«

—C'est presque une positinn sociale

du nos jours, de parler français à

la perfection.—J. Novicow.

à

Vol. VI.

VICTOIRE LIBERALE

Les élections complémen- taire de l'Ontario don- nent quatre sièges sur cinq aux libéraux.

ÆORONTO. Les libéraux de tout le Canada sont naturellement dans la jubilation depuis lundi soir, alors que quatre de leurs candidats ont remporté une éclatante victoire dans les élections complémentaires en On- tario. Un seul conservateur a pu se faire élire dans Iles cinq comtés que se disputaient et les libéraux et les conservateurs,

Les députés libéraux élus sont: Frontenac-Addington: Colin Camp- bell, gain sur les conservateurs; West Elgin: W. H. Mills, pas de change- ment: York North: W. P. Mulôck, gain sur les conservateurs; Kenora- Rainey River: H. B. McKinnon, pas de changement.

Le seul député conservateur élu est T. L. Church qui a conservé à son parti le comté de Toronto East.

La position des partis à l'heure ac- tuelle à la Chambre des Communes est la suivante: Conservateurs: 135; Libéraux: 92; Fermiers-Unis: 10: Tra- vaillistes: 4; Indépendants: 2: Pro- gressistes: 1: siège vacant: 1. Ce siège est celui de Halifax que représentait l'hon. W. À. Black, décédé.

Oo

S. E. Mgr Yelle à Rome

Visite “ad limina”.

SAINT-BONIFACE. S. E. Mer Yelle a quitté Saint-Boniface, en rou- te pour Rome Son Excellence fera sa visite ad limina. Cette année est l'année fixée pour la visite des évé- ques d'Amérique et Son Excellence ira. présenter au Saint-Siège le rapport que chaque diocèse fait au Saint-Siè- ge tous les cinq ans. Son Excellence est accompagnée de son frère, M. l’ab- Gérard Yelle, qui entre chez les Messieurs de Saint-Sulpice et se rend à Issy et à Rome. Mgr le Coadjuteur sera absent pendant quelques mois. Durant son absence, le diocèse sera administré par Mgr Jubinville, vicaire général.

2000——————

Nôme va être reconstruite

————— 200 ——— O veut reconstruire cette petite ville avant l’hiver.

NOME, Alaska. On espère re- construire cette ville ravagée par l'in- cendie avant que les glaces de la ré- gion arctique rende impossible toute navigation. On est à prendre des me- sures en vue d'y transporter du bois et d'autres matériaux de construction de même que des vivres et des médi- caments. L'Alaska Steamship Com- pany diminuera ses taux de moitié pour le transport de ces matériaux.

On est à préparer des rapports of- ficiels des dommages, qu’on estime à $3,000,000. Les sans foyers sont au nombre de 400. On rapporte que deux Esquimaux, qu'on disait avoir péri pendant l'incendie, sont sains et saufs.

———— 02 ———————

Billets de banque

OTTAWA. Les nouveaux bil- let de banque du Canada qui se- ront mis en circulation dans qua- tre mois environ, seront plus pe- tits que les billets actuels, mais un peu plus courts, et un peu plus larges que les billets américains. On dit qu'ils mesureront six pou- ces de longueur et 2 7-8 pouces de largeur. Les billets canadiens ac- tuels sont de 7 3-8 par 5 3-8 pou- ces, et les billets américains de 6 5-16 par 2? 11-16 pouces.

On imprime actuellement les nouveaux billets et ils seront mis en circulation lorsque la Banque du Canada commencera ses opé- rations. Les portraits du roi, de la reine et du Prince de Galles apparaîtront sur ces billets.

0 —————

LONDRES. Le mariage du prin- ce Georges et de la princesse Marina de Grèce, aura lieu le 29 novembre à l’'Abaye de Westminster. ————— 200 ———————

QUEBEC. La fête de l'inaugu- ration de l’Université Laval a été cé- lébrée il y a eu 80 ans vendredi. Cette

fête avait été célébrée en effet le 21 ‘septembre 1854, et l'archevêque de

Québec d'alors, Mgr ‘Turgeon, avait posé la pierre angulaire de l'édifice

qui est devenu le corps principal de

Yuniversité.

“DIEU ET PATRIE”

D

A CP RSR

L'apostolat de la presse est nêces- saire au même titre que l’école, puis-

que la presse, c'est l'école des adultes.

—Cardinal Andrieu.

pe

DES JEUNES COMPATRIOTES |La province et les PE. FLANDIN | |

À L'HONNEUR

Une nouvelle envoyée aux journaux de la province par le département provincial de l'agriculture annonçait ces jours der- niers les résultats des Clubs de blé, d'avoine et d'orge.

Le championnat provincial pour je blé et l’avoine jugés sur le

champ a été gagné par le Club de St-Brides, 10 milles à l’ouest de St-Paul.

Dans les Clubs de blé, ont obtenu les premières places pour toute la province, M. Arthur Chatel de Bonnyville avec 97 points sur 100 et M. Léo Croteau, du même endroit, lequel s’est classé second avec 96.9 points sur 100.

Dans les Clubs d’avoine, les premier et deuxième dans la province ont été M. Camille Noëi de St-Paul avec 97.7 points

sur 100 et M. A. Hamelin aussi de St-Paul avec 96.6 points sur 100.

Dans les Clubs d’orge, le ler prix a été remporté par M. Henry Koehli de Daysland avec un total de 96 points; le second

prix à été décroché par M. C. Englehart de Holborn avec un total Ge 94 points. |

qq

Il y eut dans la province cette année, 103 Clubs à grain: 53 Clubs de blé, 31 Clubs d'avoine, 11 Clubs d’orge.

Le Club champion St. Brides recevra cette année la coupe d’argent pour le blé, donnée par le département provincial de l'agriculture et la coupe d’argent pour l’avoine, donnée par l’As- sociation des producteurs de Grain (Alberta Seed Growers’ As- sociation).

re

Les Clubs de blé sont patronnés par l'Alberta Wheat Pool; les clubs d'avoine par l'United Grain Growers et les Clubs d’or- ge par la Canada Malting Co.

Nous nous réjouissons du succès remporté par les deux jeu-

par les deux autres jeunes Canadiens français de St-Paul pour les Clubs d’avoine.

nes Canadiens français de Bonnyville, pour les Clubs de blé et|

EDMONTON, ALBERTA, LE 26 Septembre 1934

ce de nouvelles mesures à cet effet.

Le contrôle de la distribution des allocations de chômage ou de secours dans les districts ruraux de Ia pro- vince deviendra plus sévère, à an- noncé lundi, le premier ministre Reid. A l'avenir, tous les comptes devront être soumis ou bureau provincial a- vant d'être payés.

| allocations de secours Le premier ministre annon-

Les gouvernements provincial et fédéral continueront à verser leur quote-part aux municipalités, mais celle du gouvernement fédéral ne se- ra plus que 25 pour cent au lieu du tiers de la somme total. Le gouverne- ment provincial contribuera cepen- dant comme dans le passé, c'est-à- äire versera le tiers de la somme to- tale.

Dans le cas des municipalités et des

villages on adoptera une procédure nécessairement différente de celle en

vigueur actuellement dans les villes, |

parce que les | semblables. =—— 000

La préparation des nouvel- les listes électorales.

Le 15 octobre, 316 énumérateurs {parcourront les comtés fédéraux d'Ed- monton est ct d'Edmonton ouest pour recueillir les noms des nouveaux élec-

teurs.

| Dans le comté d’Eñmonion ouest. il

n'y a plus que 78 bureaux de

Le français du Canada ne d

Normandie, de la Bourgogne ou de l’Anjou.

ET LE. FRANCAIS DU CANADA

LES ACTIONS DE LA BANQUE DU CANADA

iffère pas du français de la

| PARIS. M Pierre-Etienne Flandin, ministre des Travaux Publics dans le cabinct Doumer- gue et chef de la délégation fran-

çaise aux fêtes canadiennes de | Jacques Cartier, donnait récem- ment dans le “Figaro” ses impres- | sions sur les relations entre Ca-

nadiens français et Français. “Comme tous les jeunes pou- voirs, la nätion canadienne ten- dra à se protéger des influences étrangères, Nous ne savons pas à quel miracle d'énergie répété cha- que jour, il faut recourir pour dé- fendre la langue française, sur un continent la langue américai- | ne, qui n'est pas tout à fait la | langue anglaise est prépondérante. | Les Canadiens français doivent lutter sans cesse contre 100.000.- | 000 d’anglophones”. { M. Flandin relève une fois de

|

conditions ne sont pas |[Jne importante

arrestation

Celle de Bruno Haupt- mann qui sera accusé du

| meurtre de l'enfant de

|. Lindbergh.

, NEW-YORK. L’enlèvement du ! bébé Lindbergh, le crime le plus sen- i sationnel des temps modernes, est sur

plus cette erreur que le français

il Les demandes ont été très tel que parlé au Canada n'est | Î | Î Î i i |

nombreuses. Une ré- partion sera faite au pro- rata. Ces titres de- vront tous être enregis- trés. Le transfert.

pas compris des Français: “Il y a ceux qui prétendent que le fran- çais est un “patois”, inintelligible aux Français eux-mêmes. Mais si notre grammaire, contrairement à celle de l’époque des grandes mi- grations, religicusement coriser- vée et recopiée dans les écoles du village, la langue du Québec telle iles souscriptions reçues pour les ac- qu’on l'entend dans. les discours, ‘tions de la Banque du Canada et on dans les CORFÉTAUQRS et telle Îne croit pas qu'il en donne avant qu'on La lit dans les livres, n'est |Quelques jours parce que le travail de pas plus différente du français

ne la compilation sera assez long. ordinaire que celle de la Norman- | die, de la Bourgogne et de l'An- jou. 5

Le ministère des finances à Ottawa in’a pas encore donné de chiffres sur

| Dans les milieux bien informés tout de même, on affirme que les listes ‘de souscriptions auraient pu être clo- Îses 48 heures après la publication des annonces officielles tellement les de- mandes ont été considérables. Le gou-

“Les Canadiens français et les Français jouissent d'un bel avan- tage en pouvant parler la même

langue.” ivernement fédéral n’a pas voulu fer- ms" mer les listes car les souscriptions de

r . jceux qui habitent à l'autre extrémité Répercussion du lu pays n'auraient jamais eu le temps . ‘d'arriver à Ottawa. Comme par ail-

COMMUNISIME teurs le gouvernement désire que les

100.000 actions de la banque soient

—— l'reparties entre les mains d'un aussi

EU . “grand nombre d'actionnaires que pos-

M. Esdras Minville expli-isiple on n'a fermé les listes que le 21

que tous les ravages que au soir comme la chose avait élé an- ce régime a accomplis en j "Once:

Russie. La demande a été tellement forte

que les formules de souscriptions dé- posées dans les banques ct les bu-

MONTREAL. Les journées anti-

scrutin à comparer à 122 à l'élection

Nous félicitons aussi les heureux gagnants et remercions

sincérement tous ceux qui se sont occupés d’organiser ces Clubs |dans le nombre des bureaux de scru- et de les mener à bonne fin. Nous félicitons particulièrement |tin est due à la rédistribution des

jle point de s’éclaicir à la suite de l'arrestation d'un fugitif allemand et |communistes se sont terminées à M

générale de 1930. Cette diminution la découverte d'une partie de la ran-'tréal sous les auspices de l'Ecole so-

[SR de 550,000 payée par “Jafsie”. Iciale populaire. Les derniers princi-

patriotes.

PR

N. D. L. R.: En dernière page on trouvera une annonce dUimonton ouest. Wheat Pool concernant les Clubs de blé et photos des journées :compte maintenant de nouveaux bu-|femme ct son neveu, Hans Mueller, |

M. Louis Normandeau, propagandiste du Cartel du blé et M. Har- ry Tremblay, agronome bilingue qui sont un peu sinon beau- coup responsables des succès remportés par nos jeunes com-

agricoles de Falher et Myrnam.

une syncope. Mandé d'urgence, Mgr

| comtés adoptée par le parlement fé- | déral l’année dernière, lorsque le nou- iporte le nom de Bruno Haupimann, feat comté Jasper-Edson a été for- 35 ans, charpentier de son métier, é- mé. Le nouveau comté cantient. plu- ltranger entré aux Etats-Unis comme fire bureaux de scrutin qui se trou- !rat de cale, peu de temps après avoir vaient autrefois dans le comté d'Ed- | été remis en liberté sur parole par les

Ce dernier comté | autorités policières allemandes. Sa | 0

L'homme détenu par les autorités |

ireaux de scrutin obtenus du comté|sont également détenus par la nie id'Edmonton est sous mentionner celui | qui les interrogera.

ide Fort Saskatchewan. .! À Washington, la police a déclaré | _ Dans le comté d'Edmonton est, Îlique l'écriture de Hauptmann ressem-

paux conférenciers furent 1e KR, P. Lo- renzo Gauthier, C.S.V. et Esdras Min- ville. Le premier. par de nombreuses statistiques, a montré toutes les rami- fications que sont en train de pren- dre les associatioss de sans-Dieu à travers le monde. Il insiste en parti- culier sur ie travail fait en ce sens en Russie.

Quant à M. Minville, professeur à l'Ecole des hautes études commer- ciales, il a dit que l'expérience mar-

Odillon Comtois, auxiliaire des Trois-

y à 80 bureaux de scrutin. En 1930, ! ble singulièrement à celle qu'on re-|xiste en Russie a fait disparaître la

on en comptait 91. Ils se trouvent

M. E. Lapointe et |

le communisme

L'ancien ministre flétrit les principes du collec- ttivisme et du com- munisme.

MONTREAL. Parlant à une sé- ance de l'Ecole Sociale Populaire qui avait organisé une convention anti- communiste de trois jours, l'honora- ble M. Ernest Lapointe, C.R, ex-mi- nistre de la Justice, a déclaré que les efforts individuels des citoyens

Rivières, à eu le temps de lui admi- nistrer les derniers sacrements. Mgr Cloutier, agé de 86 ans, était à Ia tête du diocèse des Trois-Rivières depuis 35 ans.

Mgr François-Xavier Cloutier était à Sainte-Geneviève de Batiscan le 2 novembre 1848. Il fut ordonné pré- j

tous, à l'exception de celui de Be- verly, dans la ville.

Aux élections fédérales de 1930, 14,- : 859 électeurs sur un total de 21,040, ‘usèrent de leur droit de vote. ————— 00 0————

MONTREAL. Le nombre des é-|$50,000 pour la remise en liberté de

trouve sur les notes demandant la | famille, la propriété, la sécurité per- rançon. sonnelle, la liberté politique, la liber-

l Dans le garange attenant à la mal- de conscience et la liberté du tra-

! son de Hauptmann, dans le Bronx, vail. inon loin du cimetière ou le Dr John| Dans la conclusion de travail, M.

Gordon, l'intermédiaire connu sous le |minville montre qu'un régime de li- nom de “Jafsie”, paya la rançon de |berté continue eut obtenu, au point

tre le 22 septembre 1872. Le 8 mai 18- 99 le Souverain Pontife l’élevait aux fonctions de pasteur du diocèse des Trois-Rivières. Mgr Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec, le sa- crait évêque le 25 juillet de la même année. Le 5 février 1915, Mgr Clou- tier était élevé à la dignité d'assis-

‘lecteurs municipaux suivant la liste ‘l'enfant qui fut retrouvé mort quel- préparée pour 1935, est actuellement | que temps après, la police a décou- de 218,317, contre 219,907 en 1934. La | vert la somme de $13,750 en billets diminution est due au fait que plu- | portant les numéros de ceux qui ser- sieurs familles vivent dans le même | virent à la rançon. Ils étaient cachés logis, pour raisons d'économie. Il !dans le plancher et dans l'appui d'une n'y a évidemment qu'un des chefs de | fenêtre.

famille qui paie officiellement la taxe |

Le procureur général Homer Cum-

de vue économique, de meilleurs ré- sultats que ceux dont les bolchéviks se glorifient.

Quant aux répercussions du régime actuel dans la vie de la population, il les énumère ainsi: la famille n'ex- iste plus, anéantie par l'abolition du mariage, auquel on a substitué l'uni-

reaux de poste du pays ont été épui- sées assez rapidement. Le gouverne- ment s'attendait bien à une bonne demande mais il semble qu'il n'avait jamais anticipé une telle avalanche. Xl va s'agir maintenant de faire une lrépartition au pro-rata. Ce sera un [travail assez long et ce n'est pas avant plusieurs jours que les souscrip- teurs sauront à quoi s'en tenir. On croit que la proportion de la répar- tition sera plus considérable dans les cas de petits souscripteurs que dans les cas de ceux qui ont souscrit 50, 40 ou même 25 actions. Nombre de personnes ont décidé d'acheter de ces actions de la Banque du Canada dans l'espoir qu'elles se vendront à prim” de $5 ou même de $10 d'ici quelque temps. Cela se peut fort bien. On n'a pas encore fait allusion à l'inscrip- tion de ces actions en Bourse mais il est entendu qu'elles seront inscrites à la cote un de ces jours. En atten- dant il se peut fort bien qu'il s’éta- blisse un marché temporaire chez les | courtiers.

Vu l'intérét qu'on a porté à ces ac- tions de la Banque du Canada il est | peut-être bon de faire remarquer que toutes devront être enregistrées. Il ne isera pas émis de certificats au por- teur. La loi qui régit la Banque est claire sur ce point. On comprend fa-

pour promouvoir la coopération so- ciale “sont plus importants que les articles du code criminel pour assu- rer le maintien de la stabilité politi- jaue, sociale et économique du Cana-

tant au Trône pontifical.

Le père du Cardinal Villeneuve est mort

“Les principes du collectivisme et du communisme sont étrangers au ca-

Il était âgé de 76 ans.

Lapointe. “La menace du radicalisme pourrait être immédiatement enrayée

d'eau qui se qualifie pour le vote. a ———098——— GENEVE. La Russie est officiel- lement entrée dans la Société des Na- tions. Maxim Litvinoff, ministre so- viétique des affaires étrangères, pre- nant immédiatement la parole, pro- mit la coopération de son pays à ia

ipéditives seront prises pour faire ac-! Lee et condamner Hauptmann pour | pl

| 1

imings a indiqué que des mesures ex- |

‘enlèvement et recel devant un tri- | bunal criminel du New-Jersey. Il a! [ajouté que la loi spéciale du New-;, [Jersey sur les enlèvements, connue | ! sous le nom de loi Lindbergh ne pour- |

. . , cause de la paix mondiale. ‘ra pas être appliquée contre Haupt- | DONTREARS ne OPUS ve TR 2. Imann parce qu'elle a été adoptée a-| neuve, père de Son Eminence, le CAT-} MONTREAL. Le très révérend ! près l'enlèvement ct que les lois n’ont

on libre légalisée, par le divorce lé-

se ne A cilement pour quelle raison. Le gou- galisé, par un méminisme à rebours

ui roue prétexte de rendre Ja fers PÉRReens tient, en effet, à ce qu'au- es : À , Je cun actionnaire ait plus de 50 actions. me égale à l’homme, la mobilise au]

è : Par ailleurs aucun actionnaire ne service de l'Etat et de ses entreprises |; ue : doft ; à ste être intéressé dans une banque à économiques, par la substitution gra-

l VAE . n fs duelle de l'autorité de l'Etat à celle tERSe. Et A UE DAS Sue RERANTE

; ; que. S’il y avait des -certific _ des parents dans l'éducation des en- i À SS : ges . il AIS per re : ve iteur ce serait fort aisé de déjouer la fants. La propriété privée n'existe:

Ses A |loi. plus et en subsistent des re- liquats, ce n'est en fait qu’une posses-

Il y aura des bureaux de transfert

si les idées et les principes sur les- quels s'appuie notre édifice national étaient toujours mis , plan.”

Exposant les responsabilités des ci- toyens, M. Lapointe ajouta: “La prin- cipale obligation imposée au public, est celle de comprendre et de réaliser les devoirs sociaux et de subordon- ner les intérêts personnels et privés aux intérêts généraux de la nation. L'union nationale est un idéal pour lequel nous devons toujours lutter. Le système actuel de représentation peut être imparfait, mais il représente né- anmoins un progrès en autant que

au premier

iceux qui servent le font Joyalement, |

{car alors il devient un véritable ins-

trument de progrès. Il est essentiel pour la paix dans une nation que l'é- tat ne devienne pas un instrument de privilège pour les uns et un ins- trument d’oppression pour les au- tres”:

O0-—— ——

sion dont on peut être privé à tous

dans chaque province du Canada. Les

ractère national du Canada”, dit à |

dinal Villeneuve, archevêque de Qué-| D.-T. Owen. évêque de Toronto, a été lpas d'effet rétroactif. Cependant, dès

moments sans indemnité. La sécurité | actions ne pourront changées de personnelle n'existe plus, ni la sécu- mains que lorsqu'elles seront entière- rité de fait, ni la sécurité juridique. ! ment payées. Lorsqu'un transfert La liberté n'existe plus, ni la liberté ld’actions sera effectué il faudra que politique, ni la liberté de pensée, nill'acheteur, comme dans le cas des la liberté de conscience, ni la liberté : premiers actionnaires, fasse une dé- du travail. Quant au bien-être maté- |claration statutaire à l'effet qu'il est riel, nous savons que le niveau de | sujet britannique, qu'il n’est pas in- vie de la population est tout ce qu’il |téressé dans une banque à charte ou y a de plus médiocre et que la fa-iqu'il n'agit pas pour une personne mine sévit presque à l'état chronique ‘qui y est intéressée. De plus il devra en Russie. déclarer s'il possède déjà des actions

: ne de la Banque du Canada et le nom- Les communistes répètent que le bre.

chômage est inconnu dans la Répu-:

la est décédé au commencement de élu primat de l'église d'Angleterre au 11931, le New-Jersey avait une loi pu- te-seize ans, entouré de sa femme, de! Ciendon.-L. Worrell. archevêque de ment à vie et une autre punissant de ses deux fils, (le cardinal et le R. F. |]; Nouvelle-Ecosse. mort tout meurtrier. Goulet), ainsi que d’autres parents et plusieurs religieuses de la Miséricorde. | £6 Le acte aout reg ces tous der | QUOI QUE VOUS FASSIEZ, VOUS Souverain Pontife. La dépouille mor- telle a été exposée en chapelle arden- { j | Ù ? [ASercorde, 890-Est, rue Dorchester. : | Les funérailles eurent lieu jeudi, en | Sri : Aussitôt après la mort de son père, le Cardinal à célébré l1 messe des morts, gieuses ont assisté et commiunié. j Son Eminence avait lui-même ad- Selon le désir du Cardinal, l’on rem- | placa les offrandes de fleurs ou les

la semaine dernière, à l’âge de soixan-| Cnada. 11 succède au très révérend nissant l'enlèvement de l'emprisonne- Ligouri, des E.-C.), de sa fille (Mme niers la bénédiction apostclique du

N'AUREZ JAMAIS, AU CANADA,

9 9 : te au grand parloir des Sceurs de la l'église de l’'Immaculée-Conception. à laquelle la famille et plusieurs reli- ministré son père, vendredi dernier. couronnes, par des offrandes de mes-

| Jamais les | | point que nous ne formions qu’un seul peuple avec

| une seule mentalité.

| EXTRAITS D'UN DISCOURS DE M. A. DAVID

|

|

Au récent congrès provincial de la comme nous, qui avons vieilli un peu,

| jeunesse libérale de Québec, M. Atha-!c'est que les deux éléments qui sou- ! 0 æ . =. - # n 22

David, secrétaire de la province lvent, dans le passé, ont divisé notre

deux mentalités ne pourront s’unir à ce |blique soviétique et que les ouvriers ; n'y travaillent que sept heures par]

jour. Mais ce serait bien le plus in-

|sondable des mystères qu'en un pays! loù l'on n'a pas la moitié de quoi se inourrir et se vétir, le chômage sévit, :

et c'est déjà un paradoxe assez extra-

vagant qu'on n'y travaille que sept

heures par jour.

