l'Assomption, à Worcester. Né à Cen- tral Falls, il a fait ses études dans la province de Québec,. aux collèges de Saint-Césaire et de Saint-Laurent. YOUGOSLANVTE
Les évêques de ce ays ont publié une importante lettre pastorale collec- tive.
On y apprend que le nombre des prêtres mis à mort pendant et depuis la guerre est de 243, celui des prêtres em- prisonnés de 169, et 89 manquent à l’ap- pel, ce qui constitue un total de 501. Plus de cent publications catholiques ont été supprimées et les imprimeries ont été saisies par le gouvernement qui ne veut plus les remettre à leurs pro- priétaires. On ne peut plus enseigner le catéchisme dans les écoles, et les mai- sons d'éducation catholiques ont été mises sous le contrôle de “commissaires politiques”. De ‘plus, l'Eglise a été dé- pouillée de ses biens, et des officiers de l'Etat s'efforcent de chasser les reli- gieuses des hôpitaux qu'elles possèdent et qu'elles administrent. mo em
L'amour veut trois. choses: vivre avec la personne aimée; faire. société de vie avec elle: vivre en l’unité; or, la très sainte Eucharistie répond à ces trois exigences. n (Bx P. Eymard.)
l'Officiant adresse à la professe quel-|
sonne. Bouteille 1 dr. $1.00 (Per
par malle port payé. C.O.D. $1.25.) Emballage dis- ! cret, garanti. Commandez à : PARFUMERIZ IDEALE ENS
lest grand! Ce que je désirais je le du Concile du Vatican qui dut cesser icontemple; je possède ce que je dési- brusquement ses sessions à cause du siège de Rome par les troupes garibal-;
é ù Visere À) REGISTREE, 154 De ‘je suis unie dans les cieux au Dieu qui |diennes, en 1870. . SALLE, Québec, .P. Q.
Après l'“Ite missa est” la religieuse retouine au sanctuaire. Monseigneur ibénit l'anneau et la Révérende Soeur; |Marthe de la Croix, déléguée de Révé- rende Mère Générale le mit au doigt de notre nouvelle professe, pendant que Son Excellence dit: “Recevez, ma soeur, ice sceau de l'alliance spirituelle que vous venez de contracter avec Notre | Seigneur. Qu'il soit pour vous un signe | de grâce, un lien de fidélité et un gage [de Funion éternelle qui doit se consom- | mer dans le ciel. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il |
Le chant du “Te Dèum” clôtura cette | si touchante et imposante cérémonie.
Durant la messe des cantiques de ré-; novation et d'actions de grâces furent : chantés par les autres religieuses.
Votre tailleur
Votre tailleur doit avoir 3 qualités pour vous satisfai- re:
—être expérimenté
—avoir du bon matériel
—avoir des prix à la portée de tous.
C’est chez T.-J. La Flèche que vous trouverez ces trois qualités réunies, à votre plus grande satisfaction et a- vantage.
- Avis aux créanciers
=.
| | |
Sucessions .de feu Toussaint Bazinet sé de feue RKRosaïlba Bazinet, son épouse, de Lamoureux, Alta.
Avis est par les présentes donné que toutes personnes ayant des réclamations contre la succession du défunt Tous-: saint Bazinet décédé le 10 décembre 1945 et contre la succession de Rosalbe ; Bazinet, décédée le 13 décembre 1945, sont tenues de faire à Me Paul-E, Poi- rier, avocat de l'administrateur Rosaire Bazinet, Edifice Banque Royale, Ed- monton, Ailberta, le ou avant le 20 février 1946 l'état complet et dûment vérifié de leurs réclamations et de tou- tes sûretés détenues par elles et qu’a-
+
pour Dames, Hommes et Militaires. 10453 Ave Jasper Tél. 26119
FARINES Robin Hood, 5 Roses, Royal Household, Purity
24% 700 49" 145 98" 2.79
1buera les biens des défunts entre les ayants droit ne tenant compte que des réclamations ainsi présentées ou qui
auront été portées à sa connaissance. ! 1bs. 15s.
E à
a ee me | FARINE “Apple Blossom” |
avocat de l'administrateur, 2 lbs. 1 £c 49 lbs. 1 25 09 lbs. 9? 50
Etude Milner, Steer, Dyde, Poirier, 1DS 1bs = 1bs Li Martland & Bowker, Ê Ni De GE S.
‘ Succession de feue Josephine Gravelle, veuve, de Beaumont, Alta.
Avis est par les présentes donné que toutes personnes ayant des réclama- tions contre la succession de la défunte Josephine Gravelle, décédée le 11 octo- bre 1945 sont tenues de faire à Me Paul- E. Poirier, avocat de l'exécuteur Arthur Gravelle, Edifice Banque Royale, Ed- monton, Alta, le ou avant le 12 février
lespie mai” S 2007 990 24 51.25
AVOINE ROULEE, petits ou gros flocons. Spécial
POIS EN CONSEVE ‘“Goodness @ bte Me”. Qualité supérieure
HARICOTS VERTS boîtes de 20 onces
Edifice Banque Royale, FARINE ‘tout blé” et “Graham” 1bs. lbs. Edmonton, Alberta. Prix de VENTE sr 1 25c 24 150 v : CEREALE “Sunnyboy” $ÿ 1bs. 3h 20 1bs. Si 10 Avis aux créanciers Prix de vente C | = RTE CEÉREALES “Gil- | l
Île 37506
t et dûment vérifié | FH ee
1946 l'état complet et dûment véri i enter
de leurs réclamations et de toutes sûre- ne k L
tés détenues par elles et qu'après ue CAFE ‘Blue Ribbon” (| 1b. 40e 3 Ibs. Si 15 date l’exécuteur distribuera les biens de ; .
la défunte entre les ayants droit ne te- Prix de vente ss » nant ne de: des A “os THE ‘Blue Ribbon” … 10c CACAO ‘Blue Ribbon’” 25 C présent: ou qui auron po CE à $
Le coinaliaos La livre ee La livre ie
Edmonton, ce 19 décembre 1945,
jPaul-E. Poirier, |
avocat de l’exécuteur Arthur Gravelle,
Etude Müiner, Steer, Dyde, Poirier, Martland & Bowker,
Edifice Banque Royale, À |
Edmonton. è d
Henry Wilson
Place du Marché -- 10159-99e rue — Tél. 27216
PAGE 6
L'établissement des ieunes
7e lecon: Deux types d'établissement: agriculture et forêt, pêche et forêt
Par Gérard Filion, secrétaire général de PU.C.C.
L'état de notre vie économique actuelle oblige la famille et l'individu à s'assurer des revenus stables. Le niveau de vie des gens qui travaillent seulement six ou huit mois sur douze est difficilement comparable à celui du travailleur qui détient un travail régulier. A cause des conditions rigoureuses de notre climat, nos principales exploitations de base sont saisonnières: agriculture, pêche et même forêt. Dans les régions à sols fertiles, le cultivateur retirera assez de revenus au cours de l'été pour se contenter l'hiver du seul tra- vail d'entretien de la ferme. Souvent aussi, dans ces régions heureuses, la production agricole s'étend sur une période de douze mois. Le problème de la stabilité des revenus
. Ne se pose pas pour ces gens. Ce cours a parlé déjà des possibilités d’établissement exclusi- vement agricole dans les vieilles paroisses. Dans les régions neuves, l’Abiti-Témiscamin- gue est à peu près la seule région où le 501 arable de bonne qualité offre assez d’étendue et d'uniformité pour favoriser pleinement l’é- tablissement agricole.
Dans d'autres régions, le problème de la stabilité des revenus et des possibilités d’éta- blissement se pose parce que l’agriculture ne peut fournir une occupation suffisante en elle-même, elle doit s'appuyer sur une res- source complémentaire. Dans la leçon pré- cédente, nous avons vu que les pêcheries sont dans le même cas. Par ailleurs, ces mêmes régions sont mi-agricoles mi-forestières ou mi-maritimes mi-forestières et c'est ici que la forêt devient la grande source de coordi- nation, le complément naturel des activités agricoles ou de pêche. Et, nous avons deux types d'établissement possibles: agriculture- forêt, pêche-forêt.
Agriculture-forêt
. Dans les régions mi-agricoles mi-fores- tières, la forêt apparait donc comme la gran- de ressource complémentaires de lagricultu- re, la plus propre à compléter et à consolider l'économie rurale si on sait bien lui faire jouer ce rôle.
L'a-t-on suffisamment compris? Hélas, non! Et, à un tel point, qu'on se plaint dans ces régions que l’industrie forestière tue l’a- griculture et déracine souvent les jeunes ru- raux. I n'est pas surprenant que la forêt nuise à la culture quand l’on sait que l’exploi- tation forestière est organisée en concurren- ce avec les nécessités du travail agricole alors qu'elle devrait en être “le complément na- turel le plus commodément utilisable”, comme le dit si bien M. Esdras Minville,
Qnelles sont nos régions à vocation agri- cole et forestière? Le Bas St-Laurent, une bonne partie du Lac St-Jean, les Laurenti- des, etc. En ces endroits, l’ensemble sol- forêt apporte la solution la plus facile au problème du niveau de vie et à l'établisse- ment des générations à venir. Une expérien- ce de ce genre a déjà été tentée en Gaspésie par M. Esdras Minville et nous nous inspire- rons des conditions de cette réussite pour trai- ter le sujet.
L'établissement mixte, agriculture-forêt, peut étre à prédominance soit agricole ou fo- restière. L'économie de la région détermine- ra à quel genre d'exploitation doit aller la plus grande part, Dans les deux cas. le fonds de terre cultivée doit être la propriété per- sonnelle de l'occupant. Quand à la partie forestière, elle peut être exploitée individuel]- lement où coopérativement. L'exploitation forestière en coopération a déjà donné de bons résultats dans Québec, mais il est en- core trop tôt pour se prononcer sur la façon d'appliquer la formule dans le cas qui nous intéresse présentement.