Mais alors, qu'est devenu l'ouvrier,

00 0 ————

| PARIS. La France semble avoir ‘retrouvé sa stabilité intérieure et être ‘entrée dans une période de première |convalescence économique. à la suite jdes mesures efficaces, prises en mars let avril pour résoudre Îles problèmes icapitaux posés par des finances pu- ibliques en désordre et par des déficits | budgétaires de plus en plus mena-

au’est devenu le paysan, qu'est deve- | gants.

Ë i nase ses et des bouquets spirituels. | ï ee ue Mort de Mer F. x. M EE en était A1de Québec à prononcé, à l'adresse de lterritoire. s'unissent. Unité dans la! - SC EErit dans de comté de Mont jeunesse, qui l’écoutait, des paro- diversité, car jamais les deux menta- , e 52 De Cloutier calm, le 4 septembre 1858, et était ve- | ER SUR Et

Nous donnons ci-dessous des extraits de sa causerie.

nu encore très jeune s’établir à Mon- tréal, Lui survivent: sx femme, née! Lalonde (Marie-Louise), deux fils, s. Eminence le Cardinal Rodrigue Ville-| neuve et le R. F. Ligouri; une fille, | vieux vivent, pour permettre aux jeu- Mme Goulet, deux petites filles, Thé-'nes d'arriver à maturité” Noubliez- rèse et Pierrette Goulet, et trois ! jamais, dit-il un peu plus loin, que

soeurs. iquoi que vous fassiez, vous n'aurez des évêques de la province ecclésias- | La “Survivance” offre respectueu- ' jamais, au Canada, l'unité nationale. tique de Québec et du Cänada tout}sement à Son Eminence ses plus sin- , Le mieux que vous puissiez attendre, [entier. Son Excellence a succombé à! cères sympathies. ‘et Je moins que vous puissiez désirer,

Evêque de Trois-Rivières.

M. David offre d'abord aux jeunes

TROIS-RIVIERES. Le diocèse une formule de vie: “Il faut que les

des Trois-Rivières est en grand deuil. l1 pleure depuis une semaine La mort de son chef vénéré, Son Excellence

Mgr François-Xavier Cloutier, doyen

ljités ne pourront s'unir à ce point que nous ne formions qu'un seul peuple liée une seule mentalité.

| Si vous voulez avoir le respect pour : vos idées, vous respecterez celles qui | parfois, vous répugneront parce que.| vous ne les aurez pas pesées, et si parfois vous sentez que l’on vous dis- | cute, comprenez que l'on ne vous a pas: compris. |

Xi est impossible dans notre pays, (Suite page 8)

|d'homme, la population jouirait |

nue la personne humaine dans cette. immense aberration sociale? Une bête ! de somme dont on dispose et qu'on |

5 :

REGINA. M. J Coldwell, chef de

|rationne à volonté. Et ce qui est pis, Îla C. C. F., de Saskatchewan, est en

c'est que tant que durera le régime, itrain d'établir une forte organisation il en sera ainsi. On ne peut en effet len Saskatchewan, en vue des prochai- imaginer une Russie communiste oùines élections fédérales. Les commis- l'individu aurait recouvré sa dignité |saires de l'école publique de Régina lui ont donné congé à cet effet. La | commission scolaire refusa antérieu- rement la démission de M. Coldwell. : Il annonce qu’il sera probablement candidat aux prochaines élections.

des droits les plus élémentaires de la personne humaine, car les deux ter- mes: communisme et droit individuel, se contredisent et s'excluent. |

PAGE ?2

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| Propos religieux, littéraires et féminins

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LA LIBERTE, MA CHERE!

—Alice, à l'occasion de ton anniversaire, je te souhaite en plus de maintes bonnes ‘choses, un joli bébé qui héritera du regard de son père, et du sourire de sa mère.

. Tu perds Ia tête Valéda! Renoncer à ma liberté? Tu ne peux me souhaiter pire, je t’assure. . . Que dirait mon Paul s’il t’en- tendait !

—-Il me trouverait sensée, et m attribuerait beaucoup ‘de coeur, sans te le dire je parie !

_Connais-tu la définition du mot liberté, toi qui n'en as ja= mais eue ? C

_—Aïlons donc, j'ai toujours joui de la liberté de faire tout ce que me dictait la raison.

—Oui, tu étais son esclave.

—Tu fais erreur. __Tu ne me feras pas croire que l’on puisse être heureuse, à se caserner; à surveiller cinq enfants, qui jours et nuits vous ré- clament, vous accaparent, en ruinant votre santé.

__Comment donc ! Ai-je l'air malade ? Vois mes yeux clairs, et compare avec les tiens fatigués; admire l'éclat vif de mon teint, et ne te froisse pas ma chère, mais le jaune cfre de tes joues, est le résultat sans doute de nuits d'insomnie plus lon- gues que les miennes.

__Peu importe, je m'amuse pendant que toi, tu peines près d'un berceau en chantonnant des heures . . . cette monotonie me | tuerait. j

ET —— ——

re chante; son bon exemple devraït rayonner sur toute notre vie. Elle est encore alerte, gaie, le bonheur personnifié. |

Mais que dis-tu de la sévérité de notre père. ? Je me souviens, qu'au temps de notre fréquentation, de la pièce voisine, nos pa- rents entendaient tout ce que me disait Paul ... ce qui ne nous permettait aucun épanchement. .

_-Yous en avez joui davantage dépis votre mariage n'est-ce vas? Tu sais, les prédications faites en vue de prévenir les dan- gers, sagement écoutées, et appliquées par les parents d'autre- fois, contribuaient à fonder des foyers le devoir tout natu- rellement s’accomplissait, avec amour et piété. Tu étais la plus jeune de notre famille, et moins en mesure de saisir avec quelle grandeur d’âme les parents nous dirigeaient vers l'avenir.

_—Ah! j'étais l'enfant gâtée, c'est pourquoi nous ne nous res- semblons pas du tout, ainsi, tu aimes ton chez toi, moi j'appré- cie le mien comme abri; tu aimes même dans le silence de la: nuit, au tic tac de l’horloge, de sommeil; moi je préfère danser au son d’une musique bien rythmée, à coups de tambour; mon mari s’en fatigue, mais pour moi c'est toujours nouveau.

—Depuis quelques semaines tu n'es pas sortie, je te crois alors devenue plus raisonnable.

_-Je souffre tant de la gorge. . . au point qu'hier Paul a appeler le médecin; et croirais- -tu? cet imbécile, me défend la cigarette.

—Comme ta santé s'écroule à cause d’ Tu sais combien néfaste est la nicotine. ..

__Malheureusement, je ne puis m'en passer, la nuit je reste là, éveillée des heures. . . c’est pourquoi je préfère être dehors à m'étourdir. . ..

_—Et tu appelles cela jouir de ta liberté? Ma petite Alice voyons ouvre les yeux; il faut à tout prix, réagir contre ce poison qui t'infecte et le sang, et les idées. Je persiste à te souhaiter un petit ange, dont les lèvres fraîches et friandes de baisers, fe- ront repousser de ta bouche, ce qui serait susceptible de la salir, ou de l’infecter.

_—Tu n'est pas douce.

—Je te voudrais si heureuse.

—Ah! entendre pleurer toujours, serait par trop déprimant. - .—Mais il y à des bébés qui ‘pleurent rarement . . juste assez

ET ————

| A y à bien longtemps que ses pe-

-

Le premier baiser.

ne ..

tites lèvres s’essayaient à presser ma joue, que je lui disais tous cg “atins en souriant: “Un baiser, petite fille, un baiser à maman”. Ses menottes ne sa bouche rose s'avançait, . c'était un baiser ébauché, un baiser manqué. ;

Bravo, Louisette a réussi, j'ai reçu son premier baiser; elle est triom- phante et moi donc! Demain elle pas- sera autour de mon cou ses petits bras ronds, chaque jour son. joyeux regard me dira de plus en plus: je t'aime, maman: Je vais être payée de mes peines, de mes soins, elle va m'aimer enfin! Pauvre cher ange, est-il une caresse plus suave que la. tienne.

Si tu, as peur, tu caches contre mon sein ta tête et tu te crois ‘sauvée. Si je m'éloigne, tu pousses des cris de détresse, je suis tout pour toi com- tu es tout pour moi: encore un| baiser, c'est que, vois-tu, je veux épui- ser pendant que tu es petite, pendant que tu es à” moi, la coupe de félicité que me donnc ta- naive tendresse; c'est que je ne serai pas toujours ta première pensée, c’est qu il faudra qu’un jour, je partage ton coeur, et je n’en aurai peut-être pas la plus| grande part: c'est que tu entendras de moi des paroles graves; c'est que je veux faire de ma fille une vraie

ne

mm AD ER

CE ntamnerperinantition

LA SURVIVANCE

femme sage, forte et intelligente, tan- dis qu'à présent je ne sais que sourire pour te rendre joyeuse ou chanter

à pour t'endormir!

Oh! qu'il. ‘est doux ce palser que je sens passer sur ma joue comme un souffle de ‘la brise, comme un rêve du printemps, comme un heureux présage d'avenir, avec lui commen- cent vraiment mes joies de mère et lorsque je t’aurai faite sage, instruite, lorsque t'aurai fait aimer la vérité, lorsque je t'aurai fait comprendre que la vie est une étape sur le chemin de l'avenir, lorsque tu seras devenue un coeur, une volonté, une valeur, chère fille, n'est-ce pas que tu m'aimeras encore?

; POTONIE PIERRE.

Melle. Françoise | Pigeon est l'heu- reuse gagnante du. problème de mots croisés No9

EX =

ENS FÉLICITATIONS

pour-exercer leurs cordes vocales, et croirais-tu, que le bonheur

de les presser sur son coeur, de

boire leurs larmes, de soudain

les voir se calmer et sourire, vaut à la vraie maman, un petit

coin du paradis. Ces joies ne 5e grandes. .

définissent pas, elles sont trop

_—Crois-tu que j'aurais le talent, l'habilité de me faire aimer __Ma voix se cultive en répétant les jolis airs que notre mê- d'un tout petit que je ne saurais même pas tenir.

_Ma, chérie, cela ne demande pas de talent; cet enfant issu :

de ta chair ne pourrait que t'aimer, te chérir, encercler ton cou de ses bras potelés, et regarder jusque dans le fond de ton âme; il serait si confiant en toi que tu l’adorerais.

_Tu en as cinq, tu dois parler en connaissance de cause. . . Te sont-ils aussi précieux les uns que les autres?

_—Oui, au point de ne pouvoir faire un choix. Chacun a son

=

Ê qui les élevèrent et firent pour

caractère à jui, dont l'étude absorbe le père et la mère qui se:

consultent, et s'amusent des finesses de l'un, des remarques pi- quantes de l’autre; les attentions maternelles que l’aînée offre

au plus jeune, sont touchantes parfois; aussi, d'un aide précieux.

—J'aurais peur... blent.

—Enrayons la cause, puisque la nervosité te fait crainûre bien

je suis si nerveuse. .

. vois mes mains trem-

à tort crois moi, une situation créée par Dieu. Redeviens forte physiquement, et semblable à celle de l’évangile. La femme dé-

bercer les petits quand tu tombes | signée à la divine mission d’être mère s’énorgueillit de contri-

buer à l'humanité, un être dont l'intelligence, qui sait, peut-être le génie, rendra d'immenses services soit à l’église, soit à 1a. ‘is. |

science, soit à sa race.

Et si le sort me donnait un enfant imparfaitement cons-

titué.

A leur tour

Shan, devenus. hommes et fem- mes, les enfants s'en vont du foyer paternel, son-ils quittes envers les pa-

eux tous les sacrifices possibles afin de leur assurer un avenir? nombre de jeunes gens semblent l'oublier, qui traitent leurs parents avec désinvol- ture et négligent de leur rendre tous les menus devoirs de courtoisie qui leur sont dûs.

Ce n’est pas toujours leur faute, cependant, et, très souvent, cela pro- vient du point de-départ. Quand üs | étaient petits, on n'a pas pensé de leur donner de polies manières, à les ha- bituer à-être toujours courtois; On a cru que les relations familiales n’'a-:! -“vaient aucune espèce d'importance et que tout était bien tel quel . Î

Il est très fréquent, en notre pays, d'entendre les enfants dire “vous” à

PE

leurs parents. sous prétexte que le tu-!

Loiemenñt est moins respectueux. Sans doute, mais cela ne veut pas toujours | âire grand chose ct il m'est déjà ar- rivé d'entendre des enfants rater | fort cevalièrement leurs parents qu'il! ne tutoyaient pourtant pas. |

La bonne éducation se révéle à des | indices qui ne trompent jamais et &bnne une aisance de manière qui ne s’acquiert pas en vingt-quatre heures, | aisance qui permet de se mettre .tout | de suite à portée d'un interlocuteur, | ou de s'adapter immédiatement au: milieu on est placé.

Bien élevé celui qui sait parler pa-: liment à ses inférieurs sans les écra- ser de sa prétendue supériorité, qui! donne des ordres de façon claire et: précise. sans crier ni gesticuler, qui | ne témoigne pas de servilité devant les supérieurs, mais demeure à 1CRE égard dans la note juste. qui rend aux ! femmes ces menus services qui atti- |” rent un remerciement souriant. | Mais c'est surtout dans la famiile } que la plus exquise politesse, la plus entière déférence doivent régner. Il! jaut exiger des enfants une continuel- le courtoisie et ne pas permettre qu'-; entre eux s'échangent aménilés ou | paroles aigre-douces. Pas de ces ais- | ‘putes violentes qui dégénérent sou-, .vent en batailles, pas de moqueries, : _pas de quolibets. Il faut accoutumer : les petits garçons à être courtois en- | vers leurs jeunes soeurs, envers leurs | petites amies. Quand ïils seront grands, cela leur semblera tout na- | turel et ils se montreront si polis en- ‘vers les jeunes filles et les dames l qu'on recherchera leur présence. | Si on veut que nos enfants soient , toujours corrects envers nous, nous

26 Septembre 1934

MOTS CROISÉS

Problème No. 12 1234567 8910111213

SO ON SR GS PE 2 | 111 | De 1! | | 3 [1 | I 1 ! Xl 1 | a Dit 1 11 | 1 11 5 [| | | | | | | 4) ! | CR 7 | 1 1 1 1 s | M 11 2 D | | Ki o Li BOL ILT CE D 20 | | | (Kl | | 1 1 es an LL 1 EL 1 ES D! | 2 [IT ER MIT) DONNER HORIZONTALES: ns 1—Exclamation d'admiration, ‘de surprise. Nom de l'administrateur du journal..— Forme du verbe boire. 2—Amener vers soi. Voyelle. Faire tort, faire obstacle. 3—Pain de qualité inférieure. Adjectif possessif. Ancienne monnaie d'argent. ù 4&_Partie du corps des vertébrés. —_ Assujettir avec des cales. Terre entourée d’eau. 5—En quel endroit. Figer, obuIer Qui sert, à lier les parties du discours. 6—Consonne. D'un goût acide. Voyelle. Indique la cause, le moyen. Voyelle. 7—Feuille sèche et mince, pour imprimer, écrire, etc. Recherché dans sa mise. 8g—Consonne. nÉsieios anglaise de bras. Voyelle. Tout contre. Voyelle. 9—Conjonction copulative. Personnes conforment au bon sens. Note de la gamme. < 10—Chemin bordé de maisons. Qui cst sans compagnie. Appareil ‘des-

tiné à maintenir un navire vertical pendant toute la durée de son iencement à l'eau.

ll—-Rongeur. Métal précieux (pl) Nom vulgaire du thymus du veau ct de l'agneau. >

12—Debarrasse de toute ordure. Consonne. Partie supérieure du corps humain.

12—Partic dure et solide qui forme la charpente du corps Dust Dont le siège est au dedans. Qui sert à lier les parties du discours.

: VERTICALES:

1—Conjonction. Vaincre, subjuguer. Deux voyelles.

2—Nom général et vulgaire des oiseaux Ge proie norturnes. HSE —_ Outils de chaudronniers, de joalliers, etc. Ê

3—Action de rire. Ville de Belgique. Eaux minér ales renommées. Liquide transparent, insipide, Inodore.

4—Adjectif possessif. Peaux épaisses de certains animaux. Préfixe qui signifie trois.

5—Métal précieux. Temps d’abstinence. Préposition qui indique 1 le lieu, l'endroit. etc.

6—Consonne. L'un des mois. Consonne. Frèfixe qui signifie nou-

veau. Consonne.

7—Espace laissé entre les deux côtés du lit et le mur.

5

S'empare par

violence ou par ruse, de ce qui appartient à un autre.

8—Voyelle. Substance dure, friable, sèche, soluble et d’un goût acre. Consonne. Trois lettres du mot “usuels”. Consonne. 9—Préposition qui indique, la matière, l'état, etc. Restaurée, Abré-

viation de bonrie nouvelle.

‘devons leur donner le bon exemple, 110—Genre de plante officinale. Qui n'est pas communs. Une forme du

en étant, nous-mêmes, d'une parfaite | courtoisie envers nos parents vieil- |

Les recevons-nous? Ils doivent a-: voir, partout, la place d'honneur et | ils ont droit à tous nos égards. Leur : Chambre sera confortable et même si!

\ ï 4 ;

_En vraie chrétienne, tu te soumettrais, mais il est peu pro-. ‘nous devons nous priver, pendant eur ! bable qu’un tel malheur vous écherrait.

_Tu me conseilles alors de

elle, pourquoi persister? | nance du médecin? Comment en aurai-je le courage.

suivre rigoureusement l'ordon- - (elle,

; Séjour, de quelque plaisir, faisons-ie : . sans récriminer, et surtout, sans m9n- | trer de dépit. !

x1 ne faut pas tolérer non plus que |

ljette un regard suppliant vers le brillant étui vide de cigarettes. ) “les enfants fatiguent leurs grand'pa- | Valéda en riant, le glisse dans sa poche, et tendrement s'ap-. “rents, soit en grimpant sur leurs ge-|

proche d'elle.

isolée du tapage des enfants.

_—Tu es une adorable maman! J’ accepte avec reconnaissance

pour moi et pour Paul, sachant

le plaisir qu’il éprouve de jouer

avec tes fils; il est tellement enfant lui-même. —Aïors je te guérirai, je te libèrerai de l'entrave qui lie ta volonté, et te fait prisonnière de la cigarette, ennemie jurée de

ta liberté, ma chère.

MADRINA.

.noux, soit en leur faisant raconter de | ‘trop longues histoires. Il faut aussi|

Yaprès-midi.

Cette déférence portera ses fruits. | Les enfants voient trop clair pour | que la façon dont leurs parents ont| traité leurs ascendants ne reste pas ; présente à leur mémoire. Et à ‘leur i tour, aimables, courtois, aimants, ils : entoureront nos vieux jours d'affec- | tion et de reconnaissance.

Î Odette OLIGNY.

verbe ruer. \

! 11--Adverbe de lieu. Courant de mer très violent dans un passage étroit,

Deux fois.

12—Consumé par le feu. Voyelle. Ce qui demeure d'un tout. ! 15—Deux voyelles. ‘Travailler pour apprendre les lettres, une science, un art. Conjonction qui sert à lier les parties du discours.

La solution de ce probième paraîtra le 1 7octobre.

$1.00 à lheureux gagnant, chaque semaine. . . .

SOLUTION DU PROBLEME NO. 9

3 LI —Alice, laisse moi t’embrasser et t'y aider. Maintenant, le les accoutumer à respecter le som-| RE ME but de ma visite. Nous vous désirons pour la saison de la Chasse meil des vieillards et les empécher . 1—Forcade. et un bon mois ex plus. Vous occuperez J'aïle du soleil levant, faire du bruit quand ils se reposent |

2—Miroitier. 3—L—Netteté—J 4—Ah—Seals—Be. 5—Vie—R—E—Dru. 6—Abus—R—Sein. 7—Lors—]—Anse. 8—-Liue—A—G—-Tes. 9—Ex—Alié—Es. 10--E—Amiable—E.

‘i11—Précieuse.

12-—-Inertes.

VERTICALES:

1-Lavallée. 2—M--Hiboux—P. 3—Fin—Eure—aAri. 4—Ores—SS-—Amen. 5—Roter—Alice. 6—Cita—Ri—L'air. 7—Atèle—Gibet. 8—Dits-—Sa—Elue. S—EERE—Den--Ess.

10—R—Brisée—E.

11-—Jeunesse.

CCÉLECOLELELETELELETE LT EEE EEE CETTE ENT 0

Pas de prêtre

entre

toi et moi! ...

Feuilleton de la

“Survivance” \

TELLE EL ELNLLRELDELLERE EE LELLL EL LEE LELOO EEE L

TEL LLELLCULEU ELLE

PAL LEE EEE ELEC LETEU

PIERRE L'ERMITE

CHAPITRE XVIIYX œuite)

—Cela prouve quoi?