Voici comment on établit une colonie de type agriculture-forét:
1.—Des terres sont allouées aux colons .
Sous le régime habituel des terres de coloni- sation. La grandeur des terres varie suivant les conditions de fertilité et l'importance de la concession forestière. L'orientation de la- griculture est déterminée d'avance suivant lies conditions de marché, les facilités d'écou- lement, etc.
2.—Une réserve forestière est établie au fronteau des terres et placée sous la surveil- lance d'un représentant de l'Etat.
3—Les propriétaires fonciers (cultiva- teurs, pécheurs ont le droit de prélever cha- que hiver une récolte de bois proportionnée au rendement annuel de la forêt. Cela afin
d'assurer la permanence de la réserve fores-
tière. L +.—Les exploitants sont organisés en co-
cpération.
La coopérative dirige l'exploita-
‘12h. 15
Sh. 15 : 8h. : 5h.
kles. — Emissions françaises et bilingues pour Ja semaine du 13 au 19 janvier
Dimanche 13 janvier 3.30 am. Notre français sur le vif
nicale. : 8h. 15
Lundi 14 janvier 12h. 15 p.m. Radio-journal.
: Jeudi 17 janvier
CBK, Watrous, Saskatchewan — 549.12h. 15 p.m. Radio-journal.
3h. 15 p.m. La Chanson Française 5h. 45 p.m. Un Homme et son Peché. : 5h. 40 p.m. Bulletin de nouvelles.
Mercredi 16 janvier
pm. Radio-journal, ï b.m. La Fiancée du Commando. : 45 pm. Un Homme et son Péché. #0 pm. Bulletin de nouvelles.
‘Vendredi 18 janvier 10h. 00 pm. Le forum de l'Heure Domi- : 12h. 15 pm. Radio-journel. pi La Fiancée du Commando.
. 3h. 45 pm. Un Homme et son Péché. Pour 1946 comporte l'envoi de 450,000, 5h. 40 pm. Bulletin de nouvelles.
3h. 15 pm. La Fiancée du Commando. , Samedi 19 janvier
8h. 45 pm. Un Homme et son Péché.’ 9.30 am. 5h. 40 pm. Bulletin de nouvelles.
Mardi 15 janvier 12h. 15 pm. Radio-Journal 2h. 15 p.m. La Chanson française :
3h. 45 pm. Un Homme et Son péché Sh. 40 pm. Builetin de nouvelles
jh.
Les Voix du Pays, nouvelle
série d'émissions dramatiques sous en 1946 environ 15,000.000 de livres, la direction de Judith Jasmin. 15 am. Radio-journal.
, 41 30 ‘pm. Le Quart d'Heure de la Les expéditi i
; ; xpéditions de boeuf d
Bonne Chanson. 185,000. 110 h. 30 p.m. Céleste et Valentin.
Gilbert Lessard.
——
tion, en assure un contrôle efficace et facilite la vente du bois en offrant un volume assez considérable pour intéresser les acheteurs. Le syndicat vend au plus haut offrant; il peut aussi travailler sous contrat. Une autre mé- thode est de partager la coupe entre les membres selon les charges de famille et de vendre le bois par l'entremise d’un syndicat. Dans le premier cas, les travailleurs sont payés à salaire fixe et reçoivent une ristour- ne si les profits le permettent. .
5.—La licence de coupe est renouvelée chaque année au cyndicat. L’Etat peut ainsi exercer un contrôle suivi.
6.—$Si l’agriculture est organisée sur une base d'échange, une coopérative agricole est fondée. |
7—Une caisse populaire et un magasin coopératif sont organisés le plus tôt possible.
Avantages
Voici un résumé des avantages de ce type d'établissement:
1.—Occupation annuelle de la population: terre (ou pche) l'été, forêt en hiver;
2.—11 facilite et encourage la propriété foncière. Elément de stabilité;
3.—11 augmente les revenus des familles et permet leur plein d'épanouissement;
4—La coopération entraîne toutes ses heureuses conséquences; :
5.—Les sols de qualité mauvaise ou mo- yenne sont utilisés. Autrement, ils reste- raient incuiltes, ne pouvant faire vivre leur homme;
6.—La bonne existence des intéressés re- posant en grande partie sur le sort de la forêt, les travailleurs se soucient de lexploi- ter d’une façon rationnelle et de pratiquer les règles de la sylviculture. Notre domaine fo- restier est ainsi protégé contre les rapacités des ‘“‘faiseurs de piasses” et croit au bénéfice des nôtres.
Si l’on ne veut pas que le ‘‘chantier” tue l'agriculture dans les régions miagricoles mi- forestières, il nous faut populariser cette formule. D'autres expériences devarient être faites afin que nous puissions nous baser sur une doctrine sûre et complète.
I reste un fait certain: le type d’éta- blissement agriculture-forêt ouvre de belles possibilités. Notre jeunesse saura bien en profiter si on lui en offre l'opportunité. Des bras vigoureux ne peuvent rester inactifs de- vant une si belle besogne à accomplir quand un état de vie convenable assuré en est la récompense.
Le bücheron ne sera plus un exploiteur de la forêt car elle deviendra son bien. L’a- mélioration de son standard de vie en fera un tout autre homme et lui ouvrira des hori- zons nouveaux. La hache ne fera pas mourir la forêt, bien commun et national, elle ne fera que la mieux conserver et se perpétuer.
Pêche-forêt
Les principes donnés pour le type d'éta- blissement que nous venons d'étudier s’appli- quent sans changement à l'organisation de l'établissement de type pêche-forêt. On pêche des poissons au lieu de faire pousser du grain, c'est tout. La combinaison pêche-forêt sem- ble être l’une des solutions aux problèmes éco- nomiques et sociaux de la Gaspésie. Malheu- reusement, en bien des endroits pour ne pas dire la plupart, le bois n'est plus à nous, on l'a donné à d’autres. Le pêcheur gaspésien doit regarder ces étendues de bois avec envie et ne pas comprendre pourquoi il ne peut en bénéficier suivant la méthode que nous venons d'exposer. Une énorme responsabilité
repose sur les épaules de nos dirigeants: re-.
donner cette richesse naturelle à la popula-
tion afin qu'elle l'exploite elle-même à son
propre bénéfice. Quand cela sera un fait
accompli, la Gaspésie n’enverra plus ses fils
travailler comme manoeuvres dans les grands
centres de l'Est du pays.
Questionnaire 1—Quel est le type d'établissement qui con- ‘ vient le mieux aux régions mi-agricoles,
mi-forestières? L
2—-Quelles sont nos régions à vocation agri- cole et forestière?
3ä—Comment sont organisés les exploitants d'un établissement de type agriculture- forêt pour l’exploitation de la réserve fo- restière et la vente du bois?
4—Enumérez les avantages de l'établissement agricole-forestier?
5—Ce type d'établissement offre-t-il de belles possibilités?
6——Quel est le grand empêchement au déve- loppement des établissements de type pêche-forêt en Gaspésie?
Nos envois de viande
outre-mer
‘fédéral de l'Agriculture.
La Survivance
L'industrie du bois va connaître un essor considérable au cours des mois qui vont suivre. Le contrôle fédéral sur la construction a été levé et nombre d’édifices publics et de maisons privées n’attendent que la main-d'oeuvre et le matériel On voit sur cette photo des ouvriers abattant un géant de nos forêts cana- diennes.
La qualité des pâturages est un indice de la prospérité du cultivateur
“Je ne crois pas qu'il existe de meil- leur moyen d'augmenter le revenu de la ferme qu'en établissant de bons pâtu- rages sur de bons sols”, a déclaré le
vice des Fermes expérimentales fédé- rales. “On dit couramment en Nou- velle-Zélande que l'on juge de la pros- périté d'un cultivateur par la qualité de ses pâturages. Là comme en Angle-
de foin, dans lequel on se sert de l'an- cien mélange régulier de mil et de trè- fle rouge avec un peu de trèfle d’alsike, sur terre tempérée, et de luzerne sur terre plus chaude, Il est à prévoir que la capacité alimentaire d’un pâturage continue à s'améliorer pendant 2, 3, 4 ou même 5 ans, et c’est pourquoi les plantes que l’on y sèmera doivent non seulement être hâtives et vivaces, mais
Ottawa. — Il se peut que les expédi- | tions de bacon canadien à l'Angleterre soient moins considérables en 1946 qu'elles n’ont été l’än dernier, mais par | contre, il est probable que nous enver- :rons outre-mer de plus grandes quanti- :tés d'agneau, a-t-on révélé au ministère
terre, “largent c'est de l'herbe, et l’her- jencore pouvoir s'adapter à la saison. be, c’est de l'argent”, Si le Canada veut| Le grand secret dans l'établissement concourir avec les pays qui, pendant | d'un pâturage est l'emploi d'une abon- une longue suite d'années de culture dance d'engrais. Les Fermes expéri- sur terre, à loyer très élevé, ont dé-|mentales centrales ont recueilli veloppé ces pratiques, il faudra, de tou- igrand nombre de renseignements au te nécessité, apprendre la même leçon”. ‘cours des ans relativement à l'effet de L'établissement d'un pâturage est en- ja fertilisation abondante, moyenne et tièrement différent de celui d'un gazon ‘faible, sur l'établissement et le main- ‘tien des pâturages. Presque sans execp- tion, la fertilisation la plus généreuse
L'office du prêt agricole test aussi la plus économique, quand elle !
| E.-S. Archibald, directeur du Ser- Î
|
est appliquée à un mélange permanent j Depuis 16 ans qu'il fonctionne, l'Offi- |de pâturage sur terre bien ameublie ice canadien du prêt agricole a prêté }et ensemencée de bonnes espèces de Ftus de $52,000,000 à 25.712 cultivateurs, |BTaines. Par fertilisation généreuse, on le prêt moyen était d'environ $2,000. Sur entend l'application de 600 livres de su- le montant total prêté. $26,624000 ont PerPhosphate, 100 livres de potasse, et été remboursés. Iprobablement de 150 à 200 livres de Cet office. qui est une agence du Gou-isulfate d'ammoniaque. Pour maintenir vernement fédéral. et dont le bureau- là fertilité d'un pâturage, c'est un ex- chef est à Ottawa, s'occupe activement 'Cellent placement que d'y appliquer la idepuis sa fondation de prêter de l'ar- Même quantité de sulfate d'ammonia- gent aux cultivateurs établis dans tou- ‘que tous les ans et la même quantité Îtes les parties du Canada. d'engrais minéraux tous les quatre ans. L'argent est fourni par le Gouverne- | Aux fermes expérimentales, on a ob- jment fédéral], et il est prêté aux culti- tenu d'énormes rendements dans des vateurs sur première hypothèque rem- €SSais de fertilisation de pâturage — boursable en un nombre d'années indi- ;PlUS de 20,009 livres de matière végétale qué. qui peut aller jusqu'à 25 ans par jverte, par an, avec l'emploi de phos- rersements annuels égaux, intérêt et PhOre concentré, et des rendements à principal combinés. ipeu près les mêmes avec un engrais Depuis 1929, le coût de l'argent à Complet, tandis que la production obte- prêter qui était de 5 pour cent au dé-inue sur les champs qui n'avaient pas but a été réduit graduellement, permet- ‘reçu d'engrais chimiques n'était que de tant ainsi à l'Office de consentir de Moitié ou du tiers de cette quantité, nouveaux prêts sur première hypothé- | —— que à 41: pour cent. |
| Faible production de miel |
La production de miel au Canada n'a Toutes, vous avez dans vos cartons,
jété que de 26.035,000 livres, soit environ dans vos greniers, dans vos malles ou-: huit millions de livres de moins que la bliées, des chapeaux qui ont été la
moyenne quinquennale de 1940-44 On gloire de votre toilette mais que vous espère que celle de 1946 dépassera 43,- avez mis au rancart, après quelques | 000.000 de livres. L'Ontario est la pro- mois de service. Vous pourriez facile- vince qui produit le plus de miel, le ment mettre à profit ces richesses en- | Aranitoba vient deuxième et la Saskat- ;tassées et réussir de très jolies choses
|chewan troisième.
isi vous vous en donnez la peine et
: exercez tant soit peu vos talents. L. Quelques petits conseils , Comment repasser les bords des cha- {PEaux, capeline, canotiers, etc.? On les repasse du côté du dessous
… et à plat sur une table en s’y prenant La Ferme expérimentale centrale de de la façon suivante: on tient la forme
Brandon, Manitoba, a fait l'essai de|de la main gauche par l'entrée de tête, | différentes quantités de farine de pois si le chapeau n’est pas terminé, par la {pour l’alimentation des porcs à la place calotte si celle-ci est déjà posée. Ap- Îde farine de viande, ou “farine ani- lpuyer l'entrée de tête à bord de la table
Farine de pois pour les porcs
1 | | À [l t
. male”. Les résultats de ces essais indi- ide telle sorte que, ayant le dessous du
4 RS que l'on peut, sans réduire la ‘chapeau devant vous, une partie du | qualité de la ration, remplacer 40 pour bord s'appuie sur la table. Repasser icent de la farine de viande par de la tout d'abord la petite partie de la for- [farine de pois. .me reposant sur la table, en tenant Ivotre fer, la pointe vers l'entrée de I [ f d : 1FAEe et la dépassant lésèrement en ayant auara produire plus toujousr soin de placer un linge entre
de lait en 1946 ‘le chapeau et le fer. : ————— . Les formes relevées ou roulées seront 2 : ne irepassées à la main à l'aide d’un tam- La conférence agricole fédérale-pro- ! ’on mainti
vinciale, tenue à Ottawa du 3 au re bu PRE us ne
À
isurveillance a été exercée par la Sec- UR}tjon des viandes et des conserves ali-
| griculture.
Il est amusant de changer des “gioires passées” en de jolis petits chapeaux
Nous avons expédié en 1945 environ 450,000,000 de livres de bacon, d'une va- leur de $100,000,000. L'accord conclu
.000 de livres au minimum, mais il se :peut que le pays ne puisse disposer de -plus de 400,000,0600 de livres.
Quant à l'agneau, nous en enverrons
‘comparativement & 10,000,000 de livres en 1945.
rester à leur niveau actuel de 195,000, ‘000 de livres pour l'année, soit une va- leur de $35,000,000.
cembre, a déclaré qu'il serait nécessaire de produire 18 milliards de livres de lait en 1946, soit 5 pour cent de plus qu'en
‘la main. Comme pour les autres formes, vous ne repassez que la petite partie ‘se trouvant sur le tampon, la pointe du
Longueur de 5 milles en arbres
La Station pépinière forestière de Sutherland, Sask., a planté une lon- gueur de plus de cing milles en arbres et arbustes pour la démonstration et pour l'essai de différents types et de différentes combinaisons sous forme de haies. L'espèce de Mandchourie de l’or- me de Chine a fait en deux saisons de croissance une haie de six pieds, très belle et très utile.
Se à +
La fabrication des conserves de viande
Pendant l'année fiscale 1944-45, un total de 95 établissements a fonctionné au Canada sous la Loi des viandes et des conserves alimentaires et de ses règlements, régissant l'inspection de la viande. Ces établissements sont répar- tis comme suit, par province: Ontario, 28; Québec, 25; Manitoba, 10; Colombie | Britannique, 9; Ile du Prince-Edouard
et Alberta, 8 chacune; Saskatchewan, |sonnages illustres”, Les Editions Varié.
5; et deux au Nouveau-Brunswick. La
mentaires de la Division de l'hygiène vétérinaire, Ministère fédéral de l’A-
La production d'oeufs dépasse les précédentes]
En 1945, il s’est produit au dl 395 millions de douzaine d'oeufs. Ce
‘chiffre dépasse de 34 millions de dou-
Zaines celui de 1944, et constitue un re- cord pour tous les temps. On estime que la production de 1946 sera d'environ 17 millions de douzaines de moins qu'en 1945. à
En ce qui concerne les volailles, on! estime que, si les conditions sont nor- males, il y aura de 20 à 25 millions de livres de volailles pour l'exportation en 1845, mais l'introduction du rationne- ! ment des viandes a provoqué une telle demande de volailles au pays que les exportations en seront affectées. En ce qui concerne 1946, les prévisions sont encore incertaines. Si le rationnement des viandes est maintenu, il y aura une très forte demande de volailles au Ca- nada. S'il est supprimé, il se peut qu'il ÿ ait un surplus de volailles pour l'ex- portation.
comme pour le feutre. Couture du feutre
On rapproche bord à bord les deux côtés de la piqûre par un point perdu | passé entre les deux épaisseurs de feu- _tre où par un petit surjet très fin ne , prenant qu'une seule épaisseur. Î Lustrage du feutre : l.—Brosser le feutre avec une brosse {fine de préférence.
2—Brosser toujours de droite à gau- Che.
3.—Brosser ‘fortement à sec de façon à coucher le poil. ‘ 4—Humecter légèrement la brosse et la passer humide sur tout le chapeau, ceci pour les feutres ordinaires.
5.—Bien laisser sécher.
6.—Lorsque bien sec, passer un chif- fon de velours imbibé d'essence sur tout le chapeau, toujours dans le sens du ‘poil. i
1—Faire chauffer contre un fer chaud un autre morceau de velours sec et le passer chaud sur tout le chapeau. Nettoyage Si ® feutre est très sale, le tremper
dans l'essence ou dans un bain de tétra- chlorure de carbone, ayant l’avantage de n'être pas inflam- mable. Bien le frotter et le laisser com- Plètement sécher. : (Journal de Waterloo)
javant son règne.
! ce dernier produit"
MERCREDI 9 JANVIER 1946 -
Démission du sénateur Smith
Ottawa. — Le sénateur E.-D, Smith, de Winona, prendra sa retraite du gg. nat peu après le début de la prochaine session du Parlement, à moins que M Smith lui-même n'’écrive une lettre for- melle de démission entretemps.
M. Smith a annoncé récemment, ls de son 92e anniversaire de naissance, qu'il se proposait de ne plus assister aux sessions sénatoriales. Il ne s'y est pas rendu au Cours des deux dernière sessions et du fait, il perd on sièpe,
ee
Editions Variétés
1410, rue Stanley, Montréal
Louis XIV
Par À. de Montgon Dans la très belle collection des “Per.
tés viennent de publier une biographie de Louis XIV, par A. de Montgon.
Le Roi Soleil a eu une vie des pl: mouvementées, mais aussi des plus fer- tiles en épisodes glorieux.
Ce livre fait défiler devant le le. teur tous les grands personnages qui, : dans des costumes brodés d'or, ay’ des chapeaux à plumes sur des perru- ques immenses, lui faisaient une co des plus élégantes où grands seigneurs se rencontraient avec grands savants et poètes.
De son enfance jusqu’à sa mort, Lois XIV fut un grand roi malgré les jours sombres, malgré les guerres. Son pays passait avant tout et c’est pour œ qu’il lui donna une gloire qu'il n'avait pas connue d’une façon aussi complète
U nvolume de 200 pages. Prix: 1%: par la poste: $1.35. Æ Ok %
Reines de théâtre Par Dussane
Ce livre est l'ouvrage le pius à date sur les grandes artistes françaises du théâtre.
Marquise du Parc. Elle était belle Elle fut aimée sans beaucoup répondre aux amours qu'elle inspira. Elle inspira dans sa jeunesse insouciante, des vas à Corneille, à La Fontaine, des scêne à Molière et elle créa Andromaque de Racine.