—Mais que le saint les a troide- ment laissés “tomber” malgré la mé- daille somptueuse... Et que, s’il existe, il a manqué à tous ses devoirs.

—C'est sérieux, ce que vous me di- tes encore ]1à4?

Très sérieux! -

—Vous croyez sérieusement que l'Eglise enseigne qu’on peut faire tou- tes les folies, risquer toutes les vites- ses, comme vobre ami, qui roulait à

—Peut-être…. cent dix kilomètres à l'heure sur une

—Ce n’est pas “peut-être” c’est cer- | route mouillée, pourvu qu'on ait sa tainement. Alors, pourquoi éviter de |médaille de saint Christophe..? Et que le diîre.? Pourquoi monter ce mot }le ciel est à la disposition de toutes “rien” en épirigle de cravate? Est-ce |les bêtises des hommes? Pour em- de le loyauté, cela? vêcher un train de dérailler, un

—Je vous apporte ici ce qui m'a sur- |avion de s'écraser, il suffirait d’em- tout frappé. \barquer une Soeur de Charité. Vous, Une fois, son mari lui raconte un |un- homme cultivé, vous pensez sincè- très grave accident d'auto arrivé à lrement ce que vous venez de me dire? une famille amie. deux tués, trois] —Ne vous fâchez pas, ma petite blessés! | | Lucètte. Vous savez bien que je n'en- Et pourtant, s'écrie Gilbert, ils a- |lèverai pas de’ notre voiture le beau vaient vissé, avec trois vis, dans leur [saint Christophe en émail bleu, qui voiture, une magnifique médaille de {nous à: été offert par la libéralité de saint Caristophe.. Je j'ai vué, elle |vôtre” chère maman, toujours : royale- . avait coûté: cent vingt francs, “AvOuez et’ généreuse” envers son gendre. Le mn S que ce n'est pas payé? : * É pauvre. homme! S'il ne nous fait pas

ee

Et puis, ce mot “rien”, croyez- vous vraiment qu'il soit la conclu- sion définitive de la vie de la petite Soeur Thérèse.? Répondez-moi fran- chement?

—Concusion.? non.

—Vous savez bien qu'elle s'est res- saisie après..? .

de bien, il ne nous fera pas de mal... Du moins, je l'espère!

—Vous l'espérez!.

—Oui, je l'espère. Ma nourrice m'affirmait jadis que les petits saints étaient beaucoup plus ‘“‘vengeancieux” que le bon Dieu lui-même.

Non seulement Gilbert ne recule pas devant les sujets pitoyables, mais c'est même qu'il pousse son ob- jection avec plus d'âpreté.

Une des compagnes de Lucienne, très pieuse, avait perdu, à la suite d'une méningite, sa petite fille qu’elle adorait, et pour laquelle elle . avait demandé des prières à Notre-Dame des Victoires et dans plusieurs com- munautés religieuses. Gilbert natu- rellement, avait lu ces lettres.

Au retour du convoi, pendant lequel il avait assisté 4 toute la douleur de la mère, Gilbert jeta négligemment cette phtRSS en dépliant sa. serviet- te:

—Et vous croyez que, s s’il y avait un Dieu, il n'aurait pas guéri cette pe- tite Geneviève, pour laquelle “ans de saintes âmes ont prié!

—Vous en êtes ià, Gilbert? à 'dou- ter même de l'existence de Dieu!

—-Mais oui. j'en suis la! Je doute maintenant de tout. Oh! excepté de ma petite femme chérie.

—Eh bien, admettons qu'il n'ÿ ait pas de Dieu, et que cette pauvre ma- man accepte votre négation. C'est alors le chaos, l'accident imbécile, le néant. Croyez-vous que Cette mère èn

[sera mieux consolée et moins malheu-

reuse? —de ne prétends pas a .…—Pourquoi voulez-vous lui arracher le seul espoir que lui donne la foi? Au lieu de pleurer comme ‘ceux qui n'ont pas d'espérance, elle croit que, vrai-

ment, elle n'8. pas. souffert en vai.

Dieu ne Ve pas ‘exaucée? est, Pr

des raisons qu'elle ne comprend pas, | sereine.

mais devant lesquelles elle s'incline.

Aussi, peu à peu, pour avoir la paix,

Elle croit surtout que sa petite en-| c’est elle qui se réfugie dans le silence fant est maintenant un ange du ciel |comme dans une forteresse qu'elle rê- et que, peut-être, c'est parce due Dieu'| verait inviolable.

a particulièrement remarqué ce bou-

Hélas! Même là, qu'elle le veuille ou

ces un peu dans tous les siècles, et dans tous les genres.

Une fois, c'était le gras Rabelais.

Une autre fois, le fin Voltaire.

Le plus souvent, c’étaient des au- teurs modernes, tantôt sérieux, tan-

ton en fleur qu'il l'a cueili plus tôt, |, elle retrouve le souvenir et l'écho |{6t ricaneurs, toujours aguicharits.

comme nous faisons nous-mêmes dans de l'objection entendue...

de l’objec- |

nos jardins. Les anciens, qui étaient tion qui est devenue l'atmosphère qu'- |

pourtant des païens, disait déjà:

elle respire et qui, malgré ses réac-

LL Celui que les dieux aiment, meurti{i sn est en train d'empoisonner sa!

jeune.” Cette foi, son seul, son im- mense soutien dans son immense dé- tresse, pourquoi voulez-vous si obs- tinément la lui arracher?

—Je ne veux rien jui arracher tout, ma chère amie, je pense tout haut devant vous. Seulement, je vous fais observer que, dans ce cas, ligion est bien ce que disent les Rus- ses: “l'opium du peuple”.

—L'opium a du bon. I est même très précieux pour les malades en de

douloureuses opérations. Mais, ici, il[et Son ésprit npaisé.

ne s'agit pas d'un calmant passager, sans efficacité pour la guérison. Mon

amie est comme moi, elle a. la foi en |laisse aller.

une réalité objective. ‘Elle ne s'en- dort pas sur une chanson berceuse.. Elle croit. Et c’est pourquoi,

comme ceux qui n’ont pas.d'espéran- ce. Et, pour son enfant sans péché, cette espérance brille devant ses yétux comme une certitude. | —Une certitude! —Oui, une certitude...

Les yeux de Lucienne fixent ceux plaisanterles, | en apparence: jetées u- de son mari:et appellent la bataille. niquement pour. faire mousser me con- . Fidèle à. ‘se FACE: Gilbert tourne. versation.

court.

° —Si vous préférez que ‘je me taise? nér à profusion sur so büreau comme De “beaucoup, Lucienne préférerait le pécheur daisse, derrière sa. ‘barque, cela. Car elle constaté, chaque Jour, trainer J'appât sur: d'invisibles filets

l'inutilité de toute discussion, :

À son mari. ne. cherche que, le’ "dernier | :

POS

mot, et ns du, ‘one la vérité calme st et allait. cheb choisir, ses “comphi-

forte ce de Dieu... de sa foi, ‘elle. s'interdit de pleurer |sonne!.…

_Fhabitude d'apporter .des Zivres .qui

belle santé morale. |

Car, si elle peut répondre à beau- coup de questions, il en reste al

ve pas la solution toute seule. Elle ne serait pas mariée, elle ‘irait

la re. | chercher du secours dans sa paroisse,

et la force est la force.

Cinq minutes de conversations avec j'abbé Paulet dissiperaient bien des nuages; Sa route 1epeverIAreIE claire

Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Aussi, par lassitude, Lucienne se . Peu à peu, elle entend tout et ne répond presque plus.

Cela fait ce que cela fait! A la grà- ou du diable... ou de per-

Elle voit: de moins en coins clair. Elle ne sait plus! | Autre aggravation: son mari prend

développent les thèses amorcées à ta- ble et donnent une’ certaine base à dès

Ces livres, Gilbeït. les “Jaisse - trai-

se. prendra. Je. poisson. * Re mu ‘variait, en “‘düettant,. 1ës plaisirs, |:

sous. s2 main, le “triste. livre.

. quelques pages. . st

: se “Poison doi fôtsalt ‘dual

Lucienne en trouvait dans toutes les pièces. :

Elle n'avait rien à dire, car, en ap- parence, ces livres étaient de 1a biblio- |thèque de son mari, et pour son usa- ge personnel,

En réalité, c’est à elle qu'ils étaient

ment bien d'autres, dont elle ne trou- | 4ectinés® C’est son âme qu'ils visaient,

son âme qu'il avait la scélérate mis- sion de déchristianiser.

Un soir il apporta un vieux petit bouquin jauni, curieux, et jamais ré- édité, qu'il avait, par hasard, décou- vert sur les quais. .

A le sortie du Palais, Gilbert avait interviewé. plusieurs bouquinistes pour retrouver le pamphlet de Michelet sur le Prêtre et la Femme.

C'était ce livre-là.

—Ce n'est certes pas dans vos idées, ma chère Lucienne, ni même tout à fait dans les miennes. mais, vous .|verrez, c'est assez piquant à lire: Une .|vinaigrette, de temps en temps, ré- jouit l'éstomac... Et puis, c’est un jour nouveau qui se projette sur vos tou- jours chers amis. Tout n'y est pas vrai. Mais, non ns tout n’y est pas faux.

- En son fort intérieur ‘Lucienne dé- cida qu'elle ne le ‘lrait pas.

Et. puis!.. Et puis! |

‘Un jour. de. brume, elle Je ‘frouva . Elle l'ouvrit” presque sans. ‘s'en. apercevoir, histoire de. tuer. Je temps, et en avals

:Ele ne éontinus pas

Mais, déjà, ce qu’elle en a absorbé la gêne. Et elle y revient pour mieux comprendre, mieux discuter la chose. Elle en fut froissée encore davantage, mais combien intéressée!

Finalement, énervée, agacée, vain- cue, elle lut le tivre tout entier, cha- pitre par chapitre.

Quand elle eut fini, Lucienne le garda, le triste livre, sur ses genoux, les yeux lointains, l'esprit intoxiqué, réfléchissant à toutes ces accusations nouvelles, inattendues, auxquelles ja- mais, en son âme droite et pure de saine, jeune fille et jeune femme, elle

n'avait pensé, et qu'elle n'aurait pas crues possibles.

Et ses lèvres, les siennes, murmurè-

rent à leur tour: “Qui sait? Peut- être!” :

. C'était déjà le commencement de la nn...

CHAPITRE XIX

De même qu’on perd la santé et qu'on devient alcoolique, jour à jour, presque sans le savoir, la pauvre Lu- cienne commence donc à perdre, non seulement la sérénité de sa foi, mais aussi sa foi.

La. goute d'eau, tombant à la même place sur la pierre la DAS dure, finit par la creuser,

L'offensive de Gilbert, ‘habile, pru- dente, obstinée. sur le même point de l'’me: 4e sa: femme, -en ‘entame Far- mature, forgée pourtant avec tant de soin ‘par “l'abbé Paulet. | | Intérieurement, Gilbert sourit avec orguëil, à sa victoire, cax.il voit enfin se e réaliser. qu'il & décidé,

Vol VI.

mp reue

Protestation

a

ce 19 septembre 1934

Monsieur Hector Charlesworth,

Président de la Commisison Canadienne de la Radiodiff usion,

Ottawa, Ont.

Cher Monsieur,

L'Exécutif de l’Association Canadienne-F'ran- çaise de l'Alberta proteste vigoureusement contre la manière dont on a irradié les programmes de Charlottetown et de Gaspé, les 24 et 25 août der- nier.

En ces occasions mémorables, la Commission a complètement ignoré tonte Ja population cana- dienne, anglaise et française, en dehors du Qué- bec et l’a empêchée de suivre les cérémonies et d'entendre les discours prononcés par des vist- teurs venus d'Angleterre, de France et des Etats- Unis. Est-ce parce que ces discours ont été pro- noncés en français ou simplement est-ce parce qu'on a voulu l'aire un affront anx 700,000 Cana- diens de Jangue française en dehors du Québec?

Chose certaine, quelle que soit l’exeuse que la Com- mission donne, elle a fait preuve d'un esprit de fanatisme en nous enlevant le privilège d'éconter le programme de ces fêtes qui ne se repèteront certainement pas pour tous ceux qui auraient pu les entendre.

La Commission à déjà irradié des programmes qui intéressaient tout spécialement les Canadiens de langue anglaise, et ceux de langue française out eu Pesprit assez large pour les accepter, sim- plement parce que la Commission ne faisait qne mettre en pratique le programme qu'on lui avait tracé: développer davantage Fharmonie qui doit exister entre les deux grandes races au pays.

Quelques-uns de ces programmes ont intéressé les deux éléments principaux, mais comme vous le savez déjà, la grande majorité des programmes spéciaux étaient surtont irradiés pour l'élément anglais. Permottez-moi de vous les rappeler: Le cent cinquantième anniversaire des loralis- tes à St-Jean, NB; l'arrivée et la réception, à Shédiae, N. B, de l'armada-aérienne dftalie: l'ar-

rivée à Montréal, de la même armada: l'arrivée

LE AE DUR SE ES

à Edmonton de Wiley Post, dans son tour du mon- de en avion: l'ouverture de l'Exposition mondiale du grain et la conférence de Régina: la cérémonie Vinauguration du pare national de Riding Moun- taiu; la conférence, tenue à Baulff, de l’{nstitut des relations du Pacifique: les courses nautiques pour le trophée Marmsworth, 4 Détroit; la con- térence des relations inter-impériales, à Toronto: le récit émouvant de la course internationale en ballon de Sudbury et Québec: une émission spé- ciale sur les progrès de la Radio, dédiée au père de Ja Radio, signor Marconi; la cérémonie du jour du Souvenir, sur la colline du Parlement, à Ottawa; la cérémonie funtbre sur la tombe de Sir Arthur Currie; la vigile de Noël dans le vicux Québec; les cloches de l'église de la Nativité, à Bethléem; l'émission internationale du choeur des moines bénédietins allemands.

Citons encore les programmes relayés au Cana- da par la “British Broadcasting Corporation” : l'ouverture de la conférence économique de Lon- dres ; le discours du premier ministre du Canada, prononcé à Londres pendant la conférence éco- nomique; les discours prononcés au banquet du ler juillet, à Londres et le coup de minuit au grand carillon de Londres.

Comme nous l'avons dit plus haut, nous cro- yons que tous ces évènements intéressaient le peu- ple canadien en général et, en certains cas tout particulièrement, lélément anglais. Est-ce que l'anuiversaire de la découverte et de la prise de possession du Canada par Jacques Cartier n’é- tait pas aussi de nature à intéresser tous les élé- ments qui demeurent au pays et qui, malheureu- sement trop souvent, connaissent si peu l’histoire de ce pays? Est-ce que le programme de ces fê- tes n’était pas de beaucoup plus intéressant que tous les évènements que l’on: puisse nous donner

du dehors?

Nous avons dit plus haut que la Commission fut créée pour développer davantage l'harmonie entre les deux grandes races au pays et les Ca- nadiens de langue française ont déjà, en maintes occasions, félicité cette Commission pour son ex- cellent travail. Cependant, il ne faut pas oublier que cette harmonie n’existera qu’en autant que’ les droits de chacune de ces races seront respec-

tés, autrement, il y aurait un grand risque de voir

cette harmonie, si souvent chantée sur tous les tons, s’écrouler.

La Commission, en nous ignorant durant ces.

fêtes, nous a grossièrement insultés, d’abord, par-

ce qu’elle nous a fait manquer quelque chose.qui ‘est très cher au coeur canadien-français: le sou- les autres.—La Rochefoucauld.

BE?

venir des ancêtres et de nos gloires passées et aussi, parce qu'elle n’a pas profité de Poccasion pour faire connaître les exploits de nos ancûtres, sans quoi, aujourd’hui il n’y aurait pas de Cana- da.

Cette même Commission essaie de se disculper en blâmant le Comité en charge de l’organisation de ces fêtes. C’est tout simplement ridicule! Ce m'est pas le Comité qui devait faire les arrange. ments pour l’irradiation de ces fêtes, mais les of- ficiers de la Commission puisque ces derniers sont payés à même les fonds fournis par l'élément ca- nadien-français, tout aussi bien que par l'élément anglo-canadien. Le premier devoir des officiers de la Commission était de se mettre à la disposition du peuple canadien pour toute la soirée.

Bieu qu’on essaie de le dissimuler. la fanatisme vient toujours à poindre et nous croyons ferme: ment que lon à fait preuve d'un fanatisine in- sultant en ces occasions. Nous demandons donc des excuses publiques de ceux qui sont responsa- bles de ce manque de la politesse Ja plus élémen- taire et, si la chose est nécessaire, nous vous de- mandons, Monsieur le Président, de remercier ceux qui sont responsables pour cette insulte. car, aprés tout, ils ne sont que les serviteurs du peu- ple canadien et quand nous disons peuple Cana- dien, nous voulons faire comprendre que les Ca- nadiens de langue française représentent un tiors de Ta population fofale dn pars: ils paient Jeur part pour garder des positions à des officiers qui les ignorent ct ces môêmes Canadiens de langue francaise ont droit à nn service égal à celui donné autres, ei non à un service qui dépend d'un autre groupe.

aux

Veuillez nous croire, Vos tous dévoués, L'Association Canadienne-Franeaise de Alberta

Par Léo Bellinmeur, See-Gôn.

L'exercice d’un droit

Léexercice lun droit restera loujours la meil- leure revendication qui s'en puisse faire. Nos com- patrioles n'auraient qu'à s'en containcre pour ré- soudre quasi automatiquement plusieurs petits problèmes. celui d'une représentation juste el quitable dans le fonetionnarisme fédéral entre attres. Mais voilà! nous sommes loin, bien loin y porter l'attention nécessaire. Abstention à pet près complète sur toute La Ligne. Déblalérer 0n- tre un état de choses sans prendre le monen d'y rémédier n'a jamais unmené de résultats ani rail. lent, Tout au plus mériter le titre de farcenrs. Qu'avons nous Juil, en somme, pour obtenir que notre Ifugue soil reconnue à sa juste valeur ct gue le groupe français regoire sa juste part. Dex récriminutions? La belle affaire! Parler de nos droits sans les exercer? Enfantillage pure et sim- pleï Un droit que l'on n'ererce pas devient title un droit périmé”, vérité vicitle comme le monde el quesuouns sommes en train d'oublier, “Si nons coulons du français, & nous den metlre”"! Autre vérilé plus précise cetle fois et qui se double d'un mot ordre. Tusqu'à& quel point en inspirons-nous nos actes? Voyons un peu! Combien de nos dé- putés fédéraux de langue francaise sc servent de leur langue aux Communes? Combien d'entre eus sont plus occupés à se chamailler sur des vétilles el à “laser du linge sale”, s'ils prévoient un avan- tage partisan quà discuter les questions natio- nales à leur mérite? Combien de personnalités im- portantes dans la vic économique canadicnne- française ne s'adressent aux sertices fédéraux qiecen anglais? Un petit fait en passant. Un jour- anal français de Montréal rapportait il y & un an passé, que, dans cette ville sur 60.000 canadiens- français faisant rapport de leurs revenus. 6,000 seulement, soit le dirième se servaient de formules françaises. Dans une ville et dans une province françaises, cela se passe de commentaires. Com- bin de publications françaises ont été rétardées, discontinuées encore ne paraissent pas, parce que le publie auquel.ces publications s’adressaient wa jamais songer à s'en procurer?

Une chose certaine, c'est que nos compatriotes de langue anglaise n’ont pas mission d'employer le français à notre place. Et les récriminations les plus acharnées soit sur notre petite représenta- tion à tel endroit ow sur notre perte de $6,000,000 à tel autre, sans compter notre influence absente, r’aboutiront à rien s'ils ne s’appuient sur un meil- leur exercice des droits que nous réclamons. …Revendiquer nos droits, c’est bien, mais l’ex- ercice de ces droits est ncore micuzx, et le premier n'a de chances de réussite que dans ln mesure le second s'applique.

REACTIONNAIRE.

Si-nous n’avions.pas tant de défauts, nous ne perdrions pas tant de plaisir à en remarquer chez

urbivantce

EDMONTON, ALRERTA, LE 26 Septembre 1934

Bribes d’histoire locale

Philippe

Par

d’Armor

EE

MISSION DU LAC SAINTE ANNE

Chapitre q

uatorzième =

RESURECTION De 1886 à nos jours

IT. LES MISSIONNAIRES EN CHARGE.

de novembre 1886 à Janvier 1897 au R. P. Lizée:

de Janvier 1897 R. P. Végreville;

de octobre 1899 P. Lizéc;

de mai 1909 à fin décembre 1915, au R. P. Fortier;

de janvier 1916 à novembre 1923, au R. P. Beaudry;

de novembre 1923 à septembre 1927, au R. P. LeBré;

de septembre 1927 à avril 1930, au R. P. Watelle;

d'avril 1930 à maintenant, au KR. P LeBré.

Nous n'entrerons pas ici dans le dé- tail des petits évènements auotidi- ens; nous voudrions résumer simple- ment les faits principaux qui se rat- tachent à l'administration de chacun de ces missionnaires.

à octobre 1899, au

à mai 1909, au FR.

Le R. P. Lizée, 1886-1893. La construction de la nouvelle égli- se ct la fondation du pèlerinage sont

‘lassurément les deux faits les plus

marquants de cette époque. D'autres cependant furent davantage l'ocuvre du P. Lizée.

Dès son arrivée au Lac Ste-Anne, et par ordre sans doute ou du moins avec l'agrément des supérieurs, il s'occupa d'ouvrir une école.

À plusieurs reprises déja il a été question d'école. à Ste-Anne: tantôt les Pères, tantôt les Sacurs Crises, tantôt des personnes dévouées, com-

me Mlle Lacombe et Mile Dorval, y |

ont fait Ia classe. Chaque fois. au bout de quelques années. les élèves ont cessé de venir ct l'école a été fer- mée.

La nécessité d'une oeuvre plus 50- lide se fait sentir maintenant, pour contrebalancer l'influence protestan- te. Qu'on veuille bien relire les lignes suivantes d'un rapport de Mgr Gran- din au Chapitre Général des Oblats en 1893:

“Avoir et n'avoir que des écoles prétendues neutres, mais en réalité protestantes ou athées, tel est le but poursuivi chez nous comme ailleurs, avec une énergie vraiment infernale, par nos gouvernants. Partout, dans nos Missions, le pouvoir favorise les institutions qui n'ont aucun caractè- re religieux, et c'est pour nous l'oc- casion d'une lutte de tous les jours et de tous les instants.