La Champmeslé: elle joua avec une si ardente véhémence que Racine, pkin d'enthousiasme, courut à sa loge etla remercia à genoux.
Mademoiselle Mars et sa rivale Marie Dorval: Elles appartenaient au théâtre par droit de naissance comme les té ganes à leur tribu. C'était l'Empire, l'admiration de.Napoléon, l'amour de Vigny, les premières pièces de Victor Hugo.
Sarah Bernhardt. Les soixante an- nées de sa vie triomphale, cette carri- ré de gloire française, les mille aspets contradictoires de de cet être étonnant, déconcertant. ‘
Julia Bartet: un genre essentielle ment, uniquement français, en {#0 Points conforme aux plus rigoureux € purs modèles du classicisme français.
Toute cette gloire est résumée avë, amour par la grande comédienne, Ms dame Dussane, dans ce livre trés vivant
Un ouvrage de 240 pages. Prix: 81% par la poste: $135. :
= À
Un prince charmont:: Henri de Guise :
Par Ch. Quinel et A. de Montgon | La vie de ce personnage illustre plon ge le lecteur dans l'histoire de ces guer”| res de religion qui firent tant de ml à la France, en faisant couler beaucol, de sang. Chef qu parti catholique, À duc de Guise était tout puissant à B!
.:
COUT, mais sa puissance, en ces tem) |troublés, lui attirait des ennemis 1%
fer tournée cette fois vers l'extérieur du chapeau. Ces deux procédés du re- , : ; - : Passage sont toujours les mêmes, quelle rerie nécessaire pour 1946, évaluée sur : a
une base de 7 onces par semaine et par tons Res PRE res ni ee. pour toute l'année, plus une ex-| ét a FIRST portation annuelle de 5 millions de li- ‘
vres aux Antilles anglaises, est de 310! Four le feutre: on repasse avec un millions de livres, soit 15 millions de li- |Chiffon mOuillé sous le fer.
res de plus qu’en 1945. Cet aceroisse.| Pour la paille: avec un chiffon mouil- ment de production ne pourra être at-!lé d'abord, et lorsqu'elle est très sèche, teint que si les provinces des Prairies lavec un fer pas trop chaud et à même produisent plus qu'elles n'ont fait en la paille,
1945. Pour le tissu: avec un chiffon mouillé
1945. La quantité totale de beurre de beur-
Ministère de ia Jeunesse dans le Québec
Québec. — Le gouvernement provin- : clal soumettra, à la prochaine session ! de la législature, en février, un bill de- Imandant l'établissement d’un ministère |
de la Jeunesse; c'est ce qu’ premier ministre Duplessis.
nistère de la Jeunesse dans un prononcé l'été dernier,
session”.
a déclaré le ‘tantôt vers le parti huguenot. mini ‘i Voil ie dé ui H a déclaré qu'il avait promis un mi- rire ee :
Ë n discours devient une captivante histoire et d'ik et ajoute qu'il on 4 tiendra sa promesse “à la prochaine.
|
; Moins puissants. j
| En ce temps-là, Henri III régnaih mais dans l'ombre du trône, Catherist :de Médicis, sa mère, tenait vraimen iles rênes du royaume pour son fils, tr faible monarque. Le Cour, incertall ‘penchait t:
4
Un ouvrage illustré de 208 s
tir de sages leçons. # PREF Prix: $125; par la poste: $135. ‘*
MERCREDI 9 JANVIER 1946
Css mere een
Conditions du Concours de janvier
Mes chers amis, ‘
Je vous avais promis, la semaine dernière, de vous donner aujourd’hui les conditions de notre nouveau concours. Je veux tenir ma promesse. Comme vous le verrez je m’efforce de ne pas vous demander des questions trop difficiles; je veux que tous, même les plus petits, soient capables de prendre part à ces con- cours. J'espère donc que vous en profiterez tous.
Voici donc le sujet de notre concours:
Parlez-moi de votre jeu préféré
J1 s’agit de me dire quel jeu vous aimez le mieux. Pourquoi |
vous l’'aimez. Vous pouvez me décrire aussi cet amusement.
Rappelez-vous bien que vous n'êtes pas obligés de m'envoyer de longues compositions. Même une seule page suffira. Mais il faut que votre feuille soit propre. Attention aux fautes de fran- çais! Etn ’oubliez pas de signer votre nom et votre grade.
Les compositions doivent être rendues chez Grand-Père Le Moyne pas plus tard que le 31 janvier.
Ne retardez pas; mettez-vous à l'oeuvre immédiatement. Ii y aura des prix.
Je prie les gagnants de la semaine dernière de ne pas se d@é- courager; ils FCEVRORE tous leurs prix sous peu.
Votre vieil ami,
ri
S
mt
hand de Hoyne
Merci
Grand-Père Le Moyne remercie
sincèrement ses bienfaiteurs de Pea- ce River pour l'envoi de volume et de gros sous. Cela va lui aider à dis- tribuer des prix de concours.
tout son coeur, et que vous vous se- riez trouvés à l'aise auprès de lui, pleins ide confiance et de tendresse filiale; si quelqu'un vous avait prédit tout cela il y a quelques mois, vous ne l’auriez pas cru. Et pourtant, vous voilà ici pré- sents! Bonté de Dieu
“Car, depuis quelques mois, tout est changé pour vous: vous avez été re- cueillis affectueusement et soignés avec {bonté, dans votre corps et dans votre âme; vous avez appris à l’école du caté- : chisme tant de belles et grandes choses; vous savez qu'au-dessus de cette terre laffligée de tant de maux et de misé- res, il y a un Dieu bon qui vous a créés, qui s’est fait petit et pauvre pour vous, pour vous montrer la voie du salut, qui ‘est mort sur la croix pour vous ouvrir la porte du ciel fermée par le péché,
| La Survivance
Liste des gagnants du dernier concours
Voici la liste des gagnants du dernier concours de décembre:
Legal: Rolande Hurtubise; | Lafond: Louisa Malo, Gaston Desaul-
_niers.
Donnelly: Jeannine Garant, Guy Pa-
..riseau, Thérèse Johnson.
Ste-Lina: Thérèse Mageau. Beaumont: Madeleine Bérubé. Chauvin: Eveline Collette.
Tangent: Léo-Paul Lañglois.
Mes jeunes amis recevront sous peu leur prix de concours. J'aurais aimé donner des prix à tous pour les encou- rager. J'espère que personne ne se dé- couragera. La prochaine fois ils auront probablement la chance de gagner.
rant les années douloureuses de l'horri- ble guerre, des bombardements, de Ia fuite, de l'exil, ont vu mourir ceux qu'ils aimaient tendrement et se sont sentis malheureux, seuls, abandonnés, jus- qu'au jour où de bens prêtres, des reli-
PAGE
Premier Congrès de l'Avant-Garde des [Quel est le comble de.…?
Mariyrs Canadiens à Tangent
Le dimanche, 16 décembre dernier, les Avant-gardistes de Tangent se réu- nissent sous la présidence de M. le Curé Maurice Legendre à l'occasion de leur premier congrès de l'Avant- Garde,
Bon nombre de parents et d'amis étaient présents à cette réunion fami- liale pour encourager les efforts de leurs enfants et les seconder dans 3 travaux.
M. Gérard Beaudoin, président d’of- fice, adresse un mot de bienvenue à son auditoire. Après le compte rendu des activités des différents cercles donné | par Mlle Jeannine Rochette, nous pro-} cédons aux élections générales de dote avant-garde, En voici les résultats:
Présidente: Mlle Jeannine Rochette: vice-président: M. Olivier Lemoine; se- crétaire: Mile Isabelle Dumont. Dans leurs discours les nouveaux élus pro- mettent de travailler toujours plus et toujours mieux à l'extension du règne de sa majesté la langue française, Nous leur souhaitons bon succès.
Plusieurs suggestions ont été faites dans lélaboration du programme. de l'année. L'idée de piété, étude, patrio-
Pour rire
Quel est le comble de la prévoyance?
—Mettre des pantoufles à des dents qui se déchaussent.
Quel est le comble de la précaution pour un médecin?
—Avoir toujours du diachylon pour le bois coupé.
Quel est le comble de la sensibilité?
—Pleurer à l'enterrement de sa belle- mère. 1 Quel est le comble de la gaieté pour un caissier?
—C'est de distraire des valeurs. Quel est le comble de Ia pitié? 2.—-Collation des diplômes de l'A.C.F.| —Consoler un saule pleureur.
À. aux grades 2 à 8. Quel est le comble de l'habileté pour 3—Chant: “Trois petits garçons”, le Un juge?
grade 3. —Réconcilier des oeufs brouillés.
tisme sere développée encore d'avan- tage cette année. Nous apporterons aussi une attention particulière à notre bon langage en essayant de bannir les expressions incorrectes de notre voca- bulaire.
Quelques chansons, récitations et say- [nêtes remplissaient aussi le cadre de notre assemblée.
1.-—Chent: “Dans la cheminée”, gra- de 1.
Quel est le comble de le tendresse?
4—Récitation: “Mon premier missel”, —Embrasser l'horizon
par Mlle Pauline Granger, gr. 4. 5.—Saynète: “Les prix”, par les ben-
jamins du pensionnat. 6—Distribution des prix aux grades
a — mr
Ne surchargez pas votre piété de trop de petites pratiques. Ce que rien ne
2à 8. remplace, c’est 14 communion et l'orai- 7.—Chant: “Jeunesse que Dieu fit si ot la nourr‘ture et la respiration de
belle pour être à Lui”, par les ame
Avant-gardistes de l’école. (Mer de Ségur.) 8—M. le Curé adresse la parole et + *X x
nous engage fortement à poursui- vre d'avantage l'étude de notre langue, gardienne de notre foi.