Si jusqu'à présent nous avons pu conserver des écoles catholiques re- ‘connues et en partie subventionnées par l'Etat, que d'entraves n’y met- on pas et quelle est lourde la charge qui nous incombe, nonobstant l'aide du gouvernement! Il nous faut bâtir à nos frais, trouver des instituteurs et compléter leur salaire.

L'enseignement de l'anglais ‘étant obligatoire, la connaissance de cette langue est indispensable à nos insti- tuteurs; puis les examens pour l’ob- tention des diplômes, même pour en- seigner dans une école élémentaire, sont tellement difficiles, qu'on aurait plus tôt fait de passer, dans une Uni- versité, l'examen requis pour le bac- calauréat ès-lettres. La grande diffi- culté pour nous est donc de trouver des instituteurs, et déjà nous avons limiter considérablement le nom- bre de nos écoles, faute de personnel enseignant, Et alors no0s ennemis sont dans la jubilation; ils crient à l'ignorance des catholiques et s'em- parent de nos enfants. Nous voyons actuellement dans le Nord-Ouest plus de 250 écoles protestantes, contre 40 ou 50 écoles catholiques: et dans bien des localités ces écoles hérétiques sont fréquentées et légalement soute- nues par les nôtres, nos enTahts ca- tholiques n'ayant point à leur dispo- sition d’autres maisons d'éducation.

Chez les sauvages, nous avons la douleur de constater le même résul- tat. Si les sectes protestantes sont divisées entre elles, elles savent trop bien s'unir pour combattre l'ennemi commun, et elles le combattent à ou- trance par l’enselgnement scolaire. Anglicans, méthodistes, presbytériens, beptistes, etc, se donnent la main. nous avons toutes les peines du monde à établir une école, ils trou- vent moyen d'en fonder quatre ou cinq. Ils ont pour eux encourage- ments et subsides de l'Etat, argent et secours abondants des sociétés ‘bilin- gues, et, par-dessus tout, nombreux candidats à l'enseignement. Ces can- didats ont généralement fait un cours

,

d'études en anglais, ce qui leur donne tout de suite une grande facilité pour subir les examens requis. . .

Ii importait donc d'ouvrir” au plus tôt une écoie catholique au Lac Ste- i Anne. Dans ce but, le P. Lizée fit lune réunion des notables du lieu dès le dimanche 28 novembre 1886. Le résultat fut ‘une espèce de requête jau Burcau d'Education pour deman- ider de l'aide pour payer un institu- teur et établir au Lac Ste-Anne un district scolaire”. Les signataires étaicnt: MM. Xavier Plante, Jean- | Baptiste Monswa, Magloire Belcourt, Benoit Gladu. Jean-Félix Gladu et Olivier Wapamun Desjarlais). Après | l'assemblée des notables, il y eut celle | de toute la population, les 25 et 26 décembre. Les palabres furent ar- dentcs et prolongées: “Trois heures de discussions, le jour de Noël, note le P. Lizée, pour n'aboutir à rien”. Mais le lendemain ja lumière se fit dans les esprits, et le P. Lizée put faire signer l'acte suivant:

Lac Ste-Anne, 25 décembre 1886.

| ,

Ad majorem Dei Gloriam.

Ce vingt-cinquième jour décem- bre mil huit cent quatre vingt six. nous soussignés, habitants du Lec {Sre-Anne. avons tenu conseil afin de délibérer sur Iles moyens à prendre pour établir une école catholique au {Lac Ste-Anne. déjà reconnu comme district scolaire.

10. Etaient présents à la dite as- | semblée: MM. Xavicr Piante, Louis Courte-orcille, etc.

20. Ont été élus à la muajorilé des voix: ler commissaire, pour 3 ans, M. Adam Calliou; 2ème commissaire. pour 2 ans, Jean-Baptiste Letendre, fils; 8ème commissaire, pour 1 an, L. | Courte-Oreille: secrétaire-trésorier: Peter Aubert.

30. M. Bernard Letendre offre sa maison à louer, comme devant servir provisoirement de maison d'école jus- lau'à ce qu'on puisse en bâtir une, à Îla condition qu'on lui paie chaque fa- mille. 50c par mois. Adopté à l’unani-

{mité. ! do. Nous souscrivons à la demande de M. Joseph Bilodeau exigeant $200. pour ja première année pour son sa- laire d'instituteur, et promettons de les lui payer à la fin de l'année 1887, comme il le demande.

50. Enfin nous acquiesçons et sous- crivons à sa lettre d'engagement.

(signé) Peter Aubert, secrétaire,

Xavier Plante, etc. etc. 2. Lizée, Ptre, O.M.I. as- sistant secrétaire.

}

L'école s'ouvril, mais ne prospéra pas. Peu après le départ du P. Lizée,

jen 1898, Mgr Legal la trouva “fermée |

depuis quelque temps”.

Cette école était pour les métis et les blancs. | Une autre fut ouverte pour les In- ;diens, sur la Réserve d’Alexis, au Dé- j troit. Elle était petite, mais large- ment suffisante pour la population scolaire capable de la fréquenter. En 1898, elle n'avait, au rapport de Mgr Legal, qu'une dizaine d'enfants. “TI! y en à beañcoup d'autres, ajoutait le prélat, qui seraient en âge de suivre l’école, mais la pauvreté et la rigueur jdu climat ne leur permettent pas toujours de se vêtir assez chaudement bas parcourir la distance qui les sé- pare de la maison d'école”. ;

Celle-là aussi devait étre fermée dans la suite, et rester fermée tandis

peut même se montrer aujourd'hui avec orgueil, dans son beau bâtiment neuf, tout à côté de l'église.

CA suivre}

COMME IL SERA CONTENT.

———.— à

—Le fiancé de ma fille sait qu'elle a eu des attaques et que vous l'en avez complètement guérie.

—Sait-il aussi qu’elle -a une jambe de bois?

—Ah! ça non, docteur, nous voulons lui en faire la surprise!

00

—Vous dites que vous imitez Mau- rice Chevalier dans la perfection! .=Oui, Monsieur le Directeur, en tout et pour tout. Tenez, la preuve, je vous demande 25,000 francs par soi- réel

oo me no tee mount emmener er me ec,

PAGE 3

NECESSITE D'UN ORGANISATEUR | COMMUNISTE POUR LES CANA:- DIENS - FRANCAIS” ?

Pour exposer la constitution et les insti-

tutions russes aux

“canayens” de la

Rivière-la-Paix. ARTICLE 3

Nous avons vu dans notre dernier article, que la Constitution de l'Etat soviétique, en principe, nie la valeur même du droit, et qu'elle enfreint toutes les libertés qui dominent et limitent le pouvoir de l'Etat. En fait, dans les institutions qu'elle définit, et dans leur fonctionnement, dans les attributions de la hiérarchie com- muniste, dans la fusion des fonctions et dans les méthodes gouvernemen- tales, nous avons dans le système communiste soviétique, un cas uni- que de constitution et de pratique gouvernementales qui fait que sur! 150,000,000 d'habitants. un seul indi- | vidu jouit de tous les droits, et tous | les autres assument les devoirs. Get | individu, c'est le Secrétaire-général|

du Parti communiste qui seul a le:

jours adorer très pieusement le “VEAU D'OR QU'EST LE SECRE- TAIRE DU PARTI”.

1,360,469 membres communistes.

D'après l'Annuaire statistique pu- blié à Moscou, il y avait au premier octobre 1928, dans le Parti commu- niste russe 1,360,469 membres, dont la moitié ouvriers, le dixième à pei- ne de paysans, le gros tiers de fonc- tionnaires et d'employés: la balance, en intellectuels, techniciens ou arti- Sans divers. Tous ces membres du Parti communiste sont membres des appareils économiques, administra- tifs et politiques de l'Etat soviétique, membres de leur sovicis locaux, can- tonaux, régionaux ct provinciaux; de même les ouvriers, membres du Parti e Conseils, de Commissions, de Syn- dicats de coopératives, ou encore,

que l'autre & réouvert ses portes et |

droit de se critiquer. et qui naturelie- ‘membres d'un ou plusieurs x

ment se trouve toujours irréprocha- | dans les régions a Re ble jusqu'à présent, LE SECRETAI- nviéiés du rene mon ve es RE GENERAL DU PARTI COMMU- ! constitutent les ire paie è NISTE EN RUSSIE est un citoyen u- ichine TA a Se nique en son espèce; il est complet. | auteurs série ie ee que parfait ot il exclue tous les autres. | ee sérieux appellent “LA BE-

TE ROUGE DE L'APOCALYPSE".

.. Hiérarchic contradictoire.

I ; s Ce qu'est le SOVIET.

On peut dire qu'en fait, les seuls : D'après la Constitution, la plus pe- membres du Parti communiste ont en ! tite institution organique de L'U. R Russie, & divers dégrés, selon Ia po-is g. c'est le SOVIET: d’où Je nom de sition qu'ils occupent dans lu hicrar-| SOVIETIQUE. Les SOVIETS ont été chic COMRUREs quelques droits LES | créés en 1905 en Russie, par le soulè- variables ei ee mal AUS. Ces ! vement des masses ouvrières. Ce sont membres du Pat a ET conseils de députés des ouvriers, forment au sein même du Parti, {ou- | Goes employés, des paysans, des soldats,

te une hiérarchie qui affirment, nous; des travailleurs de toutes catégories

n 5 + ne craignons pas de le dire, la Con-;qons chaque localité. Lénine défi- iradiction même du socialisme.

{nissait lui-même ses SOVIETS comme L'égalité en Russie. suit: “Les sovicts des ouvriers et pa- Un groupe de “CREVE-FAIM" a-, ysans, sont ie type nouveau de l'Etat; donnés aux besognes les plus ingra- : Ils sont le type supérieur de la démo- tes, forment ce qu'on peut appeler une: cratie; ils sont une forme supérieure sorte de “PLEBE” dans le Parti: cetde dictature du Prolétariat: un sont les “BALAYEURS" ceux qui; MOÿen de gouverner sans la bour- “FERMENT LES PORTES ET MET-,800isie. C'est ici, la première fois que TENT LE VERROU” dans le Parti démocratie sert aux masses, aux communiste. Vient ensuite une classe : travailleurs, en cessant d'être une dé- moyenne micux payée occupant des mocratie pour les riches, telles les ré- vetites positions pour ne pas travail- : Publiques bourgcoises les plus démo- ler trop fort entre les repas quand ‘latiques. C'est la première fois que ils en ont. Nous autres les “cnnayens” :1CS Masses du peuple tranchent sur on appellent cela, les “RENTIERS ;: UNE échelle qui s'applique à des cen- JAUNES DU PARTI", Les fonctions taincs de millions d'hommes, le pro- relativement importantes de l'écono- _blème de réaliser la dictature des pro- mie, et de l'administration, sont ex- lélüires ct des demi-prolétaires, aic- crcées par un autre groupe qui sont ,(ature qui constitue la condition pri- vraiment les bourgeois du Parti. Une SHossUtale du socialisme. autre “poignée” de communistes mo- Gouvernement, synonyme d'exploita- nopolisent les charges politiques ct ics tion. responsabilités; c'est une aristocratie' Après avoir décrit les institutions dans l'égalité communiste ? Enfin ‘gouvernementales lusses, nous ver- le Parti est couronné par une petile rons qui gouverne, ov plutôt, qui ex- oligarchie les gouvernants de fait _ploite tout ce monde là, et comment sont “NICHES" pour entourer le au-dessus des sovicts de localités, de sommet de la hiérarchie communiste Villages, de villes, ou d'usines, se su- :représcnté par LE SECRETAIRE DU . pcrposent les soviets de cantons, les PARTI COMMUNISTE. Voilà qui dé- [soviets de districts, ceux de la Pro- montre l'égalité en Russie. ..? | vince, les Congrès de soviets de la Ré- publique, enfin, le Comité Central, Exécutif de l'Union qu'on peut appe- ier le Parlement russe. |

Les Sans-Partis. A côté de cette unique “CITOYEN- | NERIE"” du Parti communiste, il y a| u à : les SANS-PARTIS complètement dé- | Election au septième degré.

pourvus de droits sur le plan des af- Pour arriver à ce but, c'est-à-dire, faires vitales de la cité ou du pays; |POUT avoir ce Comité Central Exécu-

l'unique droit qu'ils exercent, c'est Lg de Y'Union, parlement des plus o0- celui d'approuver tout ce que dit ou!lIBINaux au monde, la Constitution fait l'unique citoyen et l'unique Parti [exige une élection au septième degré. dans L'U. R. S. S. Ces Sans Partis|Gland Dieu. . . une élection nous peuvent se subdiviser en deux caté- [C0ûte déjà assez cher au premier de- gories: les SYMPATHISANTS qui [ré au Canada, que serait-ce donc, si n'ont pas besoin de sympathiser posi- | NOUS En avions une au septième. . .

tivement avec le REGIME. Ils peu- [Ce Mode de suffrage de la Russie, est vent tout simplement se contenter évidemment le plus indirect au mon- de sympathiser avec le communisme; |d: €t maintenant sous le contrôle

et ils auront probablement l'avanta- [Au Parti communiste, qui & les bras ge de ne point crever de faim: s'ils de cammande de toutes les institu-

se montrent dociles, ils figureront tions territoriales, comme on le verra lbeut-être sur les listes des SANS- bientôt, chaque catégorie d'électeurs PARTIS destinés à être choisis à l'u- [fait l'élection de la catégorie supé- nanimité aux réunions d'électeurs, et rieure. Ainsi les soviets locaux élisent. devenir ainsi membres d'un ou plu-|IeU'S délégués pour les Congrès de sieurs soviets, ce qui procurera cer- | C8ntOns; ceux de cantons pour les tains avantages. Mais malheur aux | C0n8rès de districts; etc. . . Les so- sympathisants, s'ils se laissent sur-|Viets de ville envoient directement prendre en flagrant délit d'hostilité |IEUTS représentants eux Congrès des au régime: malheur à lui, s’il fait soviets de la Province. Ce Comité signe de désapprobation, ou même, Central exécutif, produit de la “PY- s'il est suspecté. I1 sera tout simple- |RAMIDE D'ORGANISATIONS TER- ment accusé de CONTRE REVOLU- | RITORIALES QUE NOUS VENONS TION, et déporté en SIBERIE mis DE DECRIRE” a le droit d’enfanter à “L'OMBRE" pour un temps illimi- trois corps nouveaux: le Conseil des té. Quant aux autres qui ne sont pas | C0Mmissaires du Peuple, le Conseil cetalogués et reconnus par les mem- de l'Union et le Conseil des Nationa- bres du Parti avec lesquels ils sont :lités. Le Congrès de chaque Républi- ordinairement en contact, ils ont 1e[1U éHt à son tour un Comité Cen- droit d'exister; mais, à la condition|t'al Exécutif qui produit aussi un de s'abstenir de toute intervention | Conseil des Commissaires du Peuple dans la politique, et d'applaudir avec pour la République. Chaque soviet de enthousiasme aux décisions du Pou-|Villege & un Bureau; et chaque Con- voir. “Pour étre membre du Parti[8es de soviets élit un comité exé- communiste, iKn'est pas nécessaire cutif pour chacune de ses circonserip- d'être communiste; mais depuis la Wons, | mort de Lénine, il est même préféra-

Une immense farce. l 2 ble de ne point l'être,” déclare Penait | ae opens décrites Istrati; le membre du Parti peut vi- qe . sr soviétique qui ne vre confortablement dans ses fonc- toute valeur juridique comme on

À tions sil veut se prosterner et tou-| . (Suite page 7)

“LA SURVIVANCE

PAGE 4 “rent 1 & Jeur ‘force et ni : ss RENE REr en z ä Surbitante Lettres de nel et s'adrainistrer | en & ; : PAUL: —Publiée par— nos lecteurs . forts de leurs. éroité on: AU à NEA

“La Survivance” Printing Limited à Edmonton, Alberta

Directeur: Gérard FORCADE, o.m.i. Rédacteur: Maurice Lavallée

Administrateur: Le Commandeur J.-E. Morrier

Nous publions sous cette ru-|,,cijens, héréditaires et. bientaisants |”

| brique les lettres-d’intérêts gé-| jus leur origine, le trouvèrent mau: [néral que l’on nous adresse. | sise, Généralement ils s'opposèrent Toute communication doit êtrei; cette chose nouvelle qui n'était, ni accompagnée du nom et de l’a-| jus ni moins, qu'une révolution.

dresse de l’envoyeur. Nous ne! Je crois que l'Eglise resta, en som- prenons pas la responsabilité! indifférente à cette transforma- de ce qui paraît sous cette ru- (tion sociale: mais parfois suivant la

Jeudi, le 13 terbré, les nembres ‘de la chorale des Dames de Ste-Anne se rendirent chez Mmes W. Beaudry, leur Directrice, pour lui causer une petite surprise à l'occasion de sa fête. Comme Mme Beaudry dirige le choeur ide chant depuis longtemps, les dames’

Organe de l’Association Canadienne-

Française de l'Alberta. REAPE: [nature des rapports de certains sei- |]; résentèrent, en témoignage d'ap-

E d’ Le es Ce te ss ces : préciation pour une douzaine d’an-

0 ; ee erniers favorisèrent ou combattiren £ BUREAU: 10010-109e ruc, Edmonton, n marge un | | nées de bons offices et de dévoue Albert Télé one 24702 4: le mouvement communal. ment envers la Congrégation, un ma- re article de | Quant aux “Abe populaires sor- | gnifique souvenir: un buste de Mo-

On est prié d'envoyer toute cor- “Q . 1 ,, [HS dans la suite” de ce mouvement) et une plume stylographe. Mme respondance à l'adresse ci-dessus en| OC10 OgUE jcommunal, nes pères auraient bien | Beaudry fut très touchée de'cette dé-

“ri” s'ils avaient su, par exemple, que huit siècles après'des nuées de

mentionnant le service, | licate attention de la part des dames tion eu Rédaction) auquel on veut! let les remercia avec beaucoup d'émo-

s'adresser. ‘détectives sillonnaient certains PAYS | tion. [ronsieur 1e RÉAAGICRE { POUr recruter - quelques joyeux bu- La soirée se passa très agréable- ABONNEMENTS. j Je lis toujours avec plaisir la Sur- veurs et leur offrir un séjour gratuit [ment; et, après un succulent goûter, | Fo nn vivance d'un bout à l’autre. Dans le |Gans un hôtel du gouvernement, d'où e ortant un bon sou- Canada, un an ....…. S2. 00 | yméro du 12 septembre 1934, Socio- | |on S sépara emp

| ils reviennent, du reste, générale- | lvenir de cette veillée intime.

ment très satisfaits de l'accueil qu ‘üs| Mlles Louise Adam et Dorothy Ma-

jy ont reçu et de la façon dont Si iux ouvriront très prochaine- {cher une pointe de timidité au sujet ont été traités. ment à Saint Paul. un magasin de mo-

ee. rôle social bienfaisant de PEgli- | Es ce temps là. boire pouvait étre‘ des pour dames. Ce salon sera tenu fl : je a. des ee sans jun péché, mais tout de même pas Un uns Ja partie ouest de la bâtisse a es sont enc eaucou

. : er re es i, Fe eue : Ps Charron, actüellement en construc- j e RUE à Mais que serait-il arrivé si Franc {in mais bientôt terminée. Nous sou- | bon sens à l'appui. Car ce qui manque |c{ Sans Dol leur avait dit que quel- ‘haitons à ces demoiselles beaucoup de

le plus aux contempteurs de l'Eglise, |ques milliers de leurs arrières-petits- : succès dans leur entreprise. Nous avons envoyé à chaque cercle, | | ‘4 est pas toujours le talent. mais enfants, eayant conservé leur sang | L’'extérieur de l'hôtel Lavoie est tout Ru leur mentalité au |{-nsformé: recouvert de stuc, il of-

la semaine dernière, la lettre circu | :dans les veines, | Sociologue ne m'en voudra } pas, ce- | coeur et leur religion catholique dans |

Jaire pour le mois de sptembre. Cette | g. q Ibre S aspect non eds

très belle apparence.

lettre, intitulée “Travail nationa}”, est : DeRAgnRel Je Delon Une Ge ses Dhrae : ‘l'âme, n'auraient pu. dans des hôpi- e , al, : Le nouvel hôtel St. Paul est à peu

L td A É der 1ses, non pas pour la contester tout à! taux tenus par des religieuses de: certainement de nature à en 8°" fait, mais plutôt pour ratifier un APR 8; même sang qu'eux. n'auraient pu dis- -près fini et sera ouvert bientôt. Ces à. .deux bons hôtels sont certainement

les cercles à ous de : éittuslon | jangse impression que le lecteur de je être assistés à l’heure suprême, du journal. Tous ont avantage à la li- ! : ! de en ile ct le ent eue cette petite phrase peut produire chez; leurs derniers moments par un prêtre ! dt crédit noue dértilinge. : des jeunes pas au courant de l’insti- ! barlant la même langue qu'eux, cette : ; AUS ent, il est absolument nécessaire que | P I n’est pas probable que M. Emile don liution des communes en France au langue dans laquelle ils apprirent à 4 chacun y mette un peu de bonne vo-! l XIIème siècle. E = ! Robin et sa famille reviennent de- Jonte. C’est facile. La manière la plus | Sociologue écrit: “N'a-t-elle (l'Egli ‘aimer Dieu, à le prier, et à lui soiïi ,meurer à St-Paul car M: Robin a è 8- citer le pardon de leurs fautes; qui | cxprimé le désir de faire une vente de ses meubles le 9 octobre prochain. Ils

e diviser une parois- ere ae Fe ne de | se) pas prêté son concours à l'affran- 'mauraient pu entendre ces paroïes ! se par districts "{chissement des communes d’où sont | é

du départ suprême: “Partez de Ce| sont actuellement à Vancouver. monde âme chrétienne au nom de:

trict à deux membres du cercle. Ces orties dans la suite les libertés po- | Dieu le Père tout puissast. . . que vo- |

deux membres feraient la tournée et | pulaires2" ferait un rapport à l'Exécutif local. | | le point d'interrogation sollicite: ‘tre. demeure soit aujourd’hui dans la | 0e rene Fe DOSSRIS: une réponse. Ma réponse sera celle! paix et votre habitation dans la Ste | ct tous peuvent réussir. | d'un normand; (et dire que je suis iSion. . . Alors qu'à cinq minutes de k # Breton!) Peut être bien que oui, peut- marche de leur lit de mort, il y au-! Les visites à domicile sont commen- jétre bien que non. ‘rait des prêtres de langue françai-| Jeudi dernier, le 20 septembre cou- cées cette semaine. Lorsque cette!) Le régime communal ici en Al-|sc”. Que serait-il arrivé? bien sûr |rant, anniversaire de la moit du re- chronique sera lue, nous achèverons le jberta, le mot régime municipal se! iqu’ils se seraient fâchés; ct puis? jeigretté M. l'abbé Emile Coulombe an- travail à Cold Lake. L'endroit sui-{comprendrait mieux est sur- |n’en sais pas plus, mais ouvrez un Cien curé de notre paroïsse, une messe vant sera probablement Fort Kent et |tout à la faveur des Croisades. petit manuel d’histoirè de France, {solennelle de requiem était chantée nous aviserons les autres au fur Si Le régime féodal fut au débui unlau chapitre de l'établissement des]pour le repos de son âme. Un grand à mesure que nous avancerons. Nous immense bienfait social. Par la force | communes et vous verrez ce qui arriva |nombre de paroissiens assistèrent. demandons aux cercles de bien vou- | des choses, l'Eglise soutint le Sei- |; quelcu'un qui, d’un tonneau la Dimanche dernier à la réunion loir nommer un des officiers du cer- i LENEUT. car sans la protection qu'of- |peur le tenait blotti, fut expédié où? ! mensuelle des Dames de Ste-Anne a- cle pour nous accompagner dans cette | lfrait son château aucune organisa- | chez le bon Dieu, je suppose. | vait lieu la formation d'un nouvel tournée. I1 nous sera alors plus facile | tion sociale n'eut été possible et Tom- | Il ne faudait tout de même pas !exécutif:

Etats-Unis, un an - 82.50 |logue a écrit un article remarquable.

Eurcpe, un .. S3. 00 | Je serais un peu tenté de lui repro-

tennis me smirl

| Chronique à CRE VACFA.

SAINTE-LINA

A cd

de visiter chaque foyer sans courir {bre du château se forma peut à peu |être aussi expéditif de nos jours. Présidente. Mme Bourgouin; vice- les risques d’en oublier. lune betite bourgeoisie qui supportait Isidore Cassemottes. présidente: Mme Jean Mahé; secré- ; mal une protection qui paraissait de taire-trésorière: Mme P. Bellerive.

| moins en moins avoir sa raison d'é- |tre. D'où est sorti probablement l'a- |dage: “passé le danger on oublie le Saint” à qui on avait peut-être pro- mis plus qu’on pouvait donner: “His- ltoire de lui en faire “accrère”! disait

ÊE Lo *

Deux autres centres élèveront des Croix de Cartier: Morinville et St-Al- bert. Félicitations. Qui sera suivant?

Le pour Flat Lake ils travaille- ront aux battages.

PICARDVILLE

* * *

Le 16 septembre. la paroisse de Pi- |ainsi que Mme J. Tremblay de St-

|

Nous avons reçu la semaine derni

jè- lle paysan à sa femme qui trouvait Icardville avait l'honneur de recevoir | Paul. =—Corr. re un mot des membres de la déléga- jeu ‘il promettait tout de même trop. |Mgr O’Leary qui à donné le sacre- : _. ee qui SE de ee A la faveur des Croisades cette im- [ment de confirmation à une cinquan- | à Washington avant de s'embarquer | Lusiente bourgeoisie prit conscience de [taine d'enfants. Les parrain et mar-i Es pour le retour au pays naïal, Les |&a force. P } BONNY VILLE

raine des confirmés étaient M. et] Beaucoup de Seigneurs n'étaient [Mme Cyrille Franche.

|pas revenus de ces lointaines entre-| Après la cérémonie, un banquet fut ; prises; tous avaient plus ou moins loffert à S. Exc. Mgr O‘Leary par les engagés leurs biens pour se procurer |synies de la parroise.

iles ressources nécessaires pour équi-

membres de la Délégation nous ont | prié de faire connaître à nos mem- bres qu'ils ont été très sensibles aux marques d'amitié et d'estime qui leur furent témoignées par les canadiens français d'Edmonton et des environs. Nous sommes bien contents de faire connaître ces sentiments de nos amis, car tous ceux qui les ont honte) ont réellement joui de leur présence | parmi nous.

ibattages de se continuer cette semai-

tout comme aujourd'hui c'est le cas lici, en Alberta pour les préteurs sur hypothèques. Les chefs les plus dé- brouillards durent en profiter pour devenir de petits ou moyens proprié- taires;, car il ne faudrait pas croire que nos ancêtres étaient plus bêtes moins intelligents que nous.

Peu à peu ces nouveaux proprié- taires—propriétaires de biens fonds

chante, cérémonie. : Baptême. M. et Mme Euclide Ra- |tous côtés en ont souffert. cine sont les heureux parents d’un fils

*# Ca

Les soirées au profit de l'A.C.F.A. commencent à s'organiser un peu par- tout. Le cercle de St-Edmond «car | der) nous avise qu'il y aura une soi-

rée à cet endroit vers la mi-octobre: | le cercle de Beaumont prépare aussi

*

Légal. |

marraine, M. et Mme Oscar Bélisle.

une soirée vers la même date. Nous |ou propriétaires d’un métier pri- —Corr. Î —Corr. félicitons ces deux cercles ainsi que { j

ceux de Donnelly, Falher et Giroux-

ville qui s'organisent pour obtenir leur ne.

Pour l#/santé ...,.LA BIERE EST EXCELLENTE.

objectif sous peu.

+ Li E

On dit que les membres de l’A.C. A. aiment à être encouragés, mais nous pouvons affirmer que les offi- cièrs de lExécutif aiment aussi à être encouragés. Rien ne les encou- ragent autant que de voir leurs efforts |

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qui compte le plus. Naturellement, cles. Peu importe le montant envoyé, | : finit toujours par arriver au but et ns: tracé un magnifique plan d'action s0o- laire. Elle vaut la peine d’être mé- : que chacun peut faire ce travail, hom- née avec une augmentation de mem- ral fera dans les divers endroits qu'il AGENTS POUR L'INDUSTRIE DE LA BRASSURIE DE : L'ALBERTA |

secondés par les cercles. Ce n’est pas toujours le montant d'argent qu’un cercle peut faire parvenir à l’'A.C.F.A. l'Association à besoin de finances pour faire honneur à ses obligations, mais ce qui encourage le plus les officiers à continuer leurs travaux, c’est de voir de la bonne volonté dans les cer- lorsqu'il y à de la bonne volonté, on ce but, c'est de faire de l’action na- tionale et sociale. Les officiers .de l'Association ont |: ciale dans la dernière lettre circu- ditée et ce qu'il y a de plus beau, c'est me, femme ou même un enfant d'é- cole. Si chacun veut faire sa part les officiers seront encouragés, les memi- bres seront encouragés et tout ira très bien. Nous ægourrons ainsi finir Van. bres et une augmentation de lecteurs au journal. Le trayail que le secrétaire géné-

visitera, sera crédité au cercle et non

à l'Exécutif. X y.va donc de V'inté: |

que du bien à notre cause.

“Léo Belhumeur, cêtte annonce n'est pas insérée par le Bureau de Controle des Naueurs del Albate nier Le annonce n'est pas insérée. “par-le Bureau de Contrôle des: liqueurs- DATA ni: per, 16° RE de: la Secrétaire général. province de l'Alberta. |

rêt . de. chacun de bien préparer le terrain pour. ces. visites qui ne feront |

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Eudore et Wilfrid Dechaine sont

De passage à Ste-Lina chez P. Bel- lerive: Eudore Bellerive et sa famille

La température toujours incertaine | et menaçante permet cependant aux

Le 10 septembre, à 10 h. a.m. avait | ne. À peu près toutes les machines ont |per leur troupes. Les prêteurs sur ga- Ilieu la sépulture de la jeunes Clara |recommencé et les avoines et les or- |gnes durent à certains moments se | Franche, agée de 4 ans. La chorale |ges se ‘battent les premières en atten- | trouver encombrés de biens qu'ils é- chanta la “Messe des Anges” et la dant que les blés durcissent quelque taient bien incapables de gérer messe fut dite par M. ie curé. Une | peu. Nous avons été exempts de la foule nombreuse assistait à cette tou- ineige jusqu’à présent, bien que nous fapprenions que nos voisins presque de

Nous apprenons qu'un congrès des baptisé le 17 septembre. Parrain et professeurs de l'inspectorat St-Paul marraine M. et Mme J. Dufresne de jaura lieu à St-Paul les 4 et 5 octobre. De passage— Le R. P. Pratt du

Joseph Robert Donell, de M. et i Lac d'Oignons et son neveu le P. Pro- Mme Gédéon Ouellette. Parrain et l'vost de Biggar, Sask., ainsi que le R. IP. U. Langlois, provincial des Oblats.

26 Septembre 1934

“Nos journaux nous donnent une iu- ‘eur d'espérance pour nos fermiers, c'est que la demande pour la paille, le foin. et le grâin vert semble nous ‘arriver de: tous: côtés à la fois. L'on en veut pour ie sud ‘de l'Alberta, de la | Tél. 2H470. Résid. 81268 Saskatchewan et surtout pour les E- | À 9550 avenue Jasper tats-Unis. Les agents ont déjà com- | “7eme teententetencamnmmex mencé à circuler dans nos Campagnes | jeanne et sont prêts à prendre le fourrage de | S À N D Ld'4 d S | toute qualité. Serait-ce une conso- : 2

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Dimanche, le 23, plusieurs. person- nes sont allées aux funérailles de M. Johnny Heatly, jeune “anglais de nos voisins, décédé subitement en allant chercher de l'eau à quelque distance de sa maison. La jeune femme ne le voyant pas revenir et comme les che- vaux revenaient seuls, elle alla à sa

; as recherche et le trouva étendu dans le AIRES ON QUEUES Most

Mgr l'archevêque d’Edmonton s'ar-

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champ. Ii n'était marié que depuis |. était au presbytère de Morinville di- | Tél 24949 10116 1004 rue mois. Nos sympathies à cette famille. | manche après-midi. Il revenait de 1a | a re He RE UR |Rivière-qui-Barre il avait donné la : H x | ; C f » da tele cu ne aoutioue confirmation durant l’avant-midi. Otels et aies Les chemins étaient tellement mau-! Pa pas eu grand va-et-vient. Chacun est |, pour le retour que plusieurs fois | tranquille chez soi, en attendant une! Ilon pensa rester en panne. Et ce! Pret ont hdmones | 21131 NT

température plus clémente.

Les chemins sont bien mauvais. Les camions et automobiles ont de la mi- G sère à se tirer d'affaire pour le plus |

n'est qu'après des efforts de tout gen- ; jre que l’on put atteindre le chemin ! levé et gravellé de Morinville et res- pirer un peu. Aussi il fallait voir com- :

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t { nécessair SE | Chambres, cau chaude et froi- ue on / ime tout le monde semblait heureux | de et téléphone. Le rendez. d'avoir fini sa misère. | U vous des Canadiens à Edmon- ; Les politiciens de toute nuance é-! ‘ton. MORINVILLE | taient aux écoutes lundi soir. Ils leur : |tardaient de recevoir des nouvelles des ! ! | Vous désire tance un | cinq élections partielles qui se te-! ‘20 NRE PAS: 1 | ! NOUS avons ei mardi détnier. Lei inaient dans l'Ontario et qui devaient : Venez au” * 4

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nee pour nos jeunes éleveurs de | pui ne de os EUR Ï la paroisse, Ils ne sont pas très nom- ! ° 1AUe; P emps qui : |

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Bron à faire par tie de cercle ce | turellement tout le monde n'a pu être: Isatisfait et c'est l'expérience des

partis politiques. Les libéraux jubi- ! 6 lient aujourd'hui en attendant que les: l conservateurs aient leur tour de chan- | ter victoire et ainsi en sera-t-il à tous | les temps. —Corr.

000 ————

nombre. Après tout, ce cercle a 7. fondé pour le bénéfice de nos culti- vateurs de demain et cela sous les! auspices du gouvernement provincial. L'on veut enseigner à nos jeunes com- iment nourrir un jeune animal, com-

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ment reconnaitre chez lui les sions) AU TRIBUNAL 16863 106 TUE Edmonint de bonne race, de manière à n ‘élever | ù 0 COTE CEE EE) ARE 1 EEE PA 1 RICO mm 0 TS plus tard que des spécimens de pre- i La © : mière qualité. L'on nous dit qu'en cer- La Cour vous condamne à dix ;

mille francs d'amende pour émission £ FA taines paroisses, les jeunes se font un * P ; | CONNELLY - McRINLEY

plaisir de joindre ce cercle et se pré-|d€ Chèques sans provisions. | —Parfait! Je vais vous faire un ché-

i parent par à être des cultivateurs ; | prospères. Pourquol les fils de nos fer- | que.

miers ne profiteraient-ils pas de cette | | magnifique aubaine? |

Tr T M. H. Desnoyers recevait, vendredi OU] OURS AU dernier, un télégramme de l‘Acadie, PREMIER RANG

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lui annonçant la mort de son père. C'était un beau vieillard de 86 ans qui semblait devoir vivre encore de nombreuses années. Et certains de nos voyageurs de Morinville qui lui avaient rendu visite durant le cours de lété dernier avaient été frappés de sa verte vieillesse et rien n’an- nonçait une fin aussi prochaine. Quel- que triste que soit la mort, il faut

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bien que chacun y pense et cela de- L CP C à Saint-Paul, Alberta, puis la chute de nos premiers parents | ait rêeme ENTREPRENEUR de POMPES dans le paradis terréstre. Nous of- ET FUNEBRES ct EMBAUMEUR

frons à M. Desnoyers et à sa famille nos sympathies les plus sincères dans le deuil qui les frappe.

Nos cultivateurs sont aux abois de ce temps-ci. Les travaux des chapms sont suspendus”et l'on se demande si la neige qui recouvre la terre ne de- meurera pas jusqu'au printemps. La température se maintient au froid et nous avons beau sonder l'horizon, nous n'’apercevons pas le soleil aux , chauds rayons des automnes de l’AI- ;

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26 Septembre 1934

EE

MISSION DU LAC LA BICHE.

nee men

On ne parle pas beaucoup de la vieille mission du Lac La Biche qui compte cette année sa quatre-vingt- unième année d'existence, et qui a vu des jours prospères et glorieux. Depuis quelques années on a semblé. prophé- tiser sa disparition dans un avenir plus ou moins prochain, on croyait qu'elle n'avait plus sa raïson d'être. Maïs on se trompait. La mission du Lac La Biche est encore forte et d’une fécondité peu ordinaire. Durant les

| |

EI Dieu créera chez nous un vide qu'il

sera difficile, pour ne pas dire impos- sible, de combler. C’est donc avec re-

gret que nous le voyons s'éloigner | de l'estime bien méritée dont il jouis- | tion de M. Hubert.

de nous, qui avons largement hbéné- ficié de ses talents, de ses vertus, de Son zèle infatiguable à la cause re- ligieuse et nationale. “Faire le bien sans bruit” semble avoir été sa devi-

La vie en Alberta

décerné par notre premier Pasteur à.

notre bon Curé est une preuve de plus

du Vicariat et de ses confrères, ainsi |

que du’ souvenir reconnaissant et fi- dèle que nous lui devons. Nos meil-

LA SURVIVANCE

différentes places, afin d'avoir un championnat de la Rivière-la-Paix et non un championnat boiteux.

Je voudrais dire quelques mots é- galement, concernant le défi de la Rivière-la-Paix, qui a été mis en jeu, sauf erreur, par le club de Wembley.

SLA PAGE 5.

Les prix du marché |

Prix à Edmonton.

la première élection de syndics pour | facilement quand il sera certain d'as- Ila nouvelle paroisse, sous la prési- {sister à de belles parties.

est allé battre Grande Prairic, 4 vic-! toires à 3. Depuis hier, 11 septembre, | Avoine—

Ce défi est revenu à la vie, puisque | Blé— |Fairview s'est décidé à l'aller chercher| No 1 Nord .. le 16, à la messe paroissiale. L'éloge | sera avant longtemps la grande ar- chance de la remporter. Done MM. |l'année deinière à Grande Prairie, qui No 2 Nord tère qui desservira tout le pays dul|les directeurs des Clubs: n'ayez pas le détenait depuis quelques années, | No 3 Nord sud. Les travaux sont sous la direc- peur d'organiser beaucoup de tour- | Cette année Grande Prairie a fait un | No 4 Nord .… inois, afin d'améliorer la qualité du effort ct a repris à Fairview ce ss No 5 Nord ….…....….. sait auprès de la plus haute autorité | Election de syndices d'église.— jieu et aussi pour intéresser d'avan- [qui commence à faire des envieux, | No 6 Nord ....… Dimanche après la messe avait lieu itage le public qui se déplaccra plus|Puisque à son tour Fe ee Fourrage ..

leurs souhaits et nos prières le sui-

dence de M. le curé et de son assis- | Les directeurs des clubs doivent aus-

ce défi se trouve à Falher qui a battu!

J.-L. Roy nous arrivait en qualité de Pasteur, il y a bientôt quatre ans. La disparition de ce prêtre à l'âme toute apostolique et au coeur selon

nd gemmes mem am)

Faible ct Epuisée

Madame H. Rudolf de Vananda.| Mont., écrit: “Il y a plusieurs années |

| peine est-elle bien sensible.

partagé avec lui, pendant quatre ans, |citation et d'encouragement à pour- cs fatigues ci la responsabilité de |suivre toujours ce travail éducateur l'éducation de notre jeusesse Donnel- : qu'est l'Exécutif Scolaire, adressée aux : lienne; pour l'avoir connu à l'oeuvre, |enfanis et aux institutrices par notre ! celles-ci comprennent ce que signifie bon Curé; nous réalisons difficile- | la perte de M. l'abbé Roy; aussi leur | ment que cette voix si sincèrement | |amie ne se fera plus entendre parmi| Vers 9.15 h. vendredi matin, le 14, nous, et nous recueillons chaque syl- |

notre regretté Curé disait définitive- |lable comme un testament précieux. |

Cette évolution du tennis dans la Ri- | vière-la-Paix ne fait que suivre marche ascendante du tennis au Ca- nada, comme l'a indiqué M. Rainville dans ses articles sur la Presse se; Montréal. !

! Aux places de Grande-Prairie, Ri- :