Dieu réside dans nos églises corporel- lement, à vérité douce, mais étonnan- te, et nous y entrons avec une hardies- se, avec des libertés que nous n’oserions jamais prendre en la maison des grands et dans le palais des princes.
CHenri-Marie Boudon)
9—Nous terminons par un vibrant “O Canada”.
Isabelle Dumont, secrétaire générale !
Paroles du pape à des enfants
‘pour vous appeler un jour à lui et vous igieux, des religieuses les ont recueillis, faire vivre dans son beau paradis. Vous | Priez pour les êtres chers qui sont jsavez que le Fils unique de Dieu, pour morts: et à ceux que vous pouvez voir ‘se faire petit, a voulu naître d’une Mè- lencore, dites bien clairement, que le ire, la meilleure, la plus suave des mères, | Pape les aime, les bénit, qu’il prie Dieu
TON PAIN EST UN VRAI REGAL, /
EST
7.
Un cadeau économique
éprouvés par la guerre
Les petits cireurs de bottes
Au mois de novembre, notre Saint Chez le pape Père le pape recevait en audience les) Ce sont précisément ces gamins que petits cireurs de bottes ou “sciuscia”,|S. S. Pie XII reçut en audience. Un. comme on les appelle communément |grand nombre, fraîchement accueillis, (déformation de ‘“shoeshine”). létaient encore nu-pieds, beaucoup a- D'où viennent-ils? Ce sont des gamins entre 4 et 15 ans, des haillons ou une culotte confection- que les bombardements, les évacuations, inée avec de la toile de tente des trou- l'avance des troupes alliées avaient je-|pes alliés. Ils ne voulurent point se tés sur les trottoirs de Rome. Beaucoup étaient sans famille; d’autres, chassés 'auguste bienfaiteur, mais lui apportè- sur le pavé par la détresse ou l’avidité lrent, avec une aumôûne pour les Mis-
de leurs parents, s'étaient lancés à la sions — le pauvre qui donne à un plus.
recherche de gains et d'aventures; on 'pauvre que soi! — une offrande de priè- les avait vus cirer les bottes des soldats, res et de sacrifices. D'ardentes accla- vendre des cigarettes, se livrer au mar-|mations saluèrènt l’arrivée du Pape, de ché noir au vol et au brigandage, se Inaïves démonstrations d'affection ac- faire les recruteurs du vice et de l’im- !compagnèrent son passage. Du haut du moralité, Enfants exposés à tous les trône, il leur tint un discours émouvant périls et à toutes les tentations de la ‘de simplicité de bonté et de délicatesse. rue, précocement dépouillés de toute | Paroles du pape
santé et de toute fraicheur, qui avaient! “Chers enfants, leur dit-il, Nous li- tout vu et tout entendu, et à qui, trop sons en ce moment dans vos yeux la souvent, de tristes tares avaient ôté la joie que vous éprouvez à vous presser grâce naturelle de leur âge et le char-
vaient le visage crasseux et portaient
jRenee les mains vides devant leur,
let qu'il à disposé qu'à sa ressemblance de leur faire trouver, comme à vous, le
vous soyez les fils chéris de la Très iSainte Vierge; vous savez que ce bon Jésus a voulu demeurer au milieu de
jvous, présent et caché dans le taberna-"
cle de nos églises, où vous n'avez plus 'peur d'entrer, et qu'il désire vivement vous voir vous approcher de lui pour le recevoir dans votre: coeur à la Table eucharistique, Restez attachés à Dieu
“Aïnsi, la vie est bien changée pour vous; elle est meilleure, ‘elle est plus belle, elle est plus riante. Mais le dé- mon cherchera à vous détourner de ce bon chemin pour vous reconduire à la itriste vie d'autrefois; ne l'écoutez pas, iayez confiance en ceux qui vous ont ‘montré tant d'amour et qui vous font ‘tant de bien. Que si par malheur le pé- ‘ché venait à souiller plus ou moins ‘votre âme avec la poussière ou la boue ide la rue où vous erriez autrefois, vous ‘savez que le bon Dieu est toujours prêt ‘à vous pardonner, à laver votre âme dans son sang, dès que vous aurez con- lfié votre misère au prêtre pour obtenir le lui l’absolution dans le sacrement de. la Pénitence. Apostolat
t
me de leur innocence surnaturelle. L'Eglise leur vient-en aide Pour supprimer ce fléau et guérir cet-: te plaie sociale, le Souverain Pontife, ' une fois de plus, ouvrit ses bras pater- nels. Encouragés par lui, des prêtres ælés recueilirent ces petits misérables, ‘ les réunirent dans des centres et secou- rurent leurs besoins les plus urgents. Soutenus par des Associations italien- nes et étrangères — les autorités al- liées méritent une reconnaissance spé ciale, — ces prêtres entreprirent une vaste oeuvre d'assistance et de relève-
ment. Fidèles aux prédilections de leur
fondateur pour l'enfance, les Salésiens
autour de Nous. Puissiez-vous, à votre’ “Chers enfants, quelques-uns d’entre (tour, lire sur Notre visage l’allégresse [vous n’ont même pas connu leur papa que Nous ressentons à vous accueillir et et leur maman; pour d’autres parmi ‘la reconnaissance émue avec laquelle ‘vous, leurs parents n’ont peut-être pas Nous recevons vos dons! Don de vos:eu le bonheur d'être instruits comme prières et de vos sacrifices, don de vos “vous à présent, ils n'ont pas suivi le coeurs qui veulent être purs et géné- droit chemin, ils n'aiment ni Dieu, ni la ‘reux, don de votre charité délicatement religion, ni l'Eglise; d’autres enfin, du- ‘fraternelle, qui vient en aide aux en- | é fants infidèles des pays de Mission.
“Beaucoup d’entre vous sont bien pe-' tits; mais vous êtes tous très jeunes, | même les plüs grands parmi vous; vous | avez cependant déjà fait l'expérience | de la vie; vous avez connu beaucoup dei misères et beaucoup de tristesses; nom- | _bre d'entre vous n'ont probablement
Des jeux, des jeux pour intéresser
On est parfois dans l'embarras pour
se placèrent au premier rang et recueil- lpas eu le bonheur de naître et de gran-
‘passer les moments libres sans les gas-
piller dans l’oisiveté. On se demande que faire? La température et maussade, on s'embête, on est dégoûté de tel ou itel jeu. Que faire? On est dans une réu- ‘nion' de famille, on veut organiser une soirée, on veut intéresser les jeunes et iles. vieux à la maison. Que faire?
lirent jusqu’à 2,000 “sciuscia”. Chacune ‘ir dans une famille chrétienne. Sur la de leurs résidences à Rome — J’hospice , ‘religion, les prêtres et le Pape, vous du Sacré-Coeur, l'oeuvre de Don Bosco In'avez peut-être entendu que des mo- au Mandrione, Santa-Maria-Liberatrice | queries et des calomnies; peut-être mé- au Testaccio, l'Institut Pie-XI à Via lme, sans vous en apercevoir, vous étiez- Tusculana, les Catacombes Saint- | vous habitués à penser et à parler de la: Callixte — a aûjourd'uhi son groupe |même façon. organisé, La Compagnie de Saint-Paul Joie inespérée | Un éducateur de la jeunesse, le R.F: rassembla de son côté 350 petits mal | “Si quelqu'un vous avait dit, en mon-. Charest, des Frères St-Vincent de Paul, heureux dans la paroisse de Saint-Be-|trant du doigt le Vatican, qu'un a Es entrepris de résoudre ce problème. Il noït et au Villagio del Fanciullo, l'insti- | vous y seriez entrés tous ensemble, con-'est à publier une série de cahiers inti- tution si caractéristique du village de |tents de vous voir accueillis par le Pape, tulés les “1001 jeux”. Les mille et un l'enfant.
TT oo
comme par un Père qui vous aime de jeux sont appelés à rendre de très
est offert par le ren de. chef de cuisine les gran ces cours seront donnés au “Royal York”
par la rareté de
Les élèves
cheuses. assurés d'avoir
ensuite assurés
de
FUTURS CHEVALIERS DE LA TOQUE BLANCHE. pour la première fois au Canada, un ou de deux ans pour RSR ux jeunes gens qui se destinen a
a en ds Hôtels, : Bous la direction ex verte bas à gauche
td den les D aube es hôtelleries de cette compagnie, à Toronto, au Château Frontenac à Québec et ailleurs. d'organiser ces cours
re de R d'ores en ce moment au Canada et par la réouverture chaine des grands hotels de villégiature’que la compagnie exploite dans les ui suivront ces courë et passeront t les examens seront bons emplois à des salaires très intéress tout indique qu’il.n’y aura pas d’encombrement de sitôt dans la profession,
du service des Hôtels du C.P.R.,
d’art culinaire a été motivée
ants, Car
sentier du bonheur éternel dans le ciel et de la consolation sur la terre, et ra- contez-leur doucement, gentiment, avec respect et affection, les belles choses que vous avez apprises: quelle sera vo- tre joie, le jour où vous pourrez les conduire à Jésus, à la Vierge immacu- lée, à l'Eglise! Bénédiction
“Chers enfants, il est temps mainte- nant de nous séparer. Mais Notre coeur vous suit, même lointains, Notre prière vous accompagne, Et avec toute l'effu- sion de Notre coeur, Nous vous accor- dons à vous, à ceux et celles dont l’a- mour et la bonté vous entretiennent, vous éduquent et vous guident, pater- nellement, Notre bénédiction aposto- lique”
Une adresse au pape
Le discours terminé, un des “sciuscia” gravit les marches du trône pour lire une adresse d'hommage filial De ce document, rédigé par les petits cireurs de hottes eux-mêmes, nous détachons re passage: “Très Saint Père, nous vous laissons trois petits présents: une somme minuscule à envoyer aux mis- sionnaires pour les enfants indigènes; une liste des prières offertes à Dieu pour la santé de Votre Sainteté et la prospérité de l'Eglise; notre coeur, coeur de fils dévoués, qui vous aiment comme leur Père le meilleur, le plus doux et le plus affectueux”.