|vière-la-Paix qui étaient les seules |

qui avaient un petit tournoi annuel,

derniers vingt-cinq ans elle a donné se, et pleinement il l'a vécue ici à |vront dans le nouveau champ d'apos- [tant. le R. P. Rainville. Après plu- {si, et surtout, se tenir la main, pour | PCace-River à son tour par 5 vic- | a is Een >: naissance à une nombreuse lignée: | Donnelly; mais ses oeuvres publient | tolat ouvert devant lui et assigné par sieurs propositions, l'assemblée accla- |seconder les juniors, car ceux-ci sont | toires à 1. une partie non jouée. cela | Fous, de, 27 Plamondon, Lac des Oeufs. village du | hautement l'idéal qu'il s'était propo-|son légitime évêque, Son Excellence ; ma à l'unanimité les trois noms sui- Îla pépinière des joueurs futurs. La |mOontre qu'il y a de l'émulation et je! RS ; Lac La Biche, Normandenu, Gran- [sé en arrivant parmi nous: et le but Mgr Yelle. ‘vants: MM. Pierre Carrier, Arthur lRivière-ln-Paix sous ce rapport est à |Souhaiie bonne chance aux autres pla- | Orge— din et Lac Castor. Durant les trois unique de sa vie sacerdotale, modé-| La paroisse de Donnelly scra desser- | Comenu et Jos. Dalten. M. L'Heu- lféliciter ct spécialement Mme Brown-|CCS qui sans aucun doute vont pie Û dernières années, elle a donné nais- |lée sur celle du Christ” Je suis venu lvie temporairement par M. l'abbé ‘roux, agent des réserves fut choisi !lee. notre meilleure joueuse de la ré- l'effort pour tacher de le ramener! No 3 CW . ........... . 4 sance à la belle mission de Wande- {afin qu'ils aient la vice et qu'ils l'aient | Charest qui s'y rendra tous les quin- lavec l'agsentiment général pour re-igion, elle a à coeur le succès des jou- [Chez eux. No 4 CW ...... .: 38% ring-River, de Notre Dame des Neiges, Iplus abondamment”. C’est donc avec|ze jours. le dimanche, ct par M. l'ab- présenter Iles catholiques vivant en leurs. car elle sait que c'est Je seu! Pour terminer, je demanderai que No 5 CW .. ….. 35% à J'est du lac, ct elle a aussi donné |raison que nous déplerons 1e déart de {bé Mallet, curé de Guy, sur semaine. ,duhors des limites de la paroisse et moyen de préparer de bons joueurs. La [les clubs suivent l'exemple de Faiher | Seiple une nouvelle église au Lac des Oours. |ce Père et ami, que fut pour nous, ses |‘ Espérons que le bon Dieu suscitera | desservis d'ici. C'est anrès cotle élec- iplace de Falher a fait aussi un ef-|ct fassent partie de la Fédération de | ES If 3 a encore d’autres plans en for- | paroissiens, M. l'abbé Roy. Tous ceux lun digne remplaçant à notre regretté | tion au'eut lieu la première assem- fort pour les jeunes. je dois Ie signa- : Tennis de l'Alberta, vous aiderez dc! No 2 CW .…. 44 mation pour de nouvelles fondations. | qui l'ont connu, pour avoir été en con- | Curé. s'il ne nous accorde pas la fa- iblée qui endossa le plan soumis par ‘ler également. icette facon au developpement du ten- No 3 CW |. 41% Le district se développe par la venue {act avec lui. comprennent quelle per- fveur de le recevoir parmi nous. M. le curé, pour la construction du] Gette année Falher avait quelques | Pis ei vous aiderez à serrer les liens No +4 CW 361 de nouveaux colons catholiques. Etite subite, non scuiement notre pa- Lundi le 10 septembre. avait lieu ; presbytère. | joueurs qui s'affirmaient parmi lesiènire les clubs de la Fédération. | notre modeste couvent qui a donné |roisse, mais Je Vicariai de Grouard l'Exposition Scolaire ct agricolc an- | £a cuitivateur el ses croix.— juniors. un de ceux-ci, Paul Renticrs. ! instruction religieuse à tant d'en-|tout entier, ainsi que la population |nuelie. Pour la circonstance nous 4) Du Bulletin des Agricuiteurs. li-}2 joué le championnat Junior de la dd Prix à Vancouver. fants de familles pauvres du diocèse, Canadienne française de l'Alberta |vions le plaisir de saluer notre tou- Ivraison du 18 septembre nous extra- province à Edmonton. Il a montré ‘LAMOUREUX : dont on a aussi prédit la fermeture, [aux intérêts de laquelle il s'est donné {jours si sympathique et dévoué ami.| ons le passage suivant qui fera plai- leur avait l'étoffe d'un grand joueur. | A reprend vie ct sera rempli avant Noël. |Si généreusement, dans la personne de|M. J.-H. Tremblay. agroneme bilin- isir à la classe rurale. car il s'est rendu en 1-4 de finale et Hs Blé— : Ce couvent existe ct cxistera au prix |cel äpôtre de l'Eglise et de défenseur |gue de l'Alberta ct Vice-Président gé-: “Lorsque Jacques Curtivr a planté favec encore un peu d'espérence, cet M er ji | a ru de nombreux sacrifices consentis par |@es droits de la Patrice, que fut M./|néral de l'A.C.F.A. délégué du Dépaï-!la croix à Gaspé. cette même croix | il faut le dire aussi, un peu moins Rae nn Le a os 192 Nord - 75% les Pères Oblats ct les Filles de Jé- [l'abbé J.-L. Roy. tement d'Agriculture provincial ensest trouvée plantée dans le coeur de | ge limidité. les meilleurs devront ou PA nide e io RL 73% sus. Par délicatesse pour le désir expri- |aualilé de juge du bétail et des pro- tout Canadien français. inéce prochaine compler avec lui. A : ie a Las PUR a ne : ose 2% Les catholiques qui désireraient | par notre si regreilé Curé, à sa- |duils agricoles. M. l'Agronome ame-' La haute sociuté civile et religieuse isignaler aussi parmi les uRee ou . res a Se pe SO: No à nos er na 67% donner à Jeurs enfants une bonne é- Voir: qu'aucune démonstration soit [nait avec lui un représentant du D9-!vient de fêter solennellement le qua- Leurs de la région qui s'affirment, le she en he su ei No 6 Nord 58% ducation chrétienne ct une forte ins- : faite à l’occasion de son départ: qu’au iminion, M. Syrotuck. expert dans l'é- ; trième centenaire de crête croix. Ont- | jeune Law de Grande-Prairie, Miller ae A An RE truction bilinguc feraient bien de se,Contraire on lui permit de partirjlevage des animaux: principalement ; ils bien réfléchi? ont-s bien remar-:et O'Ncil de la Pence-River, R. a NUE ae ROUE Le Lo Su. PNR hâter ct de profiter de la modicité de'Sans bruit, les paroissiens s'abstin- | intéressés dans la branche agricole de | qué qu'aucune classe Inborieuse ct au- SR dd (CGR GEL bu Prix à Winnipeg. nos prix de pension: les places seront ,'ent de tout acte public d'estime ct l'Exécution, ces deux MM. ne man- ieun paysan n'ont eu la bonne fortune “Pour les antres places je ne les ai pre | no ' bientôt toutes prises. .de regret. ce qui n'est cependant que aquèrent pas cependant de porter at- ide participer à ces fêtes? Pourtant ce: vus jouer. Une chose serait à Ge Den anraUtss : | Blé A Normandeau vient de mourir le Parti femise. car tous réalisent que ltention sur les autres travaux expo- Isont bien ces classes de la société qui COMMISE c'est que la date pour lel M. Edmond Gaumont ainsi que Ma- | Le plus ancien et le plus respecté de nes NOUS 2Y6ns à remplir à l'égard de ce |sés, et de faire l'éloge -Au dévouement jont transplanté cette croix. de cha- 11ournoi des juniors soit avancée. | dame Philodorc Lamoureux tous deux! No i Nor 82% paroissiens. M. Napoléon Durocher.!brêtre dévoué un devoir de justice läces institutrices. puis d'applaudir aux fpcile en chapelle dans toute la pro- : Concernant l'organisation des tour- | TS de l'appendicite, sont revenus | No ? Nord 798 Il a été enterré samedi dernier. Tou-j®t de reconnaissance. et nous n'y Re des enfants. Des louanges très |vince de Québec et même jusqu'aux 'nois dans la région, nous avons Ho leurs familles, en bonne voice cl No 3 Nord . . …... 76% te la paroisse ct un grand nombre d'a- !Manquerons pas. | appréciées furent offertes à la jeuncs- leontins des Etats-Unis? igros obstacles, 1a distance cjent. dé- | FUÉTISON. { No 4 Nord ... ..... 73% mis du défunt, du Lac La Biche et] Les enfants de l'école Consoliäée de [Se par les autres juges: M. l'inspec-i Dans le passé comme aujourd'hui. ‘router nos plans, et la principale cho- Visiteurs.— No 5 Nord ….. ..... 68% d'ailleurs, assistaient au service funèe- |1A Paroisse, sous la direction des re- [it Wilson. Mme MeArthur, de l'é- qui vovons-nous aller planter cette le l'argent fait défaut. la crise ac-l M. 1 docteur Mousseau ct Mme | No 6 Nord 65% bre, chanté par notre curé le R. P.|ligieuses de Sic-Croix. curent seuls col d'agriculture. le révérend Père |croix dans la forêt comme dans les uelié, la fameuse crise! mais comme | MOusscau étaient en visite à Lamou-{ Fourrage. ... . 62% Gérard, O.MI. Prions tous pour le|le privilège de rencontrer ce Père de! Gobcil. O.M.I. vicaire à Falher. M. {grandes villes des Etats-Unis? Ce sont lje ne veux pas faire de poitique, je [9x la semaine dernière. Va ce repos de l’âme de ce cher disparu qui |IEUT jeunesse. Tous se réunirent à la l'abbé Dionne et R. Mère Provinciale |de jeunes hommes élevés pauvrement | préfère ne pas vous en parler, il y] L€ R. P. Godbout est en visite de . VOIRE nous avait toujours donné de beaux l$®lle paroissiale jeudi après-midi, ecides Soeurs de Ste Croix juges de ;et sans beaucoup d'intruction. ce sont aurait lron à dire, mais BONE convaiescence chez ses frères et ai No 2 CW ..…. ....., 45 exemples de piété chrétienne. M. Bernard Boulct, vice-président gé-!la composition française car soit !1cs pauvres cultivateurs. Simplement que la crise est finie, des presbytère. No 3 CW .... 42 A la Grande-Baie, à l'est du Lac La |Néral de l'Avant-Garde Belhumeur.|dit à l'honneur des intéressés, notre | Dieu a voulu que nous soyons un indices du moins nous le laissent sup- M. l'abbé Connoir, curé de iso Fourrage 40 Biche, Son Exe, Mer l'archevêque. bé- |remercia. au nom de tous les élèves, | exposition fut. encore cette année. bi- peuple dominé et non dominant et poser. seph de Fort Kent est de passage a {| nissait au commencement du mois, la | Cet ani sincère de leur école. exprima ; lingue sur toute la ligne. caractère c'est par ce moyen au'il a fait de | Cette année par exemple, plusieurs Lamoureux et hôte de M. le curé. Orge— nouvelle église, dédiée à Notre-Dame les vifs regrets et la peine ressentie [qui n'empécha pas néanmoins les ex- be un grand peuple. Envers et con- Euros ont étre farsie les che-| A la liste des élèves fréquentant les| No 3 CW des Neiges et destinée à l'usage de | Si amèrement par tous, puis offrit des | aminateurs de langue anglaise de ren-|tre tout. ces mêmes gens iront com- ne be “aliquabies. est e< collégés el coivenis :nons devons 2 Ro ao quelque soixante familles métis, | VOux appropriés à la circonstance. | dre témoignage à la supériorité et à la [me par le passé planter la croix de Pre ee nn 4 . de en A No 5 ukrainiennes et canadiennes dissimi- } AVEC son sourire habituel, mais non j'aleur du travail anglais exhibé. Bon | Gaspé sur des terres nouvelles. Ac- her peut difficilement participer aux [St-Jean et Flore Lamoureux, fille de | Seigle— nées dans ce district. À cette occasion [sans émotion, M. le Curé remercia ses {nombre de parents et d'amis se firent i ceptons la croix ou les croix d'au- tournois de Grande Prairie. H de Théophile. au couvent de Morinville. ! 47 enfants reçurent le sacrement de enfants de leurs bons sentiments en-|un devoir de venir encourager nos | jourd'hui comme dans le passé. Elle | te mais Héros Tout ne test nés Met Mme Jscob Crae NO TL OW ann 62% confirmation. vers lui remémora les heureux ins-| jeunes. en dépit des travaux Pres" {nous à valu un grand honneur. hon- par la it les choses den vell ne fille: Marie Aa Gratia Il y a encore de très belles terres à tants passés au milieu d'eux, soit |sants qui les attendaient sur les fer- |neur de peuple missionnaire."” et à nous ee à grouper, dans |P ne t a et M: D Ds vendre à l'est du Lac La Biche. dans les cours, soit aux réunions d’A- jmes. | Arthur Morissette, cul. | ou MARNE les dite 2 de Fa _. ue ue bo: j Fr EAmenEOn _Corr. vant-Garde, soit encore pendant] Parmi les visiteurs de marque, 1 —Corr. i Es PRO CARE CARE RUES IVheure d'instruction religieuse, les |nous est très agréable de mentionner: | Bétail— lencouragea à continuer de bien profi- | Son Exc. Mgr Guy, O.M.I. et son se- PR REA DONNELLY ; e . ne dont Va jouissent, | crélaire, M. l'abbé SHAESE, e P. Père | FALHER | Taures de choix ….. 2.50 à 3.00 ret les élicita des succès remportés | Serrand. O.M.I., curé de Girouxville, | Taures moyennes 1.00 à 2.25 us Er Ses HOnIere couscils véritable |le R. P.S. Lajoie. O.M.I. curé de Fal- | | Bouvillons de choix …. . 2.50 à 3.25 estament d'un Père resteront gra- {ber, M. l'abbé F. Mallet, curé de Guy. Bouvillons moyens . 2.25 à 3.00 Le 9 septembre réservait aux fidè- |vés dans les coeurs de ces chers en- | Une telle condescendance de la part | LE TENNIS DANS LE DISTRICT DE * Vaches de choix . 125 à 150 les de la paroisse du Sacré-Coeur de lfants. Bon nombre de paroissiens se |du premier Pasteur du Vicariat, LA RIVIERE-LA-PAIX. | Û de moyennes 0.75 à 1.25 Donnelly, une bien pénible surprise. | firent un devoir d'aller au presbytère, |tout cn telle occurrence, et l'encou- | Le fonnis dans lc'aistrict de I Rte Teaureaux 1.00 à 150 En effet, ce ne fut pas sans un vif [serrer une derniëre fois la main de |ragement des Chefs des différentes | ji ja Paix a pris depuis 3 ans un | Agneaux de choix 3.75 à 4.50 chagrin que nous reçument la nou- |ieur regretté Pasteur, au cours de la | paroisses environnantes, nous fut très grand essor. Cet essor, nous le remar- | ù moyen 275 à 3.50 velle du prochain départ de notre es- | SEMAaine. L ; sensible; à tous nous disons un sin- | quons par la plus grande participation Montes din an ie _ 2.00 à 3.00 timé Curé, rappelé définitivement par! La dernière pensée de M. le Curé. cère merci. des joueurs aux tournois, mais surtout | Brebis année à . 1.00 à 2.00 son évêque. Mer Yelle du diocèse de |$on merci et ses délicates attentions, | T1 nous est également impossible de par la qualité du jeu qui s’est amélio- | Veaux de choix 3.00 à 3.50 St-Boniface, Manitoba, d'où M. l'abbé | furent pour les religicuses qui ont | passer sous silence la parole de féli- sans exagération de 300 pour cent. Commun à moyen ….… 1.50 à 2.50 A

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millions boisseaux, et la consommation annuclle moyenne de cette pé-

riode était de 323 millions boisseaux. La France, donc, importait en- No 1

j'étais devenue si faible et si fatiguée |MNt adieu à Donnelly. Alignés près |Nous savons gré à M. l'Agronome, de| qu'on me conseillait d'aller à l'hôpital du Chemin dans la cour de l'école, | l'allusion délicate qu'il fit au mérite [les enfants le saluërent tristement et |de cet homme de coeur et de dévoue- |

parce que je manquais d’appétit et | | se : L < que je ressentais des douleurs partout ;'eCueiilirent son dernier sourire, le-|ment, en présence de tous.

viennent s'ajouter F'airview et Falher, et l’année prochaine, McLennan aura également son tournoi. J'engage spé- cialement les clubs à y participer

viron 50 millions boisseaux par année pour son propre usage.

En 1932 et 1933. cependant, la France, de concert avec la plupart des pays ÆEuropéens importateurs, jouissait d'un gros rendement à l'acre et d'une-production moyenne de 347 millions boisseaux par année et se fit donc un surplus pendant ces deux années de 48 millions boisseaux,

Ocufs- Variations quotidiennes Aux producteurs Lge. Med. Poult.

le corps. Le Novoro du Dr Pierre aida : quel on le comprend, dut lui couter à me rendre forte et bien portante.” | Cher-

La proclamation des gagnants de

l'Exposition fut faite par M. le Curé, comme suit: Fut classé premier pour

et n'avais pas besoin d'importer de blé pour elle, À cause de prix élevés

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lroissiens ses regrets du départ de M.

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Fut classé premier pour exhibits agricoles: le cours moyen. (Ecole pri- maire, 2e classe). Il a droit au diplô- me octroyé par le Bureau d’Agricul- ture de la Province.

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Î 1 Ont réuni le plus grand nombre É |de points pour travaux agricoles. M. |

4

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l'abbé Roy, et pour exprimer son ap- | préciation des talents, des travaux, et |de la haute vertu de ce prêtre excel- llent: mission dont s'acquitta digne- ment M. l'abbé A. Charest, dimanche, a 0 (0 ————

COUP ET CONTRE-COUP.

Gérard me parait bien changé. Raymond Thibault et Mle Régine

ill n'a plus l'air d'être à ce qu'on lui |æjllion. Ces deux élèves ont droit au : dit. Xl court de droite à gauche, :

cours d'agriculture donné à Olds en i comme quelqu'un qui ne sait. plus du

k . juillet prochain. itout il va... Il y à longtemps qu'il| Nos chaleureuses ‘félicitations aux est ainsi? :

.. , . heureux gagnants, et nos plus sincères —Depuis que son auto à été bri- |;emerciements à tous ceux qui, de fa- sée

: : çon ou d'autre, ont contribué au suc- —C'est donc pour ça qu'il erre com-

cès du jour. —Corr. me une âme en panne!

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Construction de presbytère.— . M. le curé Normandeau vient de fai-

commode tout le monde de la loca- lité. Il se bâtit une maison privée sur son propre lot, maison qui servira de

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: concernant . presbytère jusqu'à nouvel ordre. In- utile de dire combien cette aubaine a É: MCLENNAN et FALH été happée au passage et de quel train

° vont les travaux. Route ouverte.—

Comme conséquence de la construc- tion: du presbytère sur la grande rou- te- centrale allant vers le sud, un oc- troi spécial en argent a été obtenu immédiatement et: la faculté de tra- vailler ses taxes sur la dite route qui

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des doubles Messieurs et doubles mix- tes, mais je pense que l'année pro- chaine les directeurs de ce club, vont consacrer deux jours et introduire les simples messieurs.

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nombreux, car McLennan fait un gros || artificiels imposés par le gouvernement de France pour le blé et le pain, Grade À 21 à 22 avt effort pour le tennis. la ORÉCREREMON se GRÉnAemenE sine Es qEux dei ue le B 17 à 18 dd ; ; : 2 4 . pain est devenu plus couteux que les autres formes de nourriture que || 2. ; On & surtout remarqué l'essor del! j ménagère pouvait acheter. La récolte française est estimée cette Cine 12 à 13 | Faïher, qui après la première place ue à _ LUS boisseaux ces Dee aol rempli le vide eue per mn j a diminution de la consommation, il restera encore à la France : au point vus de l'importance des millions boisseaux pour l’exportations. Le gouvernement veut bonifier Beurre— ce pe ENS of se tournois dans la région, et celui de ces exportations. Fos cette année en fait foi, puisqu'il grou- | pait 32 joueurs en simples, les mel | FEDERAL GRAIN COMPANY No 1, en boîte 22% leurs joueurs de Fairview - Rivière-la- £ Enveloppé, No 1 22 Paix, Bluesky, McLennan et Falher. NO:2 Re 21 Le dernier tournoi de la Riviére-la- | No 3... 20 Paix a été également un succès, quoi- CONDITION DU BLE NORD-AMERICAIN Volaill . F FRS à olailles vivantes— que la , Par ticipation a été un peu | (Moyenne annuelle totale de production du blé 1200 millions de minots.) moins forte que celui de Falher. G.-! Les tentatives pour mainténir le prix du blé en 1929 et 1930 au « Prairie a eu également son tournoi, | Canada a aux sn ont nie dans ces Paye un ne de blé Poules, NO1 07 aus HOT : : non vendu qui a fait un gros surplus jusqu'à ces derniers temps. La qui a été un succès je crois, mais mal- récolte défavorable de l'an dernier a diminué le surplus dans les Etats- [FO No Es es 7 heureusement les joueurs de Falher, Unis de FR non Olsen La récolte géssstreuse de blé Fa de Poulettes No. 1 .10 , à dents aie grain secondaire de cette année dans le Canada et les Etats-Unis et en Po ERA RAT trstrenras n'ont y participer, l'état des che- || d'autres pays, doublée d'une plus grande demande mondiale de blé ere nu mins étant trop mauvais. pour le. pain, et à un certain degré pour les animaux, feront sans doute Volaill A & Fairview se distingue à son tour, || Giminuer le surplus au normal, c’est-à-dire au niveau de 1998. Si cela || Volailles préparées ; . : Û est juste, alors le prix normal pour le blé, en relation avec les autres : quoique son tournoi ne comprit que |} besoins, prévaudra. - Volailles 08 - 08

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La valeur des exportations de graine de lin, d'huiles, de tourteau et de fa- rine, les produits de l'industrie de la ! graine de lin et de soja au Canada,

qui était de 9581,097 en 1832, s’est éle- vée à $875,063 en 1935.

Les valeurs relatives de l'orge et du blé d'Inde pour l'alimentation des poules pondeuses en hiver sont l’ob- jet d'une expérience qui à été entre- prise il y à sept ans par la Station expérimentale fédérate de Lacombe et continuées jusqu'à aujourd'hui. De novembre à mai de chaque année des

Beaucoup de producteurs de volail- Ics obtiennent les plus hauts prix pour

leurs oiseaux en les vendant par l'in- termédiaire d'organisations que l’on appelle pools de volailles, Les servi- ces de volailles du Ministère fédéral de l'Agriculture viennent en aide dans l’organisation de ces pools et fournis-

*’ sent tous les renseignements néces- sares sur les marchés.

L'expansion de la culture du seigle au Canada dépend du développement des marchés d'exportation, car l'in- dustrie canadienne n'utilise guère que 2 millions de boisseaux de seigle et cette céréale n'est que peu employée

poulettes, divisées en deux groupes aussi égaux que possible au point de vue de la grosseur et du développe- ment général, reçoivent des rations identiques, sauf üne seule différence; c'est que le premier groupe reçoit du blé d'Inde dans la pâtée et dans fe grain de litière tandis que le deuxième groupe reçoit de l'orge au lieu du blé d'Inde. Le grain est jeté dans la li- tière et la pâtée est donnée dans des trémies tenues constamment à la dis- position des oiseaux.

Pendant les sept années que l'ex-

| AVANTAGES RELATIFS DEL’ORGE ET DU BLE D'INDE

vaient de l'orge sont revenus à 23 cents de moins par douzaine que ceux produits par le groupe qui recevait du blé d'Inde. Ces résultats montrent d’une façon bien claire que l'orge est un aliment beaucoup plus économique que le blé d'Inde dans nos condi- tions.

Il y a un détail cependant dont lébux qui veulent employer de l'orge feront bien de se souvenir: c'est que si le blé d'Inde jaune est riche en vi- tamine “A l'orge est au contraire très pauvre sous ce rapport. La crois- sance des volailles peut être retardée et des maladies des yeux peuvent ê- tre produites par ce manque de vita- mine, que l'on peut éviter fort heu- reusement en donnant de l'huile de foie de morue, des feuilles de luzerne, ou des légumes de surplus avec la ra- ‘tion d'orge. Dans ces conditions et

:. LA SURV

Page Agricole

I.

+ : $

25 août dernier, le lendemain de la proclamation de l'arrêté en conseil mentionné, en attendant que l'on ait pu recueillir des renseignements, au raoyen d'une enquête rapide, sur la situation du foin au Canada. Les ren- seignements recueillis au 11 septem- bre dernier indiquaient qu’il y avait un surplus de foin dans les vallées de l'Ottawa et du St-Laurent et épale- ment, mais en moins grandes quanti- tés, dans quelques autres districts du Canada.

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pour l'alimentation du bétail. périence a duré, la ponte des deux|POurvu que toutes les précautions |

l'exportation du foin aux Etats-Unis, l'Agriculture, c’est le nombre toujours qui avaient été tenues en suspens en- grandissant de petits expéditeurs, tre le 27 août et le 11 septembre, ont marchands de campagne, qui ont si été alors promptement délivrés, per- bien amélioré leur classement que les mettant ainsi les expéditions de foin. acheteurs recherchent leurs expédi- En attendant, le recensement du foin |tions et les paient sur la base au clas- se continue et ne sera peut-être pas sement fait par l'expéditeur‘ Cette terminé avant le milieu d'octobre. |pratique n'est pas nouvelle; elle re- Dans l'intervalle, il sera délivré des monte déjà à plusieurs années, mais permis aux exportateurs ayant reçu |elle a fait peut-être des progrès plus des commandes fermes et certaines |rapides cette saison qu’en aucune sai- dans toutes les parties du Canada si- [son précédente, spécialement dans les tuées à l’est de la province du Ma- provinces de l'Est. A l'heure actuelle, nitoba, ainsi qu'en Colombie-Britan- Icertains marchands de Montréal nique. Dans la province du Manitoba, ! paient une prime de deux cents la ces permis pour l'exportation seule- douzaine pour des oeufs de ce genre,

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Québec est la seule province du Ca- nada qui ne produise pas suffisam- ment de pommes pour les besoins de sa population, mais les mesures né-

cessaires ont été prises pour remé-:

dier à cette situation.