(a Croix).
et encore des jeux petits et grands
grands services aux enfants, aux éduca- teurs et aux parents. Déjà deux cahiers ont été publiés et sont en vente, au prix de $125 l’'exemplaire.
Parlant de ces cahiers, André Roy écrit dans l'Action Catholique:
“Des jeux! il y en a pour tous les tempéraments, pour tous les goûts, pour tous “les temps”. Les uns s’exé- cutent indifféremment à l'extérieur ou à l'intérieur; d’autres à ciel ouvert, car il est bon, par les ciels clairs et froids, refaire uné forte provision d'oxygène dans la course et l’entrain; ceux-ci en- tre quatre murs par les soirs de tem- pête et les après-midi pluvieux quand il est impossible de mettre le nez de- hors.
“Certes, dans ces ctbiere, on trouve la description et l'explication des amu- sements modernes, recommandables et formateurs, mais ce qu'on y remarque aussi, c’est l'imagination et l'ingéniosité des frères de St-Vincent de Paul pour inventer des jeux à la fois intéressants et peu coûteux, qui ne demandent pas Îde matériel considérable, J'en voudrais signaler quelques-uns au passage: la balle canadienne, le ballon aux ‘corri- dors, le chat-noir, le tambourin, le hoc- key de salle, la balle du voleur, la cage- ballon. .
“Il faudrait aussi dire un ot des jeux d'intérieur, Plusieurs peuvent faire les délices de nos familles, de nos soi- rées d'amis où l’on se contente trop du cul jeu de cartes. Il y a dans ces ca- |hiers bien des suggestions originales, et iqui peuvent contribuer dans une bonne mesure à garder les jeunes à la maison, à les récréer sainement, à Jeur donner le goût de la vie familiale.
* Nous recommandons ces Cahiers tout
spécialement à nos maisons d'éducation !
et à nos cercles de jeunes.
Adressez vos commandes comme suit: Les Mille et-un Jeux, 62, Côte d’Abra- ham, Québec, P.Q., Canada.
Prix: $1.25 chaque cahier. Deux ca- hiers sont déjà parus; d’autres parait tront sous peu.
Ce sont deux vieux commerçants, frères par la race et aussi par l’avarice.
L'un d’eux demande à l’autre:
—As-tu dépensé beaucoup d'argent pour donner des cadeaux de Noël à tes enfants?
Cela m'a coûté une cartouche de browning.
—Comment cela?
—Eh bien! à minuit j'ai tiré un coup de revolver dans la cheminée et le ma- tin j'ai raconté à mes enfants que le Père Noël s'était suicidé chez nous.
Æ 4 % « Pour le Jour de l’An
De toütes les enseignes commerciales ébouriffantes inventées à l’occasion d’u- ne nouvelle année, la plus belle fut évi- demment celle-ci d'un marchand d'ar- ticles funéraires: “Aux Etrennes utiles. Tombes de tout modèle et de tout prix. À l'occasion du 1er janvier, rabais con- sidérable”.
#k Æ Le dernier homard
U ncondamné à mort qui, au moment où l’on venait le réveiller, refusait le verre de rhum offert, réclamait un ho- mard à l'américaine.
—Mais pourquoi cette envie spéciale?
—Je l'adore, monsieur, et jamais je! n'ai pu en manger sans avoir, trois heu- res plus tard, atrocement mal à l’esto-| mac. Pour une fois j'aurais pu éviter ça.|
es +
Distraction
Le professeur, distrait. — Bonjour, cher ami. Et comment va vorte char- mante femme?
L'ami. — Mais je suis célibataire.
Le professeur. — Ah! oui, j'oubliais, Et depuis combien de temps êtes-vous | célibataire?
* + +
Les six jambes
LE R 77 \
CS
Fadrication cadiense
CARTES D'AFFAIRES
“Votre satisfaction est notre succès‘’
Morin & Frères
Entrepreneurs en construction
H. Milton Martin
MAISON FONDEE EN 1906 Assurances de toutes sortes
Tél. 24344 721, édifice Tegler
Téléphone 26405 10127-113e rue Edmonton
Nichols Brothers Machinistes
Fondeurs de cuivre et de fer. Manu- facture de machines à moulin à scie
10103-95e rue Tél. 21861 |
La Parisienne Drug
Stores
Spécialité de produits français Commandes par la poste
10524 ave Jasper et 10079 ave Jasper
Edmonton Rubber Stamp Co., Ltd.
Fabricants d'étampes en caoutchouc
Western Transfer & Storage Ltd.
Linotte récite son histoire de France. : —Les Gaulois avaient six jambes. | |
Transport et emmagesinage Déménagements: meubles, etc.etc.
Tél, 21528 Edmonton
.et de sceaux Téléphone 26927 —Comment! Six jambes! Ils étaient 10127-102e rue (2e étage) Edmonton faits comme tout le monde. !
—Ah! non, c'est dans mon livre: les Gaulois étaient des hommes de six pieds. On ne peut avoir six pieds sans
avoir six jambes.
Graines demandées—-graines fourra- gères, Trèfles, Alfafa. Ecrivez à
Phillips Typewriter CO. LTD. Dactylotypes Royal, standard, por-
ER tatives. — Réparations et Capital Seed & Poultry run fournitures pour toutes marques. SUPPLY Arithmétique 10115 - 100e rue Edmonton
Place du Marché, Edmonton
—
—Je plie une feuille de papier en quatre. Qu'est-ce que j'ai? —Des quarts.
—Et en huit?
—Des huitièmes.
—Et en mille parties?
—Des confettis.
+ + #% L'enfant prodigue
—Papa, qu'est-ce que c’est qu’un pro- digue?
—Mon ami, c’est celui qui dépense tout ce qu'il possède; qui ne sait rien garder.
—Alors, l'enfant prodigue ne l'était pas, puisqu'il gardait. . . les pourceaux?
BOIS
de CONSTRUCTION
MANUFACTURIERS DE
fenêtres portes, châssis, buffets Travaux de menuiserie Bancs et fournitures d'églises
HAYWARD
Lumber Co. Ltd. Confiance et Service Téléphone: 26155 EDMONTON ALBERTA
MacCosham Storage & Distributing Co. Ltd.
Emmagasinage et transport Camions spéciaux pour meubles
Tél. 26361 Edmonton
Selkirk & Yale
Hotels
Situé dans le centre des affaires et des théâtres
EDMONTON, ALTA
W. H. Clark LUMBER, CO. COURS A BOIS—GROS et DETAIL 10330 - 109e rue Tél. 24165 EDMONTON ALBERTA
Ameublements de bureaux en bols et en métal—Sysièmes de classements, Je tout fabriqué au Canada.
Office Specialty Mfg. Co. LIMITED
10514 ,Ave Jasper TéL: 24608
L1 Ld 4 - Aimé-R. Bernier Agent d'immeubles et d'assurances
Encanteur (Ville et campagne)
Tél: Bureau: 27365 — Rés.: -24017 114 Edifice La Flèche — Edmonton
Blackburn & Co.
TRAVAUX DE MENUISERIE Ebénisterie — Boiseries — Répara- tions de meubles.
10757-85e avenue Tél: 33777
Robert Croteau Agent d'immeuble d'assurances de tous genres. Compatriotes, nous sol- licitons votre patronage.
402 Empire Bldg. Tél.: 21484 Résidence 9837-106e rue ‘Tél. 21905
J.-0. PILON
Assurances de tous genres Spécialité de Vie
Tél: Bureau: 26573 — Rés.: 26698 823 Edifice Tegler Edmonton
Léo Belhumeur Assurances
- Vie — Feu — Auto — Gréle
Tél: 26 Saint-Albert
MERCREDI 9 JANVIER 1946
Occupation de l'Autriche par les Russes
(Suite de la page 1) moyens est, pour les Autrichiens, tout
isonnel restèrent à leur poste, il y eut | |peu d'objets emportés, tandis qu'ailleurs
et dans les hôpitaux. Sans doute les; ne faut pas oublier que, auparavant
La Survivance
les hôpitaux où les médecins et le per-
des lazarets furent complètement vidés.
un danger sé
Plusieurs menaces de grèves font courir rieux aux Etats-Unis
simplement impossible à réaliser. D'après ce qui nous fut certifié par des personnalités éminentes, la vie re-
Anglais ont-ils mis à disposition, lors déjà, les SS avaient emporté du maté-:
de leur avance dans cette zone, les mé- ‘yiel, de sorte qu’il y a pénurie de nar-
dicaments dont ils disposaient, mais: cotiques, de fortifiants et de tous autres
leur quantité était insuffisante Pour | édicaments.
l l
ï i
La tension devient de pl
porter secours à chacun. D'ores et déjà, on peut prévoir que ces faits auront les conséquences les plus graves sur la repopulation. A côté des dommages physiques, les conséquences résultant de chocs nerveux se développeront plus tard de manière incurable.
Nous avons parlé avec une femme calme et robusté qui, bien qu’il ne lui soit personnellement rien arrivé, se mit à sangloter dès qu'il lui fut question ides Russes. Elle ressentait à nouveau l'angoisse de ces semaine de crainte continuelle, de la fuite dans les forêts,
ligieuse était sans contrainte dans les provinces que nous avons visitée. Au- cun prêtre du diocèe ne fut importuné. Yi faut citer toutefois, à titre d’excep- tion, la livraison obligatoire d'objets convoités. La liberté des cultes fut constamment assurée, d’une part, par le fait que les autorités dirigeantes veil- laient avec soin à ce qu'aucun empiète- ment ne se produisit, d'autre part, par- ce que tous les commandants de place avaient été rendus attentifs au fait qu'il fallait éviter que la “Wehrmacht russe” perdit quoi que ce soit de son prestige. : de ces sommeils dans les champs et tou- À plusieurs reprises, au moment de}|jours le sentiment oppressant d'être leur départ, des commandants se sont traquée. fait délivrer par les autorités des villes; Sort des hôpitaux et des communes des attestations cer- | Les hôpitaux ont aussi naturellement tifiant que tous les biens emportés é- iété pillés à des degrés différents. Dans taient des dons volontairement consen- tis par la population à l'Union soviéti- ! que, pour lesquels les troupes d'occupa-| ton n'avaient, en aucun cas, exercé de | contrainte. | Crimes contre les moeurs Le chapitre le plus délicat dans l’his- | toire de l'occupation de la Styrie orien- : tale est celui des sévices ignobles com-! Jérusalem. — Les autorités diploma- mis contre les femmes. De deux sources tiques de Jérusalem voient trois prin- officielles, il nous a été certifié que | Cipaux obstacles à l'établissement d'un dans tous les arrondissements que 80 p. | Etat national juif en Palestine, ce sont: 100 de femmes restées sur place furent: l—Les concessions pétrolières amé- violées. Les autorités n'avaient pas, dès 'ricaines en Arabie saoudite et en Egyp- l'abord, ajouté foi aux informations of-1te et la détermination du gouverne- ficielles venant de l'est, et les avaient | ment américain de protéger ces intérêts. inscrites, comme beaucoup d’autres, au | 2—L'influence politique croissante de compte du ministère de la Propagande, la Ligue arabe, formée en mars 1945 si bien qu’elles ne donnèrent le conseil ‘Par sept Etats indépendants du Levant. de fuir que lorsque les informations se! 3—Les intérêts économiques de la précisérent de façon effrayante avec :Grande-Bretagne dans les pays levan- l'approche du front. Y avait-il possibili- tins qui côtoient les routes commer- té de résister. Dans très peu de cas, Ciales de son empire. des femmes et des jeunes filles ont été Deux facteurs moins importants sont épargnées en raison de leur attitude } Aussi considérés: la détermination des ferme. Par contre, à maintes reprises, | des femmes que des pères ou des maris | voulaient défendre furent exterminées | ou fusillées seules avec leurs défenseurs. Dans l'ensemble, 35 à 40 p. 100 de ces femmes sont atteintes de maladies vé- | ‘oronto. — M. D.-A. Dalfour, régis- nériennes, et ce qu'il ÿ à de plus tra- eur élu de Toronto. a dit qu'il deman- gique. c'est le manque de médicaments | dera au comité de contrôle de la ville nécessaires à leur guérison. Les Russes, | de fixer désormais au 2 janvier les
en effet, se sont approprié tous les re-| élections municipales au lieu du Jour mède connus d'eux dans les pharmacies | de l'An.
Un vote très faible dans Toronto
! i
Les Gallois parlent leur langue
Londres. — Le mouvement nationa- liste de la “principauté” de Galles. fort de ses nombreux représentants à la D 100: ee seulement 19.54 D. 100 i Chambre des Communes, fera bientot | 5 électeurs ont voté. entenûre ses réclamations qui sont d'ail- PUS leurs assez modérées, puisque les ue 3 5 millions et demi de Gallois ne récla- nouveaux wagons ment pas l'autonomie. mais une plus grande part de la direction de leurs propres affaires.
En Ecosse. la langue ancestrale, le gaélique. est chose du passé; dans l'Eire, le premier ministre de Valera a eu tou- tes les peines du monde à remettre en honneur la langue qu pays. Il n'en est pas Ge même dans le pays de Galles, où le gallois n'a pas lâché prise; les en- fants n'apprennent l'anglais qu'à l'é- cole. Les journaux et la littérature du pays sont en gallois. Les tribunaux et les séances officielles tiennent leurs dé- bats en gallois. Une des plus caractéris-
dit-il, d'éviter “le retour de votes hon-| teusement faible comme celui de cette:
tes”.
électeurs inscrits sur les listes électora- les,
cifique Canadien, a annoncé que cette:
de la charpente de 35 nouveaux wagons- | passagers. dont on terminera la fabri- cation aux usines Angus. à Montréal. Ces wagons s'inspireront du style mo- derne d'après-guerre. is seront plus confortables. plus élégants et seront do-
peints de couleurs pastels et naturelle- :
Trois grands obstacles à l'établissement . d’un État national juif en Palestine
| Il demandera ce changement afin,
année et des quelques années précéden- ; Des chiffres non officiels mon-|Ë trent que sur cette année, sur 370.900 | |
85,365 seulement ont exercé eur | ; droit de vote. soit une moyenne de 24 À
18
! M. W.-M. Neal. vice-président du Pa- À
compagnie a placé une commande au- : |
près de la National Steel Car Corvora- : ! tion, de Hamilton, pour la construction : #
tés d'un meilleur éclairage. Ils seront ;
ment climatisés. a:
{ Echec du parti communiste Les agissements des troupes russes, New-York. — De nouvelles menaces ont gravement compromis la confiance de grèves se sont levées à l'horizon du ide la population dans le communisme, travail et la tension devient plus accen- lencore que tous les communistes n'aient 'tuée sur le front industriel américain. ipas disparu de la circulation. Une foule: Des milliers d'autres ouvriers s’ajou- id'entre eux ont profité du cataclysme :tent à la liste des grévistes tandis que ‘pour s'installer dans les villas et les ‘plus d’un million et demi menacent de ‘maisons abandonnées et y habitent en-'se mettre en grève au cours du mois core en partie. Il est clair que l'abolition dans quatre des principales industries du communisme provoquerait paralléle- des Etats-Unis. ‘ment l'obligation d'abandonner ces! Le nombre des grévistes a atteint les ‘biens: aussi s’emploient-ils à sauver 400,000 avec l'apparition de nouveaux ‘le prestige du communisme, mais on ‘troubles. A Chicago, l'union des ou- in'y croit plus en Styrie, et les élections ,vriers en métallurgie (CIO) a déclaré |générales d'Autriche, où l'échec des que ses négociations avec la compagnie |lcommunistes a dépassé tout ce qu'on “International Harvester” avaient é- pouvait ‘attendre, viennent de donner {choué et que “selon toute vraisemblan- ‘une confirmation du fait. ice”, une grève de 30,000 employés serait E. |décrétée. Les membres de l'union tra- ‘vaillant dans 11 usines de la compagnie | “Erarvester” se réuniront dimanche pour ifixer la date du début de la grève. Dans un autre différend, l'union des ouvriers fondeurs et mineurs de Salt
St.
Arabes de Palestine à empêcher toute, nouvelle immigration juive en Terre- | : Sainte, et l'intérêt croissant que la Rus- sie porte aux affaires du Levant.
| La presse hébreuse de Palestine atta- que le président Truman, parce qu'il, is’est récemment opposé à la création: d'un Etat juif en Palestine. Elle déclare ‘qu’il s'est soumis à la pression des ca- : pitalistes américäins exploitant les res- lources pétrolières du Levant. Le projet d'immigration juive en Palestine a été qualifié de compromis inacceptable pour les Juifs.
Inscription élevée à ces écoles
Le recensement scolaire préparé par le R.P. Paul-F. Beaudoin, s.j, et M. .Jean-F. Boivin, du bureau des recher- :ches statistiques au département de l'Instruction publique du Québec, indi- que que l'inscription à l’école, dans le cas des enfants de six à treize ans, a atteint 96.09 pour cent. C’est un succès ‘sans précédent, Il n’est probablement ni surpassé, ni même égalé, à l'étranger.
Le pourcentage des inscriptions, aux
La Ligue arabe se compose de repré- 'sentants de sept pays: l'Egypte, l'Irak, Île Yemen, la Transjcrdanie, l'Arabe sa- âges de 6 à 18 ans, dit le rapport, ne loudite, la Syrie et le Liban. Elle ne pos- saurait presque plus augmenter, désor- isède aucune puissance militaire impor- mais. sauf pour l’âge de treize ans. En itante, mais représente 32000,000 de somme, l'inscription des enfants de 6 gens. dont l'influence politique com- à 13 ans dans l’ensemble de la province .mence à se faire sentir. La Ligue a an- de Québec est parfaite. noncé son opposition à tout contrôle D'après le même rapport, l'abandon tjuif en Palestine. Elle tient à ce que des études dans les villes est moins les Arabes demeurent en majorité en Âccentué. L'inscription des urbains, aux . Terre-Sainte. Elle à entrepris le boycot- âges de 14 et 15 ans. passe de 20 pour tage des produits de fabrication juive. cent celle des ruraux.
LA VOIX FRANÇAISE
Questionnaire aux audtieurs
Ceux qui récondront auront droit à un tirage de trois prix
La Voix française sert une demi-heure de français chaque dimanche après-midi, à 4:05 heures, par l'entremise du poste. CKUA.
Dans le but de toujours satisfaire le goût de la population, nous vous demandons d'indiquer ici vos préférences.
Indiquez parmi les programmes mentionnés plus bas ceux que vous préférez davantage. Mettez le numéro un (1) devant le programme de premier choix, le numéro deux (2) devant votre second choix et ainsi de suite.
Chansons françaises. Causeries. : Chansons françaises et récitations.
Chansons françaises et causeries.
Petites pièces (sketch).
Choeurs de chant.
Si vous avez d’autres suggestions à nous faire, des sujets de causerie à nous soumettre, vous êtes les bienvenus.