Le blé d'Inde importé au Canada sert surtout à l'alimentation du bé- tail, mais il s’en importe un peu pour la distillation. Pendant l’année finis- sant en juin 1934 les Etats-Unis ont fourni au Canada 2,517,869 livres de graine de mais de grande culture; 1,632 livres de graine de maïs écla- tant (pop corn), et 450,198 livres de graine de maïs potager. Il est venu également trente-cing livres de graine de maïs potager de Hollande.

Les matériaux cmployés dans l’in- dustrie de lhuile de lin et de soja au

Canada en 1933 comprenaïient les sui-’

vanis: graine de lin, toile à presse et à filtre; ingrédients chimiques (terre à foulon, acide sulturique, soda cous- tique et potasse), contenants, ct au- tres matériaux, y compris les sojas, ayant une valeur au moulin de S1,542,- 119.

Quoique les exportations canadien- nes de produits laitiers ne. représen-

parquets a été à peu près la même. |S0ient prises on peut augmenter se Le-parquet qui recevait de l'orge a | bénéfices en donnant de l'orge au lieu pondu juste sept oeufs de plus que|[du blé d'Inde.

l'autre, mais comme le blé d'Inde H. E. Wilson,

coûte plus cher que l'orge les oeufs ! Station expérimentale fédérale, produits par les poulettes qui rece- | Lacombe, Alberta.

L'EXPORTATION DE FOIN ET DE PAILLE

À en juger par les renseignements, ÆEn appliquant cet arrêté en conseil, qui parviennent au Ministère fédé-"qui est entré en vigueur le 24 août, ral de l'Agriculture, il paraît y avoir tous les commerçants qui avaient des; beaucoup de malentendu relativement | commandes de foin à remplir et dont | à l'arrêté en conseil récemment établiiles contrats pour ces commandes a- | {qui interdit l'exportation sans permis |vaient été conclus avant l’établisse- : de foin ou de paille du Canada. iment de l'arrêté, ont feçu des permis

Cet arrêté a pour but de mettre fin | d'exportation. Il à été également Gé- i à la spéculation qui s’est développée | livré des permis aux exportateurs qui | au Canada parmi les acheteurs de | devaient expédier du foin à tous les foin, agissant pour eux-mêmes ou | Pays qui avaient été les débouchés ré- pour le compte d'acheteurs à l'étran- !guliers du Canada en ces dernières | ger; cette spéculation a été provoquée l'années, notamment, les Antilles bri- | par Jes conditions inusitées qui ont | tanniques, Terre-Neuve, et les Tes | affecté une grande partie du Canada | britanniques. et des Etats-Unis et par la faiblesse | Depuis qu'un droit de $5 par tonne relative de la récolte de foin au Ca- la été imposé sur le foin canadien im- nada cette année. On a pensé que les ! porté aux Etats-Unis, en 1930, il ne

ment dans les quantités prescrites par le Ministère provincial de Jl'Agricultu- re, représenté par la Commission du Secours Manitobain. On compte que des dispositions semblables seront pri- ges pour les provinces de la Saskat- chewan et de l'Alberta.

Le Ministère est d'avis que l’expor- tation du foin et de la paille doit être réglementée de façon à sauvegarder, dans toute la mesure du possible, les intérêts des producteurs.

Publié par le S. de renseignements, Bureau des Publications, Ministère de l'Agriculture, Canada, F.B.

000

Ottawa,

ASSELIN RETOURNE SA DECORATION

MONTREAL. M. Olivar Asselin, directeur du journal français l“Or- dre”, a annoncé qu'il avait retouiné son ruban de Chevalier de la Légion d'Honneur, branche militaire, qu'il possédait depuis plusieurs années.

Dans une lettre à la Grande Chan- cellerie de la Légion d'Honneur, M. Asselin déclara qu'il rrtournait sa décoration parce qu'il voulait expri- mer librement son opinion sur la

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OTTAWA. Sir George Perley, premier ministre intérimaire du Ca-. nada, a annoncé qu'un projet de loi dassurance contre le chômage sera présenté à la prochaine session de la Chambre des Communes. Ce projet sera d'abord discuté cet automne, à la conférence interprovinciale, lon recueillera les suggestions des} provinces concernant cette mesure.

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rêt spécial, car ce marché constitue | 3 RESEREREERNRQEEnEREEPAAE EARETE ST EEE

le débouché principal pour le surplus des produits laitiers du Canada.

Comme il y à maintenant des mai-

sons au Canada qui font de l'huile ,

de soja et du tourteau de soja le nom de l'industrie a été changé; elle s’ap- pelle maintenant “l’industrie de l'hui- le de lin et de soja”. Il y'avait en 1933 dix établissements en fonctionnement ainsi répartis: Québec 3, Ontario 4, Manitoba 2, ét Alberta 1. La mise de fonds totale était-de 53,022,676; la va- leur brute de la production était de $2,086,557, et il y avait 201 employés.

Les pommes de terre dans la pro-

développer dans la plupart des dis- tricts, spécialement dans le bas de Québec il est tombé plus de pluie au’ailleurs,

OO ——

L'organisation d’un pool à volailles

1

tivateurs rassemblent leurs volailles pour les emballer en caisses et les pré- parer, rendent des services de plus en plus grands dans toutes les, pro- vinces canadiennes, et s’il n'y à pas de pool de ce genre dans tous les dis- tricts, c'est parce que les cultivateurs

ou ne savent pas comment s'y pren- dre. Les marchés payent une prime pour les volailles de bonne qualité,

inspectées par le gouvernement. . - Dans tout ce travail les services de volailles du Ministère fédéral de l'A-

aidant les cultivateurs à organiser et à conduire ces pools d'une façon pra- tique. Ces services viennent de pu- blier un feuillet sur les avantages des pools et la façon de les organiser, et ce feuillet sera sûrement bien accueil- “li parce qu'il expose toute la ques- tion en peu de mots. Il montre que le rassemblement et. la préparation des

tout autant les producteurs que l’éle- veur d'oiseaux, et que les fraits fixes ‘encourus dans la préparation de l'ex-

à * pédition dépendent principalement de |}

la part. de travail faite par chaque membre du pool Les mesures à pren- ‘dre: pour former un pool 5

ment indiquées.

nistère de :

vince de Québec continuent à ‘bien sel W

Les pools de producteurs, les cul- } À

n'ont pas eu le temps d'en organiser | B bien engraissées, mises en caisses et =

gricuiture jouent un rôle important, |

ont claire-

Publié par le Service de renseigne- | } “ments, Bureau des Püblications, Mi- |: | Agriculture, Ottawa, Ont.ile

producteurs de foin dans les régions | s'est exporté que très peu de foin sur il y à un surplus de foin pour-ice pays, et les permis d'exportation raicnt souffrir à la longue des condi- ide foin sur les Etats-Unis ont été tions créées par cette spéculation.

question des honneurs décernés au sont beaucoup plus restreinis en Trai-

cours des fêtes du 4e centenaire de ,son du rapprochement des parafou- ‘dre. ù

temporairement suspendus après le IJacques Cartier. j

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26 Septembre 1934

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Avant-Gardistes de PA.C.F. A. |

LEGAL

LA “JOURNEE DE CARTIER”

A

L’A.-GARDE D'YOUVILLE.

14 septembre 1934.

qui doit vous tenir le plus au coeur c'est votre langue. En nous rendant à Legal cet après-midi nous discu- tions sur l'incertitude de notre sur- vivance nationale mais en voyant une jeunesse si pleine de courage, après une assemblée comme celle que vous venez de donner. nous sommes sûrs que notre race survivra! Le R. Père Forcade nous captiva tout particu!iè- rement en nous entretenant des bel- les fêtes en l'honneur de Cartier dont

pour la prochaine assemblée. Notre dernier numéro fut une chanson à répondre par Juliette, Anettte et Au- rore Malo. L'assemblée se termina par le chant national: © Canada. Eva Brault, Secré.

| FALHER |

AVANT-GARDE DE L'A.C.F.A.

Mardi et mercredi les 11 et 12 sep- tembre, l'exposition scolaire groupail les parents auprès de la jeunesse. Les itravaux scolaires jugés les premicrs ‘ont fourni d'appréciables résultats, ibien qu'une température inclémente

Elle débuta par une messe et une lil à été le témoin à Gaspé et à Qué- n'ait pu permettre aux élèves de con-

communion générale. Il convient que|2et. Son récit, entremélé de Ieçonsiduire un plus grand nombre d'ani- ù L AVE n Imaus . ai “as HE

notre journéc destinée à rappeler le [Ge patriotisme, remplit nos coeurs | maux sur le Lerrain d'exposition.

souvenir de cel qui vint implanter la foi au Canada cemmençât au picd de l'autel. I] convenait également, que la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix fut choisic pour exalcer le geste de celui qui, le premicr, arbora la Croix sur le sol canadien. Notre jour- née de Carticr fut donc. avant tout. une fête religieuse. Elle fut aussi une fête patrioiiaue, de celle qui laisse au coeur Un désir pius grand, une volon- plus ferme de garder intacte l'à- me française ct de In défendre con- ire tout ce qui l'amoïindrit en nous.

A trois heures p. m. nous nous ré- unissions dans la salle paroissiale pour tenir une assembiée. Nous avions le plaisir et l'honneur d'avoir au mi- licu de nous le R. Pérce Forcade. O.M.I. directeur-gérant de la Survi- vance, M. l'abbé Campeau. Révéren- de Mère Laberge, supérieure provin- ciale des Soeurs Grises de l'Alberta, notre cher secrétaire général, M. Bel- humeur. toujours si dévoué aux a- vant-gardistes, Rév. Socur Corriveau,

d'enthousiasme et de ficrté. Après nous avoir engagés à regarder la Croix pour avoir le courage de vaincre toutes les difficultés, le R. Père igrmine son éloquent discours par ces paroles: “Avant-Gardisies, soldats du premier rang, soyez fidèles à votre de- visc: “JUSQU'AU BOUT."

Monsicur l'abbé Campeau accepta de nous adresser quelques mots. Il nous cita Ics petits ukrainiens cem- me cxemple de fierté nationale. Les sacrifices qu'ils font pour aporendre leur langue sont propres à faire re- fléchir les avant-gardistes. Nous ne ‘l'oublierons pas.

Monsieur lc Secrétaire général fut cnsuile invité à prendre Ia parole. j'La principale raison je suis ici aujourd'hui, dit-il, n'est pas précisément pour assisier à votre sé- ance d'avant-garde mais surtout pour prendre part à l'érection de la Croix dc Cartier. la première érigée sur le : Sol «lbertain. Il me fait vraiment iplaisir de vous féliciter du bel exem-

pour laquelle :

Î Les juges venus pour la circonstan- ce se dirent très satisfaits du nombre [ct de la valcur des exhibits, tant sco- llaires qu'agricoics. Vers 4 heures. le ; jugement terminé les résultats furent :proclamés par le R. P. Lajoie. Les | Yainqueurs sont les suivants: Mile A- idrionne Veranri, Mile Berthe Rey. iMlle Diane Villeneuve, Mlie Adèle Pa- lriseñu; M. RénG Brémont, M. Albert ! Dunuis. M. Josenh L'Abbé. Sincères lfélicitations aux héros de la journée du 11 septembre.

Le mercredi fut bien rempli pur les : jeunes éleveurs, Malgré un temps peu : prônice. nombreux furent les jeuncs ! qui prirent part au concours. Le Ciub ‘äes éleveurs de Falher sera représen- ‘lé au jugement d'Edmonton par les dcux vainqueurs du 12 septembre: ‘MA. Evdore Daoust et Armand Ger- ivais. Nous formuions le voen que les

‘succès remportés à Edmonton tour ipermettont de poursuivre leur pro-

; chain voyage jusqu'à Toronto. Nos ifélicitafions et nns vocux de succès

supérieure du Couvent de Saint-A]- Pt que vous donnez. Je ne suis pas: CCompagnent nes deux jeunes fcr-

bert qui montra tant de zèle pour for- mer le cercle de Jeanne Leber. Plu- sieurs autres religicuses étaient aussi présentes ainsi que les parents des avant-gardisies.

Mle Annette Potvin, secrétaire, donna lecture des minutes de la der- nière assemblée. Il n'y eut pas de rap- port du trésorier parce que les gar-

çons étaient absents. L'état des fi-|

nances est donc resté dans le secret. Après la lecture de la correspondan- ce, la secrétaire publie les noms de ceux qui, au cours des vacances, don- nêrent des volumes pour notre bibli- othèque: R. Père Routhier nous fit don des oeuvres de son illustre grand- père, le Juge Routhier: M. l'abbé Thi- bault, Rév. Mère Labergce, sup. prov. et Mile Lorraine Olsen donnèrent aus- si plusieurs volumes.

Mlle la Présidente demanda ensuite aux avant-gardistes s'ils n'avaient pas quelques questions à présenter à l'assemblée. LR

Mile Simone Laflamme proposa qu'une lettre soit envoyée à notre bon M. le Curé Goutier, pour exprimer la gratitude des avant-gardistes envers leur dévoué président honoraire. Ce qui fut accepté à l'unanimité. Mlle la Présidente rendit ici l'hommage d’un souvenir ému envers M. l'abbé Gou- tier et rappela aux avant-gardistes quel appui et quel guide il avail été

Mile Léa Deschatelets proposa. ap- puyé par Mile Denise Desrosiers que les présidentes de chaque cercle nous fassent connaître à la prochaine as- semblée générale quels sujets histo- riques leurs membres devront étudier au cours de l'année scolaire. Accepté.

Mlle Léda Vaugeois. appuyé par Mlle C. Beaudoin que les avant-gar- distes aient un cahier qu'ils appelle- ront le cahier du IVème centenaire de Cartier et dans lequel ils mettront tout ce qu’ils pourront trouver con- cernant le grand découvreur du Ca- nada. Accepté.

Mlle Anna Laforce, appuyé par Ma- ;

demoiselle Annette Nault, proposa que la secrétaire écrive à la Commission Canadienne de la Radio une lettre de protestation contre son attitude in- solente vis-à-vis des Canadiens-Fran- çais de l'Ouest lors des fêtes de Gas- pé. Accepté. N'ayant plus d’autres questions à discuter, les benjamines de l’Avant- Garde ouvrirent notre programme ré- créatif par un dialogue sur l'enfance et les voyages de Jacques Cartier. Elles reçurent des applaudissements. Un groupe du Cercle Maisonneuve les remplaça sur la scène et rendit hom- mage à leur tour au brave maloüin par un chant patriotique. Sous for- .me de dialogue le Cercle Goutier nous présenta ensuite une magnifique étu- de du caractère de Jacques Cartier et des leçons qu'un avant-gardiste peut en tirer. Mlle Annette Potvin äu Cercle de l'Erable termina notre programme récréatif par Je beau chant: “La Croix du chemin.” Mile la Présidente sollicita ensuite, pour les Avant-Gardistes, la faveur d'entendre ceux qui sont pour nous d'autres Cartier, c'est-àädire des mo- aèles et des maitres. Le R. P. For- cade, cet entraîneur national bien ‘connu, se leva alors et nous tint sous Je charme de sa parole chaude et vi- brante. “Legal est um peu ma parois- se, nous dit-il, parce que j'y ai vécu vendant quelques années. Je vois que les enfants d'autrefois avec qui j'ai vécu sont maintenant de grandes per- sonnes.. Les enfants d'aujourd'hui sont plus habiles que ceux d'autrefois. J'ai ‘été frappé de la distinction de celles qui ont pris part au programme au- jourd'hui. Honneur aux institutrices . aùi les ont formées, Vous êtes plus ‘fortunés que nous qui avons commen- si tard à apprendre le français et qui le connaissons si peu. Ne négli- gez rien pour vous instruire, mais ce

venu ici pour vous faire des discours “sonores” comme m'en ont accusé certaines gens, mais pour encourager les Jeunes sur qui je fonde mon es- jpérance. Lorsque j'accompagnai ici. l'autre jour, la Délégation Française.

ic vins uniquement pour montrer à: gret de voir partir notre R. P. Curé:

ces jeunes étudiants de France ce que font les petits canadiens-français pour conserver ja langue française. Ils ont si bien compris ce qu'est l'A- vant-Garde qu'ils se proposent de la fonder en France. Ils se propcsent de plus de nous envoyer gratuitement des volumes pour nos bibliothèques d'avant-garde! tapplaudissements). Monsieur le Secrétaire nous parla en outre de quelle manière pratique il faut se soutenir les uns les autres. Puis il termina en nous exhortant à bien travailler afin de nous préparer au grand travail que nous aurons à faire plus tard. I] nous engagca aussi à revenir voir notre croix quand nous aurons quitté l'école et à se rappeler alors le but de l'Avant-Garde.

Mlle la Présidente remercia ensuite ies orateurs. Elle remercia liérement le R. P. Forcade et M. Bel- humeur d'avoir laissé des occupations que nous savons si nombreuses et si pressantes pour venir encourager les jeunes de Legal. Elle eut aussi un mct délicat à l'adresse des Oblats qui desservirent notre paroisse avec tant l'absence de notre regretté M. le Curé Goutier. “Vous êtes vraiment. dit-elle au R. P. Forcade de ces missionnaires dont Mgr Camille Roy disait.‘ qu'il suffit

particu- !

; micrs. Sincères remerciements à Mme Mec [Arthur et à MM. Srrotuck. Wilson ct | Tremblay qui ont sacrifié leur temps ipour venir juger nos exhibits. DEPART.

Mercredi matin nous avions le re-

ipour un vorage plus moins iong. | Notre bon Père nous quitte dans l'es- Poir de trouver auprès des autorités médicales un soulagement au mil qui Île mine depuis nombre d'annéss.

1 Nous espérons que ses démarches | produiront I résultat désiré et aue inotre R. P. Lajoie nous reviendra | dans un avenir prochain et en parfai-

|te santé. Nos ferventes prières accom-

| pagnent notre dévoué pasteur. Î

| DONNELLY

—Comment se fait-il qu'il y a tant

| A.-G. Bclhumeur de DONNELLY. | Quoique l'A.-G. B. ne soit pas en- icore tout à fait sur pied pour le tra- jvail de la présente année scolaire, puisque notre congrès n'a pas pu a- ivoir lieu jusqu'ici, néanmoins, nous ; ne pouvons passer sous silence l'évè- nement bien triste qui vient de se dé- rouler dans notre paroisse. L'après- {midi du 13 septembre. en effet est une date dont le souvenir restera à ja- | mais gravé dans les coeurs des jeunes ; Donnelliens.

| Vers trois heures, les écoiiers se

rendaient à la salle paroissiale pour

Nécessité d’un organisateur

| communiste de | L1 | langue française | t

(Suite)

|déjà montré, sont une immense far- |ce et ne donnent nullement au peu- ple russe, une assemblée vraiment re- na ute de ses intérêts religieux. lintcllectuels, moraux et économiques; i car, malheur à celui qui ferait la, imoindre tentative pour faire appif-: jauer les dispositions de :

ia Consiitu- ition. I1 ne faut point perdre de vue ï dans le régime bolchéviste, que le : Parti communiste .est un "ELEPHANT ROUGE QUI A POUR AINSI DIRE LE DON D'UBICUITE."” Il enserre et fentrelace partout à In fois, la pyra-" imide soviétique. toutes les institutions {gouvernementales soviétiques. Fin cf. ifet. à chaque organisme de j'anpareit :soviétique, correspond un organe de. l'appareil du Parti; et c'est toujours. celui du Parti dont on connait la fin: let le but, qui ordonne, ei colui des: ;sovicts qui exécuie le plus aveugle- pment du monde. La chose esi simole : ia comprendre: c'est que tout orxza-: Inisme soviétique. 1e soviet est nommé ‘par l'organisme icrritorialemeont cor‘ respondant. Dans toute asrembhléc. chargée d'élire un représentent. à ui: "sovici quelconque. 1es communistes. .forment une section discipiinée qui ‘vote obligatoirement à l'unanimité : pour une lisie dressé par le camité iqualifié du Parti ;

Cemment se prend le vote en Russie? A : Veut-on savoir comment sent con- :

î .voquécs les assemblées d'éiections en : ‘Russie. et comment se prend le vote? : lIstrati en fait une descrintion que mous citons textuellement: .contre et ie vote à lieu à main levé: ‘à l'unanimité: car celui qui

‘tiendrait. gare à son lorement.

lentronrisos d'état: ef nut veui partie :

jeiper aux assemblée ailleurs que dans À

‘celles il est inscril. Seui le comité !

ilocal du Parti communiste soit di-:£ l'intermédiaire |

rectement. soit par : d'une cellule communisie ou du co-:

l .mMmité d'entreprise à ses ordres, a il moyens effectifs de ï À iconvoquer unc réunion: ainsi tout :} ‘participant est connu ou facile à i-:f | dentifier par l'administrateur de d'en- ! e [treprise et le personnel communiste. ;

| pouvoir et les

i Personne ne peut dire un mot.

là, il ne faut pas souffler. . lleurrait le peuple russe quand il pro- lposait comme l'une des “QUESTIONS FONDAMENTALES DU REGIME" le 114 septembre 1917 qu'il ne voulait “que Ia concurrence pacifique des ipartis à l'intérieur des soviets”. Léni- inc ne se trompait pas trop; car, de tméême que la brebis de la fable con- lcurrencait bien pacifiquement 1e loup

iaui la croquait. de même au sein des : |

isovicts russes. LES ELECTEURS,

| ‘6 | SURPRIS PAR LA CONFISCATION, :}

[PAR LA FAIM. MENACES DE PRI- |

:SON DE DEPORTATION PEU- : \ VENT BIEN CONCURRENCER PA-i : CIFIQUEMENT SOUS LA CELLULE | [COMMUNISTE QUI LES ECRASE. À D'ailleurs. en 1921 Trotsky, le digne | | lémule de Lénine pendant longtemps, ;

ia parlé plus clairement lorsqu'il a dit: ! À

“Qui est:

s'abs- : | gare À

î " . : . ou ; ! ssurlout à sa vie. puisqu'il dépend des'#

l'Une des questions fondamentales du : £ Régime. ik | En dehors du personnel du Parti!f communiste, car, il n'y a que celui- . Lénine |

â avé 3 . & pour eux. : dévouement durant

de les regarder pour connaitre mieux | S Ne le prix douloureux de la bonne nou- j"entontrer notre bon et si estimé M}. PARTI AU POUVOIR ET TOUS velle française et chrétienne.” pie Cure. Mais. celte OS, combien dir |L ES AUTRES EN PRISON":

Enfin la Présidente exprima un der-! férente ESP circonstance qui AQus : nier merci. Il fut pour la Révérende | "Unit Reed de De lait alors membre du Bureau Politi- : Mère Provinciale des Soeurs Grises!8n€e Pasteur: ce n'est pas pour l'ac-! 5 suisse: on verra plus tard ce que

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iqui répondit si gracieusement à no- [tre invitation. Elle lui dit combien les l'Avant-Gardistes ont été touchés des dons généreux qu'elle fit à l'Avant- Garde pour leur bibliotheque.

Après cela le moment était arrivé :@e se rendre à l'Ecole pour la béné- .diction de notre Croix de Cartier. ‘Nous nous y rendimes en chantant des icantiques appropriés. Monsieur l'ab- ‘bé Campeau bénit solennellement no- tre grande croix rustique que chacun ‘alla baiser avec respect pour affir- | mer que nous serons fidèles à la foi | apportée par Cartier. | Annette Potvin,

secrétaire générale

de l'A-Garde d'Youville

je Ê Éd DON

Au lendemain de notre journée de Cartier, M Robert Croteau, marchand général de Legal, nous adressa un chèque de dix dollars pour notre bi- bliothèque. Sincère et reconnaissant imerci à ce généreux bienfaiteur. Annette Potvin, sec.

LAFOND

| Septembre 14 2ième assemblée.

Comme d'habitude l'assemblée com- mença par la prière, puis suivit la lecture des minutes qui furent secon- dés et adoptés par tous. Le chant “Aux Avant-Gardes” sur la Survi- vance des Jeunes fut chanté avec beaucoup d'entrain.

Juliana Journault, Laurette Desaul- : niers et Noëlla Desaulniers nous chan- tèrent une chanson qui fut très apré- ciée. Nous eûmes ensuite un exer- cice de langage intituié, “Parle avec fierté ta langue nationale.”

Les devinettes par Richard Malo fu- rent acclamés avec beaucoup de joie. La lecture sur “Les Glanures Cana- | diennes” furent lues par Mlle la Pré- sidente. Les élèves étalent très atten“ tifs pour bien faire zeur composition

|clamer et lui dire notre joie de nous rencontrer sous son égide bienfaisan- Îte, mais pour lui dire des adieux. puis- lqu'il doit nous quitter le 14, et lui | dire notre chagrin de le voir s'éloigner de nous.

Aussi, comme toutes les figures sont sérieuses, celles de nos chères maitres- ses surtout, car elles comprennent en- core mieux que nous ce que veut dire

pour notre école ce départ de M. le ! Curé. Ce bon Père a des paroles choi- sies pour remercier ses enfants de leurs bons sentiments à son égard; il inous rappelle le plaisir qu'il a tou- jours éprouvé à visiter nos classes, à encourager nos efforts; il dit avoir gouté beaucoup de bonheur surtout, et toujours, dans ses relations avec iles élèves du cours supérieur, chez qui il se sentait bien chez lui et il l'é- tait en effet, car nous aimons à le voir souvent, nous étioss avides de l’en- Le. il était toujours si paternel, let ses conseils si sages. Cet ami si | désintéressé ajoute qu'en pensant aux heures qu'il nous a consacrées, il se prend à douter s'il a acquis âu mé- [rite en se dévouant pour nous; si grande était la consolation que lui lapportait cette tâche chère entre tou- ites.

Quels sentiments de filiale fierté iet d'affections ces aveux de notre bon Père ont éveillés chez nous et l quels regrets de ne pouvoir le conser- ver encore longtemps.

C'est l'âme de notre Père qui passe sitôt qu'il a fini, les doyens de l'école se groupent autour de lui pour un dernier adieu, non sans se sentir le coeur gonflé.

Espérons que de loin. comme de près, il nous gardera une large place dans son souvenir; pour nous, nous nous rappellerons toujours les beaux exemples de vertus et les si paternels enseignements qu'il nous a laissés. Nous prions aussi pour que Son apos- tolat futur soit aussi fructueux qu’il l'a été parmi nous. Heureux les en- fants qui seront sous sa tutelle à St- Joseph, Manitoba.

‘Marguerite Forcier, Sec.-gén.

{c'est que le Bureau Politique.

Il est bien entendu que lorsque L'ORGANISATEUR COMMUNISTE DE LANGUE FRANCAISE IRA EX- POSER CELA AUX “CANAYENS” DE LA RIVIERE LA PAIX, IL VA SE FAIRE SCALPER ‘“LE CRA- | !PAUD” S'IL DIT LA VERITE, TOU- | ÎTE LA VERITE ET RIEN QUE LA | VERITE. Beaucoup aimeront mieux | mourir, que de sacrifier la couleur ou le parti de ieur père. de leur cond père ou même de leur arrière grand'- père. |

Nous continuerons la ee fois à décrire cette pyramide de sé- crétaires, de bureaux, de comités et de | commissions avec le Sécrétariat gé- | néral pour sommet: nous ajouterons ! aussi quelques mots sur les appareils économiques, politiques et militaires de ce Paradis terrestre russe: Les mé- thodes gouvernementales et les ver- | tus de cette supposée élite qui consti- tue le Parti seront de nature à nous édifier et à nous faire juger. quelque peu de la valeur du REGIME GOU- VERNEMENTAL BOLCHEVISTE RUSSE.

“UN CITOYEN CANADIEN”. pe :

HISTOIRES VRAIES.

L'automobiliste. Est-ce que ce chemin conduit jusqu’au cimetière? | Le piéton. Oui. si l’on n'est pas pru- | dent. | \ Et pourquoi tes parents t’ont-ils baptisé, Henri, mon petit homme? L'écolier qui vient de voir:les ima- ges d'un épais journal: —Probablement parce que je suis le huitième enfant.

La Bonne Dame. Qu'est-ce que cette petite fille et ce petit garçon ont à pleurer?

Le Gamin. La petite fille pleure parce que-les autres enfants ont at-

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tachés des pétards à la queue de son GROS MALIN. ECONOMIES.

UE spires Elle. C'est la troisième fois que La Bonne Dame. Et son petit frè- tu te races aujourd'hui: Voix-to nie

re? .| —Comment se fait-il qu'il a tant|dire pourquoi?

- Le Gamin. Parce qu'il est arrivé

de trous dans ton parapluie, Jean?

—Je les ai fais moi-même, ma tan- te, pour voir quand la pluie cesse- rait,

Lui. C'est pour faire des écono- mies. Se faire raser chez le barbier, cela coûte vingt-cinq sous. Comme : cela, j'ai gagné soixante-quinze sous aujourd'hui,

a ————01)0— EN LIGNE DROITE.

trop tard pour voir partir le chien.

—C'est la cinquième personne que vous écrasez depuis le début de l’an- née. :

—Pardon, monsieur le commissaire, c'est la quatrième; il y en a une que j'ai écrasée deux fois.

0 00 ———————

. COMBINAISONS.

,

Toto. Est-ce vrai. que les hom… —Si tu me payais les $10 que tu mes descendent des singes.

me dois, je pourrais rembourser ce] Le papa, distrait. Oui, cher.

que je dois à Célestin. | Toto. Et les singes? de quoi qu'- …. —Je vais te dire: paie ce que tu|ils descendent? |

dois à Célestin et je lui emprunterai |bres. ,

la somme pour te la remettre. Le papa. Ils descendent des ar-

Freddy. Oh! maman, j'ai vu de beaux cochons anglais.

La Maman. Comment as-tu vu qu'ils étaient anglais?

Freddy. Il y en «a un.qui m'a parlé. 11 m'a dit, Yes, Yes.

NOUVELLES D'EDMONTON

Changements à la Radio

Avec In nouvelle série des pro- grammes radiophoniques d'hiver, la Radio-Etat inaugure un nou- venu programme français pour l'Ouest. Forcéc d'économiser, ln Commission a äû congédier le scp- tuor “Violons et violoncelles” ct remplacer cet ensemble par un quintette.

Le 2 octobre, à 6 heures p. m. (MS.T.) le nouveau programme “Sous bois” sera irradié. Cette é- mission mettra en vedette Je Quintette Chopin, ainsi qu'à tour de rôle, les frères Morin, Béren- ‘gère Mercier, Jennne Royal Da- vis, Jacques Sylvestre et plusieurs autres artistes avantageusement connus. M. Ernest Côté continuc- ra de remplir ses fonctions d'an- noncœur pour le nouvenu pro- gramme. —Comn.

me De mu

Ordination au G.-S. St. Joseph

Vendredi 21 septembre, S. E. O'Lecary R présidé aux ordinations sui- vantes: Diaconat: MM. les abbés L. Thibault, R. Merchant, C. Poirier, W. Young, A. Prezniak; Ordres mineurs:

satelli, FX, Diettrich, A. Hickey. N. Kn- lusny et I. Dillon.

PA.C.J.C.

| | Séance du 21 septembre, 1954, | 4 | Î l

: LR première séance pour l'année 1934-35 débute avec brio.

Ifenthousinsme se répand parmi;

tous les membres, nnciens et nou-!8

o veaux, Déchène souhaite In bienve- |

nue au R. P. Gibeau, notre nouveau : à

Modérateur, puis dit quelques mots sur le but de FA.CJ.C. et annonce !

que le nombre des membres est limité | à

cette année de façon à n'avoir que! l'élite du collège.”

Après ln lecture du rapport et de ln correspondance, les membres de l'an passé élisent le nouvel exécutif:

Joffre Déchène, président. Laurent Hébert, vice-président. Marcel Ménard. secrétaire,

sur le tapis. Il s'agit de savoir si] nous en choisirons cette année. Cette décision et le problème du choix des membres sont remis au jugement de | l'exécutif, et les acéjistes nssurent qu'ils approuveront tout ce que le! conseil décidera sur ces questions.

Le Père Modérateur félicite le nou- veau conseil et les membres pour leur entrain et leur bonne volonté. “De l'A.C.J.C. il faut préparer une élite pour le Séminaire, l'Université et l'E- cole Normale,” dit-il

Le président remercie le Père Mo- dérateur pour son encouragement, et la séance est terminée par le Sub Tuum.

M. J, Ménard. Sec.

ST-FRANCOIS D’ASSISE

EDMONTON NORD.

Retraite prêché aux ter- tiaires de langue fran- çaise par le KR. P. Simon Joseph. O.F.M.

La Survivance a déjà publié le pro-

Ü

x

gramme des fêtes par lesquelles sern ! à

célébré le 25ème anniversaire de M:

paroisse St François d'Assise, À Eû- # monton Nord. du + au 7 octobre pro- | chain. Rappelons aux paroissiens, aux à tertiaires et À tous les amis @e l'Or- : à dre la retraite préparatoire qui sera :#

donnée aux fidèles de Jangue fran- csise du S0 septembre an 5 octobre.

Le pridicateur en sera le R. P. Si-:È mon Joseph Archambault, OF. ac- : à

tuellement maître des Novices de ln: province canadienne de l'Onire Sé- taphique à Sherbrooke, El fut un des

premiers Franciscains à venir dans: l'Ouest. Ordonné prêtre en 1908 il:& reçut aussitôt son obédtence pour Ed- | mouton. Ï demeurs avec ls commu- : nauté À Lamoureux jusqu'en octobre 1 1909. Vint À Edmonton alors et v tra- |

een

mn Re PE ns

nibles du Lac-la-Biche, il étalt heu- reux de se retrouver parmi des frè- res pour quelques jours de retraite et de recueillement. A 11 heures ]ln grand'messe était chantée par 1e R.! Père F'orcade, O.MII. | De passage à St-Joachim.—

Samedi dernier, Mgr G. Breynat, OM, vicaire apostolique du Mac- kenzie, nous arrivait accompagné des RR. PP. Letreste et Mansoz, O.MI,

missionnaires du Nord. HORS sommes être possible d'avoir cette entente qui heureux de leur souhaiter la bicnve- permet à trois petits peuples de vi-

nue parmi nous.

mm GO

Un typhon ravage le Japon |

———

Plus de mille morts—Dom- considérerez dans votre vie politique mages matériels de $90,- | qu'il y a l'est et l'ouest. Il n'y à qu'un

000,000.—La ville d'Osa- ka est la plus éprouvée.

TOKYO. Un typhon d'une vio- lence extrême na ravagé plusieurs vil- les du centre du Japon. Il a causé Ja

l'heure présente et blessé plus de 2.- 000 autres. Les dommages matériels s'élèvent à $90,000,000.

le Re A Un del PT

| LA SURVIVA

orme"

QUOI QUE VOUS

(Suite de la lère page)

d'avoir jamais l'unité nationale que l'on à dans un pays comme la France, comme l'Angleterre, mais il est peut-

vre heureux dans un petit pays, il est vral, très haut vers les cimes, la Suis- se. Est-ce que ceci, par hasard, ne voudrait pas dire qu'en s'élevant, les petits peuples mis ensemble se com- prennent mieux? Si c'est vrai je sou- haiterais que nous vivions tous dans les sommets des Rocheuses. Mais voi- d'où vient le problème canadien. Jamais, je vous le demande, vous ne pays, chez nous; peu importent les erreurs du passé, elles sont commises | et notre devoir c'est de les accepter. ! L'ouest est nécessaire à l'est, tout

Sao ou hr Et

NCE

nistre de l'éducation en Angleterre, | patrie, que ce soit Québec, l'Ontarioi

eyes, amiral de la flotte anglaise, et Robbins, le représentant des Etats- Unis. |

Je ne fais aucune comparaison, mais il me faut noter que ceux-là qui re- présentaient le Canada, en certaines circonstances, ne purent pas faire la même chose,

Vous me demandez peut-être la le- çon qui ressort de cela. Elle est sim- ple: le Canada ne peut être un dans une nation, il peut être un dans deux nations qui se comprennent, comme en Belgique les Wallons et les Fla- mands, en Suisse, les Italiens, les Al- lemands et les Français. Il faut donc développer chez nous un tel sentiment d'importance nationale, que nous le mettions au-dessus de tout autre. Et alors naïtra peut-être l’idée qui unis- sant les coeurs, réunira les esprits.

LE CLERGE.

On a beau dire, poursuit M. David, c'est encore à travers le monde, le clergé qui forme les mentalités. Re- gardez en Allemagne, ce que l'on fait dans le moment, voyez même l'An- gleterre si réfractaire aux mouve-

ou la Colombie anglaise et #e blâmez jamais quelqu'un de s'en réclamer, car plus il y sera attaché et plus il ai- mera la grande patrie qu'est le Ca- nada. Mais de toutes ces idées con- centrées dans les petites patries, naï- tra l'idée générale qui attachera à la grande, pour tous, elle doit être le Canada qui de jour en jour, grâce à un homme, il est bon qu'aujourd'hui on le dise, Mackenzie King, est sorti du rôle de colonie pour devenir une nation amie de la Grande-Bretagne.

Se rend-on compte, parfois, du rôle accompli. par un homme d'idées? {Combien souvent ceux qui les ont se font critiquer et rarement voit-on, lorsque ja réalisation de leurs vues est affirmée, un éloge.

Le canal de Panama

En 20 ans, 80,122 bateaux - l'ont traversé.

| PANAMA. On vient de célébrer

comme l'est à l'ouest. Ce qui affecte ments politiques religieux autrefois, lle 20e anniversaire de la mise en ser- une province, affecte l’ensemble du | regardez la France qui, pour quel-|vice du canal de Panama, qui sépare pays, et ne cherchons pas à nous ré-|ques-uns, à semblé injuste à certains |les deux Amériques.

mort de plus de 1,000 personnes à |cuser, il nous faut tâcher à trouver la moments, regardez l'Autriche, et re-

solution.

gardez, ce qui est plus important, la

Les statistiques du bureau du canal montrent que, durant ces vingt der-

J'ai quelquefois, dans ma vie, osé! Russie nouvelle; et vous verrez l’in- |nières années, 80,122 bateaux battant

dire ce que je pensais, est-ce vous qui |

fluence énorme et méritée du celrgé

Bien que le typhon ait à peine at-|me blñmeriez aujourd’hui, de l'oser qui sème dans la vie du peuple quel-

teint la capitale du Japon, celle-ci compte quatre morts causées par lui. C'est la ville d'Osaka qui a été le plus éprouvée. Environ 209,000 personnes | y sont depuis sans abri. Les troupes |

une fois de plus?

Au cours des trois dernières semai- nes, j'ai eu l'exemple en même temps que le spectacle de ce qui devenait pour nous un encouragement. Des

que chose que le peuple attend et que le politicien ne peut lui donner, le spiritueL

Ici, au Canada, grâce à une harmo- nie religieuse que peu de pays con-

ont charge de fournir de la nourritu- [hommes se sont levés dans ces célé- |naissent, malgré nos divergences de re et un abri à ces gens. L'ouragan & ibrations nullement il était de leur | langue, de tempérament, de menta- MM. leS abbés G. Benurognrd, L. Cns- | considérablement détruit aussi la ville | devoir de parler un autre langage que |lité et de religion, nous pouvons sur

de Kyoto, ancienne capitale.

le leur, et cependant, à cause d'une!

ce point, nous entendre, et il appar-

Le vent a atteint jusqu'à 120 milles | éducation supérieure qu'ils avaient re- Îtient au parti libéral de maintenir ce à l'heure. Des écoles se sont écrou- Îçue, ils purent parler la langue de | lien.

Le liées, ensevelissant maîtres et enfants. ceux à qui ils s'adressaient. Ce furent, Cercle Grandin de : | : |

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Messieurs,

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vailla jusqu'en 1912. I retourna dans à

Y'Est pour cause de santé, au mois de : 4 février de cette année IR et snrès il un, repos prolongé, reprit son travail if de Missionpaire. Depuis lors il a rem-|#

$

pli plusieurs charges importantes | ÿ

ans l'Ordre, ayant été Gardien. Dé- | finiteur et Maitre des Novices Ceux! qui vouèront venir l'entendre Gu so!

septembre au S octobre et pencant les ! El

fètes jubiinires peuvent être assurés de trouver èn Mi un prédicateur au- torisé et éloquent &e la doctrine spi- rituelle.

SAINT-JOACHIM

Journée paroissiale

Dimanche dernier à ta messe de ES beurès, nous avions le plaisir de voir le R. P. Widfrié Girart, OET, comme

efficiant. Venu de se missions pé- |

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Pour commémorer le 20e anniver- saire de l'ouverture à la navigation du canal de Panama, un timbre à l'effi-

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Î LES “JUNIOR WHEAT CLUBS” FONT DE RE-

MARQUABLES PROGRES VERS L'OBJET FIXE.

ROBABLEMENT la meilleure et la plus pratique méthode entreprise en

ji Alberta, pour l'amélioration des grains de semence, se poursuit présen-

tement par les Junior Wheat Clubs, patronnés par l'Alberta Wheat Pool

F L et auxquels coopère le ministère provincial de l'agriculture. “{ Par l'intermédiaire de ces clubs, le meilleur blé de semence s'introduit

graduellement dans les fermes sur toute l'étendue de la province, et, depuis

: l'origine de ces clubs, on remarque une amélioration notable et grandissante

| dans la

qualité des grains récoltés dans les régions s'exerce leurs activités. |

Junior Wheat Club de Falher.

Les Junior Wheat Clubs ont wroduit au delà de 2,000,000 de boissezux ce blé de qualité supérieure, dont 20 pour cent est employé à l’ensemence- ment des terres avoisinantes de chaque club. Aucune autre entreprise simiiaire n'epproche les résulats obtenus par les Junior Wheat Ciubs. C'est un fait digne de remarque. que partout ces clubs fonctionnent avec succès, les adultes sont stimulés et l'habilité des jeunes est- un sujet d'orguell pour les parents.

Malgré le situation décourageante qui existe dans plusieurs régions de ls province. la majorité des ciubs ont poursuivi leurs activités avec succès. Les membres ont suivi avec intérêt les travaux présentés au cours de plusieurs journées agricoles.

Les illustrations qui accompagnent ces remardues, nous font voir des groupes de membres qui assistaient aux journées agricoles de Falher et de Myrnem. Les garçons du club de Falher furent particulièrement enthou- sastes cette année et ls ont obtenus d'excellents résultats. Les membres de ce club sont: Benoïis Aubin, Bernard Viens, André Aïbinati, Gérard Leves- que. Emmanuel Bujeau, Léo Beaudoin, Aurel Guindon, Armand Gervais, Joffre Gervais, Gérard Phalempin, Lévis Véstraete, Elie Vestraete, Arsène Ethbier.

Le journée agricole tenue par le club de Afyrnam fut des plus satisfai- sante. On y traita de l'identification des diverses variétés de céréales; de. l'enlèvement des mauvaises herbes des champs, dont le grain est destiné

semence; des moissons; du nettoyage et de la préparation des grains

semence. Ces üiscussions se firent sous la direction de AL E-C. Hallmen ministère provincial de lagricuiture. M. A-J. Charneïski, agronome ré- gional et chef du groupe local parla de l'identification et des moyens de

.…

R | maitriser les mauvaises herbes. M EL. Normandeau, propagandiste du Alberte

Whest Pool, parla de l'intérêt que cette organisation porte aux travaux des e Ê 1e C ; des Junior Wheat Clubs. Ces sujets intéressèrent grandement tous les membres. Aa cours de cetie séance, une machine pour la gradation des grains. la pee en Alberta, fut commandée au ministère de l'Agriculture, L'emploi de ce machine rendra possible une meille éparati S grains - Ünes aux expositions. D HER Fe

Junior Wheat -Clnb de: Myrnam. .