Toute personne qui répondra aura droit à un tirage de
le front industriel américain
———————— …———_———————————…———“— — ——— “a
'aggravée du fait que nos enfants quit- Pique l'on ne voit à peu près jamais des
llcole supérieure. Rien de surprenant |
l'es positions vacantes. l nous voulons ättirer l'attention des nô-
| jeunes dans la science agricole. On en-
l nada a annoncé que la semaine du 3 n'février a été décrétée semaine d'hy- {'giène à travers le Canada.
tiques de leurs institutions nationales, c'est les ‘eisteddfod”. des festivals na- tionaux de musique d'une rare impor- tance, où tout se fait en gallois.
A leur ferveur religieuse et à leur passion musicale, s'ajoute un patriotis-
Il y aura dans chaque wagon deux ; ; salons de toilette pour les hommes et |Ë deux pour les dames. L'eau potable sera ‘1 refroidie à l'électricité; les fauteuils se- ‘ ront d’un type nouveau de même que‘ :
les filets à bagages.
Adressez vos lettres à
trois prix, d'une valeur de deux dollars chacun.
La Voix française, La Survivance, Edmonton, Alberta
‘blique non seulement sur les bienfaits
j coûte annuellement au Canada. direc- à tement ou indirectement, un milliard
me oui cherche à poindre.
Poussins “Smitk”
Nous accentons ies commandes de poussins Smith de pères “Gold Seal R.O.P.”, “White
dès maintenant
Leghorns”, “New Hampshires”, “Barred Rocks”, “Rhode Island Reds”. Tous ces poussins provien- nent de pères sélectionnés et ins- pectés individuellement par le gou- vernement. Tous les cogs de ces poulaillers proviennent de la 2e gé- nération de poules RO.P. certifiées d'après le “National Breeding Pro- gram' d'avoir pondu au moins 200 oeufs par an. Ces poussins sont de plus haute qualité que l'on puisse se procurer en quantités commerciales. Demandez notre liste de prix. Nous garantissons des prix réglementaires pour Ia saison 1946.
L 1 5 Li Li | $mitn's Grickeries AND TURKEY POULT HATCHERY 9943-82 Ave., Edmonton, Alta
à
Téléphone: 52844 |
Entouré de son épouse et de où est située la capitale, pays sous peu.
ses
trois enfants, le prochain G ouverneur général du Canada indique sur la carte, l'endroit Sir Harold et lady Alexander, ain si que leurs enfants, Rose, Brian et Shane, arriveront au
us en plus accentuée sur
Lake City ont décidé de faire la grève le 21 janvier; 5,000 ouvriers seront im- pliqués dans cette grève.
La troisième menace de grève est ve- | nue d’Akron, Ohio, où des officiers de] l'union des ouvriers du caoutchouc d’'A- mérique (CIO), employés à la compa- gnie “Goodyear Tire and Rubber”, ont déclaré qu'ils prenûraient le vote de grève dimanche.
Il y a aussi la menace de grève natio- | nale des téléphonistes pour sympathiser |
“Western Electric” qui se sont mis en| grève dans 21 bureaux de New-York et| de New-Jersey. Cette grève de sympa-| thie affecterait 450,000 employés.
L'une des plus importantes menaces de grève est celle des 200,000 employés des salaisons membres de la CIO, grève qui doit commencer le 16 janvier. Les} compagnies “Armour” et “Wilson” ont! fait entendre leurs protestations. Elles ont déclaré que la demande de l'union d'une augmentation de salaires de 25 médiocre. Il est peut-être trop tard cents de l'heure est tout à fait détai- pour convertir les “anciens”. Mais, le
10050A -
velles de culture ou d'élevage; qu'ils se
de salaires près de $40,000,000 par an- [comme exemple, que les cercles de jeu- née. Ines agriculteurs. Quels sont les jeunes Les officiers de l'union des ouvriers | qui réussissent habituellement, qui pro- de l'électricité doivent fixer une date |gressent le plus vite, qui décrochent les pour leur grève nationale de 200,000 honneurs? Ceux qui “se poussent”, qui employés de la “General Electric”, de |sont désireux d'apprendre d'avantage. la “General Motors” et de la “Westing- |Or, les cercles d'agriculteurs font cer- house Electric”. L'union demande une itaînement beaucoup dans ce sens. Les augmentation de salaire de 30 pour 100, | parents devraient encourager leurs jeu- nes à en faire partie. - Nous aurons l'occasion de revenir sur ces projets. Mais dès maintenant que | Ooservatoi re le nôtres réfléchissent sérieuse- , ment à ces problèmes. Surtout que cha- {suite de la page 1) cun s'emploie à faire sa part pour don- mour de Ja terre, l'attrait de la cam-};re: à nos jeunes l'orientation convena- pagne se développe au foyer d’abord. ble qui leur fera aimer la terre et les L'école a aussi son grand rôle à |attachera profontément au sol. Il y va jouer. Malheureusement, toutes les de notre survivance. personnes averties et au courant de la | situation se plaignent que l'école, même : l'école de campagne, déracine plutôt. nos jeunes. On veut faire des petits | iprodiges avec nos jeunes, et en fait, on! Îles prépare à devenir des ratés. Nos éco- les de campagne, c'est l'opinion géné-
1 d t : +! Nous relevons dans le dernier numé- rale, ne donnent pas un enseignement | de “Relations” le commentaire sui- rural suffisant.
ï ; ; ‘vant: : Cette éducation faussée est encore! ;, maire de Sudbury, M. W.-S. Bea_
V'écols É é &!ton dans une lettre ouverte adressée tent PéCDIee DEStEQUR Hop. Jeunes 6e la “Saturday Night” du ler décem-
P.-E, B.
Un drapeau pour le Canada
à bre, expose sur la question du drapeau ides vues parfaitement canadiennes. “L'Union Jack, écrit-il, représente l’Ir- lande du Nord, l'Eccsse et l'Angleterre,
nôtres rechercher une éducation agri-
alors que nous soyons obligés d'aller chercher à l'extérieur des agronomes et toute personne qualifiée pour remplir
I1 est un point particulier sur lequel tres: c'est le perfectionnement de nos
tend parfois certaines gens remarquer que les cuiltivateurs canadiens-français sont plutôt routiniers; qu'ils ne se sou- ,cient pas d'adopter des méthodes nou-
d'Éaton à
Semaine d'hygiène
Toronto. — La ligue d'hygiène du Ca-
Elle servira à attirer l'attention pu-
qui peuvent découler d'une bonne san- | té, mais à souligner que la maladie
de dollars.
de de pouvoir faire leurs
coûte un sou. mobiles peuvent se servir
ET UNE FOULE MESURE QUE CURER.
© —Bon choix
EDMONTON
BEL ASSORTIMENT de pianos usagés remis à neuf. Garan- Ë tie de cinq ans. H
HARMONIUMS neufs et usagés de tous genres
Une visite de votre part sera grandement appréciée
Pepin & Sons Piano & Organ Works
Connu sous le nom
ALBERTA ORGAN SHOP
105e rue (dans la ruelle), Edmonton
d'EATON, Coins des 102e rue et 103e de stationnement aménagé directement local est à votre entière disposition sans
situé directement en face de
Lo VENEZ TEL QUE VOUS ETES !
Tout ce dont vous avez besoin pour la maison, la ferme et Ia famille.
PIANOS “Quidoz”
. Modèle Aristocrate, | très belle sonorité, su- perbe apparence. Ga- À rantie de vingt ans. à Prix 5675.00. À
Autres modèles $575.00 À Pianos “BELL” 5530.00 À D Ë
mais il ne représente en aucune façon
contentent facilement d'une situation le Canada, l'Australie, la Nouvelle. ÎZélande ou l'Afrique du Sud. Un dra.
peau qui représente le Commonwealth
sonné. La compagnie “Armour” a dé- | jeune cultivateur qui commence à gran- {britannique est assurément dans l'or- claré que si elle écoutait la demande de |dir a toutes sortes d'aubaines qui s’of- ldre. Mais il est bien naturel et-juste que l'union, elle payerait en augmentations Ifrent, à lui. Nous ne mentionnerons ici, |
le Canada, notre propre pays souverain, possède un drapeau distinctif, sans Ja
Ne de l'Angleterre, celle de l’Ecosse
ou celle de l’Irlande du Nord; cela n'a.
|liène ou ne change nullement l'affection
{que nous portons à nos ancêtres d'Ecos.
lse, d'Irlande du Nord ou d'Angleterre”,
‘ Dans le même hebdomadaire, il ya
quelques mois, Me T.-S. Ewart faisait
remarquer qu’un drapeau distinctif du
Canada ne pourrait conserver l'“Union | jJack” à la “place d'honneur” (en haut,
près du mât), car, “un tel drapeau in-
diquerait clairement une condition @& | {colonial”. Et répondant à une corres.
pondante, il ajoutait: “Je ne puis ad.
mettre avec Mlle McKay que la Nouvel.
le-Zélande et l'Australie possèdent ac.
tuellement des drapeaux nationaux: en
mettant à la place d'honneur l'“Union
Jack”, ces deux pays ont fait de leurs
drapeaux des drapeaux coloniaux”.
Le même journal exprimait en édito- rial la même idée en d’autres termes, le 27 octobre: “Un drapeau national, y lisons-nous, est un symbole de sou- veraineté du Canada réside dans le peu- ple canadien, comme celle du Royaume- Uni réside dans le peuple de ce royau- me: les deux n’ont aucun besoin de pos- séder le même drapeau”.
Nos compatriotes d’origine anglo- : isaxonne qui parlent un langage si bien ‘Canadien ne croient nullement en cela manquer à leurs origines, et ils ont rai. son.
La Salle de Vente de l'Entrepôt
Edmonton
Ouvre de nouveau ses portes pour Îa commodité de ses clients de l'extérieur Ayant servi aux fins du Département de la Guerre du-
rant de longs mois, le local ci-dessus illustré ouvrira de nouveau pour le public, samedi le 19 janvier.
Les fermiers et les camionneurs trouveront très commo-
achats à l’entrepôt même avenue. Le lot